La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) entamera "très bientôt" la généralisation, dans tous les postes de police du pays, des équipes spécialisées dans la lutte contre la contrefaçon. La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) entamera "très bientôt" la généralisation, dans tous les postes de police du pays, des équipes spécialisées dans la lutte contre la contrefaçon. C'est désormais une vérité incontestable. La contrefaçon connaît une ampleur considérable en Algérie, autant sur le marché parallèle que formel. Le fléau, très lucratif aux yeux des cercles mafieux, touche plus particulièrement les secteurs des cosmétiques et de la pièce automobile, causant ainsi un préjudice économique qui reste immense et induisant des conséquences qui peuvent s'avérer dramatiques pour de nombreux opérateurs étrangers et nationaux. Ces derniers réclament par ailleurs le droit à la propriété intellectuelle et à la préservation de leurs produits, marques et griffes de la contrefaçon. Pour cela, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) entamera "très bientôt" la généralisation, dans tous les postes de police du pays, des équipes spécialisées dans la lutte contre la contrefaçon. C'est du moins ce que le directeur général de la police judiciaire, M. Rabah Ladadj, a indiqué lors de la cérémonie de clôture de la deuxième session de formation sur la lutte contre l'atteinte à la propriété intellectuelle. Ainsi, il est question plus précisément de généraliser "l'expérience des équipes spécialisées dans la lutte contre la contrefaçon, entamée dans certaines wilayas", aux équipes économiques et financières au niveau de tous les postes de police du pays. Cette démarche, explique le directeur de la police judiciaire, émane de "la conviction de la Sûreté nationale de l'importance de ces actions au regard de l'ampleur de ce type de crime organisé qui requiert une réflexion profonde et une coopération intense avec les différents acteurs concernés, dans le cadre d'une stratégie préventive dans le but de mettre un terme à ce phénomène". D'autre part, avec le développement de l'investissement national et l'intention de l'Algérie d'adhérer à l'Organisation mondiale du commerce (OMC), a poursuivi M. Ladadj, la lutte contre la contrefaçon est devenue une "nécessité absolue". Il faut savoir à ce sujet que notre pays occupe désormais, dans le triste palmarès de la contrefaçon, la 9ème place mondiale. Les experts considèrent que les causes du boom de ce fléau sont avant tout l'ouverture du pays dans les années 1990 sur le marché extérieur et l'absence de culture commerciale chez plusieurs de nos importateurs qui, souvent, achètent à l'extérieur des produits sans discernement et à bas prix. Cependant, les responsables des services de sécurité reconnaissent à demi-mot qu'une bonne partie des produits contrefaits sont produits localement par des industriels véreux qui échappent à tout contrôle. Il existe même sur le territoire national des «filières spécialisées dans la fabrication de vignettes, voire de notices d'emploi de médicaments contrefaits, sans aucun scrupule pour la santé des citoyens», nous a-t-on précisé. Sur un autre registre, ceux qui font dans ce commerce juteux proposent généralement ces produits contrefaits à des prix très bas, ce qui leur permet d'ailleurs d'en écouler une grande quantité. A Alger, plus précisément à Laâkiba, à la rue de Chartres ou à El-Hamiz, force est de constater que les produits contrefaits se vendent à la pelle. C'est le cas aussi dans la majorité des grandes villes comme Constantine, dans les ruelles de la vieille Souika, et à Oran, à M'dina Jdida. Dans ces marchés, on trouve toutes les marques, les vraies comme celles imitées. Et même pour cette dernière catégorie, la qualité de la copie diffère et donc le prix aussi. Et l'on trouve de tout : Nike, Lacoste, Adidas, Cartier, Puma… Et si des baskets Nike, des vrais, selon la génération, sont cédées à 12.000 dinars, leur imitation est accessible rien que pour 4.000 à 5.000 dinars. Et l'enthousiasme de nos citoyens pour ces produits n'est plus à prouver, notamment à la veille d'une fête comme l'Aïd. C'est dire enfin que l'action de ces nouvelles équipes spécialisées sera réellement périlleuse avec des consommateurs si habitués à la contrefaçon. S. A. C'est désormais une vérité incontestable. La contrefaçon connaît une ampleur considérable en Algérie, autant sur le marché parallèle que formel. Le fléau, très lucratif aux yeux des cercles mafieux, touche plus particulièrement les secteurs des cosmétiques et de la pièce automobile, causant ainsi un préjudice économique qui reste immense et induisant des conséquences qui peuvent s'avérer dramatiques pour de nombreux opérateurs étrangers et nationaux. Ces derniers réclament par ailleurs le droit à la propriété intellectuelle et à la préservation de leurs produits, marques et griffes de la contrefaçon. Pour cela, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) entamera "très bientôt" la généralisation, dans tous les postes de police du pays, des équipes spécialisées dans la lutte contre la contrefaçon. C'est du moins ce que le directeur général de la police judiciaire, M. Rabah Ladadj, a indiqué lors de la cérémonie de clôture de la deuxième session de formation sur la lutte contre l'atteinte à la propriété intellectuelle. Ainsi, il est question plus précisément de généraliser "l'expérience des équipes spécialisées dans la lutte contre la contrefaçon, entamée dans certaines wilayas", aux équipes économiques et financières au niveau de tous les postes de police du pays. Cette démarche, explique le directeur de la police judiciaire, émane de "la conviction de la Sûreté nationale de l'importance de ces actions au regard de l'ampleur de ce type de crime organisé qui requiert une réflexion profonde et une coopération intense avec les différents acteurs concernés, dans le cadre d'une stratégie préventive dans le but de mettre un terme à ce phénomène". D'autre part, avec le développement de l'investissement national et l'intention de l'Algérie d'adhérer à l'Organisation mondiale du commerce (OMC), a poursuivi M. Ladadj, la lutte contre la contrefaçon est devenue une "nécessité absolue". Il faut savoir à ce sujet que notre pays occupe désormais, dans le triste palmarès de la contrefaçon, la 9ème place mondiale. Les experts considèrent que les causes du boom de ce fléau sont avant tout l'ouverture du pays dans les années 1990 sur le marché extérieur et l'absence de culture commerciale chez plusieurs de nos importateurs qui, souvent, achètent à l'extérieur des produits sans discernement et à bas prix. Cependant, les responsables des services de sécurité reconnaissent à demi-mot qu'une bonne partie des produits contrefaits sont produits localement par des industriels véreux qui échappent à tout contrôle. Il existe même sur le territoire national des «filières spécialisées dans la fabrication de vignettes, voire de notices d'emploi de médicaments contrefaits, sans aucun scrupule pour la santé des citoyens», nous a-t-on précisé. Sur un autre registre, ceux qui font dans ce commerce juteux proposent généralement ces produits contrefaits à des prix très bas, ce qui leur permet d'ailleurs d'en écouler une grande quantité. A Alger, plus précisément à Laâkiba, à la rue de Chartres ou à El-Hamiz, force est de constater que les produits contrefaits se vendent à la pelle. C'est le cas aussi dans la majorité des grandes villes comme Constantine, dans les ruelles de la vieille Souika, et à Oran, à M'dina Jdida. Dans ces marchés, on trouve toutes les marques, les vraies comme celles imitées. Et même pour cette dernière catégorie, la qualité de la copie diffère et donc le prix aussi. Et l'on trouve de tout : Nike, Lacoste, Adidas, Cartier, Puma… Et si des baskets Nike, des vrais, selon la génération, sont cédées à 12.000 dinars, leur imitation est accessible rien que pour 4.000 à 5.000 dinars. Et l'enthousiasme de nos citoyens pour ces produits n'est plus à prouver, notamment à la veille d'une fête comme l'Aïd. C'est dire enfin que l'action de ces nouvelles équipes spécialisées sera réellement périlleuse avec des consommateurs si habitués à la contrefaçon. S. A.