Surnommée «Mama Africa», le vrai prénom de Myriam Makeba était «Zenzi», diminutif de Uzenzile. Elle est née dans la grande ville minière de Johannesburg, le 4 mars 1932 d'une mère Swazi et d'un père Xhosa. Profondément enracinée dans la culture de sa terre natale et dotée d'une voix rare, elle chante dans le groupe The Manhattan Brothers qu'elle accompagne en tournée aux Etats-Unis en 1959. Elle est déchue de sa nationalité pour avoir participé à un film anti-apartheid « Come back to Africa » et est naturalisée guinéenne en 1960. Une dizaine de pays lui offrent la citoyenneté honoraire dont la France. L'Algérie lui offre sa nationalité en 1969 et la France en 1990. Son plus grand succès «Pata Pata» date de 1956 et il lui fait faire le tour du monde. Durant 31 ans d'exil, elle combat le racisme sous toutes ses formes. En 1966, Makeba devient la première femme noire à recevoir un Grammy Award pour son disque An evening with Harry Belafonte and Miriam Makeba.. En 1987 elle collabore avec Paul Simon dans l'album «Graceland». Puis, elle publie son autobiographie, Makeba : My Story. Son mariage en 1969 avec le militant des droits civils afro-américain Stokely Carmichael, chef des Black Panthers, lui cause des ennuis aux Etats-Unis. Elle s'exile à nouveau et s'installe en Guinée. Elle est décorée par la France au titre de Commandeur des Arts et Lettres en 1985. Mais la mort, cette même année, de sa fille unique, Bongi, à l'âge de 36 ans, et les ennuis d'argent, plongent la chanteuse dans la dépression. En 1987, alors qu'elle vit en Belgique, elle connaît un nouveau succès mondial en participant à l'album Graceland de Paul Simon. Dès sa libération en 1990, Nelson Mandela la persuade de rentrer en Afrique du Sud. En 1992, elle interprète avec beaucoup de sensibilité le rôle de la mère (Angelina) dans le film «Sarafina»! sur les émeutes des collégiens de Soweto en 1976. En 2002, elle partage le Polar «Music Prize» avec Sofia Gubaidulina. Elle décède donc en 2008 en Italie des suites d'un malaise, à l'issue d'un concert de soutien à l'écrivain Roberto Saviano. Surnommée «Mama Africa», le vrai prénom de Myriam Makeba était «Zenzi», diminutif de Uzenzile. Elle est née dans la grande ville minière de Johannesburg, le 4 mars 1932 d'une mère Swazi et d'un père Xhosa. Profondément enracinée dans la culture de sa terre natale et dotée d'une voix rare, elle chante dans le groupe The Manhattan Brothers qu'elle accompagne en tournée aux Etats-Unis en 1959. Elle est déchue de sa nationalité pour avoir participé à un film anti-apartheid « Come back to Africa » et est naturalisée guinéenne en 1960. Une dizaine de pays lui offrent la citoyenneté honoraire dont la France. L'Algérie lui offre sa nationalité en 1969 et la France en 1990. Son plus grand succès «Pata Pata» date de 1956 et il lui fait faire le tour du monde. Durant 31 ans d'exil, elle combat le racisme sous toutes ses formes. En 1966, Makeba devient la première femme noire à recevoir un Grammy Award pour son disque An evening with Harry Belafonte and Miriam Makeba.. En 1987 elle collabore avec Paul Simon dans l'album «Graceland». Puis, elle publie son autobiographie, Makeba : My Story. Son mariage en 1969 avec le militant des droits civils afro-américain Stokely Carmichael, chef des Black Panthers, lui cause des ennuis aux Etats-Unis. Elle s'exile à nouveau et s'installe en Guinée. Elle est décorée par la France au titre de Commandeur des Arts et Lettres en 1985. Mais la mort, cette même année, de sa fille unique, Bongi, à l'âge de 36 ans, et les ennuis d'argent, plongent la chanteuse dans la dépression. En 1987, alors qu'elle vit en Belgique, elle connaît un nouveau succès mondial en participant à l'album Graceland de Paul Simon. Dès sa libération en 1990, Nelson Mandela la persuade de rentrer en Afrique du Sud. En 1992, elle interprète avec beaucoup de sensibilité le rôle de la mère (Angelina) dans le film «Sarafina»! sur les émeutes des collégiens de Soweto en 1976. En 2002, elle partage le Polar «Music Prize» avec Sofia Gubaidulina. Elle décède donc en 2008 en Italie des suites d'un malaise, à l'issue d'un concert de soutien à l'écrivain Roberto Saviano.