Pour les instances internationales, l'Algérie tarde encore à lever des réserves émises depuis 2005 par le Comité des droits de l'enfant des Nations unies, suite au rapport présenté par l'Algérie à la 40e session des Nations unies. Pour les instances internationales, l'Algérie tarde encore à lever des réserves émises depuis 2005 par le Comité des droits de l'enfant des Nations unies, suite au rapport présenté par l'Algérie à la 40e session des Nations unies. En matière de protection de l'enfance, l'Algérie accumule les retards et peine à enregistrer les moindres avancées notables. Ce constat amer est dressé par l'ensemble des acteurs du milieu associatif engagés dans la lutte pour la protection des droits de l'enfant dans notre pays. Même pour les instances internationales, l'Algérie tarde encore à lever des réserves émises depuis 2005 par le Comité des droits de l'enfant des Nations unies, suite au rapport présenté par l'Algérie à la 40e session des Nations unies. «Nous sommes très en retard par rapport aux autres pays du monde dans la lutte contre les violences à l'égard des enfants. Notre législation doit absolument se renforcer et des mécanismes de protection de l'enfant doivent être mis en œuvre car dans notre pays, l'enfant subit plusieurs violences et ce depuis la décennie noire », relève à cet effet Abderrahmane Arrar, président du réseau NADA, Réseau algérien pour la défense des droits des enfants. Selon notre interlocuteur, dont le réseau a ouvert un numéro vert (30 33) à la disposition des enfants victimes de violences et de maltraitances, les enfants en danger moral sont de plus en plus nombreux en Algérie. Abus sexuels, maltraitances des parents, déscolarisation et travail précoce, nombreux sont en réalité les maux qui terrassent l'enfance dans notre pays. Ainsi, pour le président du Réseau NADA, il est impératif de tendre une oreille attentive à cette frange fragile de la société. A cet égard, l'on précise que rares sont les centres d'écoute mis à la disposition des enfants même si l'expérience du numéro vert du réseau NADA s'est avérée très fructueuse. « Grâce à notre numéro vert, nous avons pu recevoir plus de 1.000 appels depuis le mois de mai, date de son entrée en service. Nous avons également pris en charge des centaines de cas. Mais, malheureusement, nous avons remarqué que les victimes, les mères, notamment, qui nous appellent le plus souvent pour dénoncer les sévices exercés sur leurs enfants, ignorent toujours ce que le cadre juridique prévoit dans ces situations », explique encore Abderrahmane Arrar. Dans ce sens, plusieurs autres interlocuteurs et spécialistes du domaine, ont mis en exergue la quasi absence d'un accompagnement juridique des enfants victimes de toutes sortes de violences en Algérie. En vérité, les mouvements de la société civile montent ces derniers temps au créneau pour dénoncer la lenteur de la justice dans les affaires de maltraitance physique et morale des enfants. Il faut savoir, à ce sujet, que le code national de protection de l'enfance élaboré par le ministère de la justice en collaboration avec le mouvement associatif n'a toujours pas été discuté à l'APN pour permettre son adoption officielle. Visant à mettre en place un mécanisme de protection des enfants contre toute forme de violence, de mauvais traitement, de sévices et de négligence, ce code est encore au stade de projet depuis 2005. Aujourd'hui encore, la législation nationale n'est pas en totale conformité avec les principes et dispositions de la Convention internationale des droits des enfants, pourtant ratifiée par l'Algérie. Quant à la stratégie nationale de la protection de l'enfant élaborée par le ministère de la Famille et de la condition féminine, l'on constate que sa mise en œuvre sur le terrain n'est toujours pas effective. En définitive, le résultat est là, triste et dramatique; il s'étale régulièrement et atrocement dans les colonnes des journaux poussés à faire dans la chronique des enlèvements, des viols, et des enfants jetés dans les puits ou dans les décharges publiques. Jusqu'à quand ? S. A. En matière de protection de l'enfance, l'Algérie accumule les retards et peine à enregistrer les moindres avancées notables. Ce constat amer est dressé par l'ensemble des acteurs du milieu associatif engagés dans la lutte pour la protection des droits de l'enfant dans notre pays. Même pour les instances internationales, l'Algérie tarde encore à lever des réserves émises depuis 2005 par le Comité des droits de l'enfant des Nations unies, suite au rapport présenté par l'Algérie à la 40e session des Nations unies. «Nous sommes très en retard par rapport aux autres pays du monde dans la lutte contre les violences à l'égard des enfants. Notre législation doit absolument se renforcer et des mécanismes de protection de l'enfant doivent être mis en œuvre car dans notre pays, l'enfant subit plusieurs violences et ce depuis la décennie noire », relève à cet effet Abderrahmane Arrar, président du réseau NADA, Réseau algérien pour la défense des droits des enfants. Selon notre interlocuteur, dont le réseau a ouvert un numéro vert (30 33) à la disposition des enfants victimes de violences et de maltraitances, les enfants en danger moral sont de plus en plus nombreux en Algérie. Abus sexuels, maltraitances des parents, déscolarisation et travail précoce, nombreux sont en réalité les maux qui terrassent l'enfance dans notre pays. Ainsi, pour le président du Réseau NADA, il est impératif de tendre une oreille attentive à cette frange fragile de la société. A cet égard, l'on précise que rares sont les centres d'écoute mis à la disposition des enfants même si l'expérience du numéro vert du réseau NADA s'est avérée très fructueuse. « Grâce à notre numéro vert, nous avons pu recevoir plus de 1.000 appels depuis le mois de mai, date de son entrée en service. Nous avons également pris en charge des centaines de cas. Mais, malheureusement, nous avons remarqué que les victimes, les mères, notamment, qui nous appellent le plus souvent pour dénoncer les sévices exercés sur leurs enfants, ignorent toujours ce que le cadre juridique prévoit dans ces situations », explique encore Abderrahmane Arrar. Dans ce sens, plusieurs autres interlocuteurs et spécialistes du domaine, ont mis en exergue la quasi absence d'un accompagnement juridique des enfants victimes de toutes sortes de violences en Algérie. En vérité, les mouvements de la société civile montent ces derniers temps au créneau pour dénoncer la lenteur de la justice dans les affaires de maltraitance physique et morale des enfants. Il faut savoir, à ce sujet, que le code national de protection de l'enfance élaboré par le ministère de la justice en collaboration avec le mouvement associatif n'a toujours pas été discuté à l'APN pour permettre son adoption officielle. Visant à mettre en place un mécanisme de protection des enfants contre toute forme de violence, de mauvais traitement, de sévices et de négligence, ce code est encore au stade de projet depuis 2005. Aujourd'hui encore, la législation nationale n'est pas en totale conformité avec les principes et dispositions de la Convention internationale des droits des enfants, pourtant ratifiée par l'Algérie. Quant à la stratégie nationale de la protection de l'enfant élaborée par le ministère de la Famille et de la condition féminine, l'on constate que sa mise en œuvre sur le terrain n'est toujours pas effective. En définitive, le résultat est là, triste et dramatique; il s'étale régulièrement et atrocement dans les colonnes des journaux poussés à faire dans la chronique des enlèvements, des viols, et des enfants jetés dans les puits ou dans les décharges publiques. Jusqu'à quand ? S. A.