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Une date, un moment fort
Publié dans Le Midi Libre le 30 - 10 - 2008

Que représente le 1er Novembre 1954 pour la jeunesse algériennne, 58 ans après le déclenchement de la Révolution la plus marquante du siècle dernier ?
Au-delà de ce qu'écrivent les historiens et de ce que disent les politiques, le 1er Novembre a-t-il véritablement une signification pour la frange juvénile ? En effet, quoiqu'ils ne soient pas parfaitement imprégnés de l'histoire de leur pays, les jeunes que nous avons interrogés attestent tous que le Premier Novembre garde intact son sens.
« Pour moi, le 1er Novembre est l'événement le plus important dans l'histoire contemporaine de l'Algérie car il marque la fin d'une époque et le début d'une autre », a indiqué Mohamed, originaire de Tamanrasset et étudiant à l'université d'Alger.
Date symbole de l'histoire contemporaine du pays, de l'intelligence et de la maturité politique et militaire, de l'abnégation et du courage, du sacrifice et du patriotisme, le 1er Novembre reste le repère historique par excellence de notre jeunesse. Evoquer cette date pour eux, c'est évoquer une armada de combattants, de politiciens politisés et politisants et des centaines de milliers de martyrs. « Je frémis à l'évocation de cette date car cela réveille en moi un esprit révolutionnaire et quand le 1er Novembre arrive, ça me fait penser aux martyrs qui se sont sacrifiés pour qu'advienne ce jour et être ce que nous sommes aujourd'hui », a commenté Farid, un serveur dans un café à Bouzaréah.
Même s'ils ne connaissent pas beaucoup de choses sur l'histoire de l'Algérie, les jeunes rencontrés ont fait montre de beaucoup d'intérêt pour la date charnière qui a marqué à jamais l'histoire de l'Algérie.
Un étudiant rencontré à Alger n'a pas hésité à comparer les chants patriotiques de l'époque à des versets du Coran. « Quand je vois les documentaires sur la guerre d'Algérie, quand j'écoute les chants patriotiques de Farid Ali et de Moufdi Zakaria, quand j'entends parler des hommes de la trempe de Abane Ramdane ou de Krim Belkacem, cela me fait vraiment trembler et ça produit le même effet que les versets coraniques », a indiqué cet étudiant.
Pour Ghanima, étudiante en sociologie, qui regrette que les principes novembristes soient dévoyés et que l'indépendance soit confisquée, cette date constitue le premier pas vers la libération du joug colonial.
« Penser au 1er Novembre, c'est penser à tous ceux et celles qui se sont sacrifiés pour que vive l'Algérie. Pour moi, cette date symbolise la lutte, le courage, l'espoir et la dignité», a-t-elle martelé. K. A.
Que représente le 1er Novembre 1954 pour la jeunesse algériennne, 58 ans après le déclenchement de la Révolution la plus marquante du siècle dernier ?
Au-delà de ce qu'écrivent les historiens et de ce que disent les politiques, le 1er Novembre a-t-il véritablement une signification pour la frange juvénile ? En effet, quoiqu'ils ne soient pas parfaitement imprégnés de l'histoire de leur pays, les jeunes que nous avons interrogés attestent tous que le Premier Novembre garde intact son sens.
« Pour moi, le 1er Novembre est l'événement le plus important dans l'histoire contemporaine de l'Algérie car il marque la fin d'une époque et le début d'une autre », a indiqué Mohamed, originaire de Tamanrasset et étudiant à l'université d'Alger.
Date symbole de l'histoire contemporaine du pays, de l'intelligence et de la maturité politique et militaire, de l'abnégation et du courage, du sacrifice et du patriotisme, le 1er Novembre reste le repère historique par excellence de notre jeunesse. Evoquer cette date pour eux, c'est évoquer une armada de combattants, de politiciens politisés et politisants et des centaines de milliers de martyrs. « Je frémis à l'évocation de cette date car cela réveille en moi un esprit révolutionnaire et quand le 1er Novembre arrive, ça me fait penser aux martyrs qui se sont sacrifiés pour qu'advienne ce jour et être ce que nous sommes aujourd'hui », a commenté Farid, un serveur dans un café à Bouzaréah.
Même s'ils ne connaissent pas beaucoup de choses sur l'histoire de l'Algérie, les jeunes rencontrés ont fait montre de beaucoup d'intérêt pour la date charnière qui a marqué à jamais l'histoire de l'Algérie.
Un étudiant rencontré à Alger n'a pas hésité à comparer les chants patriotiques de l'époque à des versets du Coran. « Quand je vois les documentaires sur la guerre d'Algérie, quand j'écoute les chants patriotiques de Farid Ali et de Moufdi Zakaria, quand j'entends parler des hommes de la trempe de Abane Ramdane ou de Krim Belkacem, cela me fait vraiment trembler et ça produit le même effet que les versets coraniques », a indiqué cet étudiant.
Pour Ghanima, étudiante en sociologie, qui regrette que les principes novembristes soient dévoyés et que l'indépendance soit confisquée, cette date constitue le premier pas vers la libération du joug colonial.
« Penser au 1er Novembre, c'est penser à tous ceux et celles qui se sont sacrifiés pour que vive l'Algérie. Pour moi, cette date symbolise la lutte, le courage, l'espoir et la dignité», a-t-elle martelé. K. A.


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