Une cinquantaine de familles habitant des immeubles menaçant ruine à Bab El Oued ont fait l'objet, avant-hier, d'une opération de relogement dans de nouvelles habitations sises à Zéralda et à Ain Benian, et ce, sur instruction du wali-délégué de Bab El Oued. C'est ce que nous a confirmé, hier, une source proche de l'APC de Bab El-Oued. Cette opération intervient après le drame qui a coûté la vie à un citoyen de 40 ans, qui a succombé à ses blessures, suite à l'effondrement des dalles du cinquième au deuxième étage de l'immeuble sis au 9, rue Mohamed Ichallalen (ex-Jean-Jaurès). Cette mesure de relogement a concerné 56 familles dont 14 de l'immeuble effondréet 11 familles habitant un immeuble vétuste de l'avenue Abderahmane Mira. Ces dernières auraient refusé de quitter les lieux sous prétexte que «les appartements qu'on leur a affectés sont exigus par rapport aux logements qu'ils occupaient auparavant». Des moyens logistiques nécessaires ont été mis en œuvre par les autorités locales, à savoir une dizaine de camions pour le déménagement des familles, soit 1 camion par famille, selon notre source. Il faut dire que des centaines de familles, pour ne pas dire des milliers, à Alger particulièrement, habitent toujours dans des immeubles classés «rouge» suite au séisme de 2003 et aux différentes inondations. Un risque qui angoisse les habitants vu l'état de leurs immeubles, en attendant un véritable plan d'action pour les réhabiliter. Les demandes de relogement et les cris de détresse des familles fusent de partout. Pour rappel, 22.000 logements dans la capitale sont jugés vétustes, selon des experts architectes, qui estiment qu'ils peuvent s'écrouler à tout moment, à la moindre secousse tellurique, affaissement du sol ou encore lors de fortes intempéries. La plupart de ces bâtisses datant de l'ère coloniale. Leur restauration risque de ne jamais avoir lieu, car plusieurs d'entre elles relèvent des biens privés. Les wilayas d'Alger, Oran, Constantine et Annaba sont les plus touchées par le problème des habitations précaires. Des morts et des blessés, à cause de l'effondrement de vieilles bâtisses, ont été enregistrés durant ces dernières années. Mais une question s'impose : faudra-t-il attendre une autre catastrophe pour que les autorités locales procèdent une fois pour toutes à une opération de démolition de vieilles bâtisses ? D'ailleurs, l'hiver est à nos portes, une saison qui connaît de grands changements climatiques. En effet, des pluies diluviennes s'abattent, ces jours-ci, sur le territoire national, particulièrement sur la capitale, ce qui crée un climat de panique parmi les citoyens qui habitent dans des conditions déplorable. A. B. Une cinquantaine de familles habitant des immeubles menaçant ruine à Bab El Oued ont fait l'objet, avant-hier, d'une opération de relogement dans de nouvelles habitations sises à Zéralda et à Ain Benian, et ce, sur instruction du wali-délégué de Bab El Oued. C'est ce que nous a confirmé, hier, une source proche de l'APC de Bab El-Oued. Cette opération intervient après le drame qui a coûté la vie à un citoyen de 40 ans, qui a succombé à ses blessures, suite à l'effondrement des dalles du cinquième au deuxième étage de l'immeuble sis au 9, rue Mohamed Ichallalen (ex-Jean-Jaurès). Cette mesure de relogement a concerné 56 familles dont 14 de l'immeuble effondréet 11 familles habitant un immeuble vétuste de l'avenue Abderahmane Mira. Ces dernières auraient refusé de quitter les lieux sous prétexte que «les appartements qu'on leur a affectés sont exigus par rapport aux logements qu'ils occupaient auparavant». Des moyens logistiques nécessaires ont été mis en œuvre par les autorités locales, à savoir une dizaine de camions pour le déménagement des familles, soit 1 camion par famille, selon notre source. Il faut dire que des centaines de familles, pour ne pas dire des milliers, à Alger particulièrement, habitent toujours dans des immeubles classés «rouge» suite au séisme de 2003 et aux différentes inondations. Un risque qui angoisse les habitants vu l'état de leurs immeubles, en attendant un véritable plan d'action pour les réhabiliter. Les demandes de relogement et les cris de détresse des familles fusent de partout. Pour rappel, 22.000 logements dans la capitale sont jugés vétustes, selon des experts architectes, qui estiment qu'ils peuvent s'écrouler à tout moment, à la moindre secousse tellurique, affaissement du sol ou encore lors de fortes intempéries. La plupart de ces bâtisses datant de l'ère coloniale. Leur restauration risque de ne jamais avoir lieu, car plusieurs d'entre elles relèvent des biens privés. Les wilayas d'Alger, Oran, Constantine et Annaba sont les plus touchées par le problème des habitations précaires. Des morts et des blessés, à cause de l'effondrement de vieilles bâtisses, ont été enregistrés durant ces dernières années. Mais une question s'impose : faudra-t-il attendre une autre catastrophe pour que les autorités locales procèdent une fois pour toutes à une opération de démolition de vieilles bâtisses ? D'ailleurs, l'hiver est à nos portes, une saison qui connaît de grands changements climatiques. En effet, des pluies diluviennes s'abattent, ces jours-ci, sur le territoire national, particulièrement sur la capitale, ce qui crée un climat de panique parmi les citoyens qui habitent dans des conditions déplorable. A. B.