Les parents qui ont des enfants hyperactifs s'inquiètent souvent pour l'avenir de ces derniers. Mais ils devraient aussi être vigilants sur leur propre couple : ils ont deux fois plus de risques de divorcer que les autres ! Pour en arriver à cette conclusion, des scientifiques américains ont examiné l'histoire de 282 familles qui avaient des enfants hyperactifs devenus grands (de 11 à 28 ans). Et ils ont constaté que le taux de divorce avant que l'enfant n'ait atteint ses 8 ans était de 23 % dans ces foyers. Alors que dans une population correspondant au même profil, le taux de séparation est de moins de 13 %. Pour les chercheurs, les enfants hyperactifs ne sont pas directement responsables du divorce des parents. Mais les bambins vont servir de révélateurs aux problèmes dans le couple et les exacerber. Elever un enfant avec ce trouble va en effet demander plus d'efforts et de sacrifices aux parents, risquant d'entraîner plus de crises en cas de problème relationnel. Autre hypothèse émise par les scientifiques pour expliquer ce phénomène : les problèmes d'hyperactivité sont souvent héréditaires. Si l'un des parents souffre lui-même d'hyperactivité, cela peut expliquer qu'il éprouve plus de difficultés dans le couple, entraînant fatalement plus de séparation, indépendamment de la présence de l'enfant. A noter, par ailleurs que les scientifiques constatent que la limite des 8 ans de l'enfant semble essentielle. Si les parents ont tenu jusque-là sans divorcer, c'est que le couple est solide, et ils ont ensuite statistiquement autant de risques que la population générale de se séparer. Pour les scientifiques, cette étude souligne la difficulté d'élever un enfant hyperactif. Lors du diagnostic, il serait ainsi utile de proposer aux parents un soutien psychologique. Les parents qui ont des enfants hyperactifs s'inquiètent souvent pour l'avenir de ces derniers. Mais ils devraient aussi être vigilants sur leur propre couple : ils ont deux fois plus de risques de divorcer que les autres ! Pour en arriver à cette conclusion, des scientifiques américains ont examiné l'histoire de 282 familles qui avaient des enfants hyperactifs devenus grands (de 11 à 28 ans). Et ils ont constaté que le taux de divorce avant que l'enfant n'ait atteint ses 8 ans était de 23 % dans ces foyers. Alors que dans une population correspondant au même profil, le taux de séparation est de moins de 13 %. Pour les chercheurs, les enfants hyperactifs ne sont pas directement responsables du divorce des parents. Mais les bambins vont servir de révélateurs aux problèmes dans le couple et les exacerber. Elever un enfant avec ce trouble va en effet demander plus d'efforts et de sacrifices aux parents, risquant d'entraîner plus de crises en cas de problème relationnel. Autre hypothèse émise par les scientifiques pour expliquer ce phénomène : les problèmes d'hyperactivité sont souvent héréditaires. Si l'un des parents souffre lui-même d'hyperactivité, cela peut expliquer qu'il éprouve plus de difficultés dans le couple, entraînant fatalement plus de séparation, indépendamment de la présence de l'enfant. A noter, par ailleurs que les scientifiques constatent que la limite des 8 ans de l'enfant semble essentielle. Si les parents ont tenu jusque-là sans divorcer, c'est que le couple est solide, et ils ont ensuite statistiquement autant de risques que la population générale de se séparer. Pour les scientifiques, cette étude souligne la difficulté d'élever un enfant hyperactif. Lors du diagnostic, il serait ainsi utile de proposer aux parents un soutien psychologique.