Berthold Breid, représentant de Renewables Academy (Renac), a estimé que le vide juridique régissant l'investissement des énergies renouvelables freine les investisseurs étrangers. Berthold Breid, représentant de Renewables Academy (Renac), a estimé que le vide juridique régissant l'investissement des énergies renouvelables freine les investisseurs étrangers. L'absence de cadre législatif pour l'investissement dans le domaine des énergies renouvelables a constitué le sujet central des travaux d'un séminaire algéro-allemand sur les énergies renouvelables, notamment solaire. Ces travaux se sont ouverts dimanche à Alger en présence de nombreux représentants d'entreprises, d'organismes et experts des deux pays. Berthold Breid, représentant de Renewables Academy (Renac), a estimé que le vide juridique régissant l'investissement des énergies renouvelables freine les investisseurs étrangers. Le prix de commercialisation n'est pas fixé à en croire les propos de ces spécialistes allemands. C'est vers le début des années 2000 que l'Etat algérien a commencé à manifester un intérêt réel envers les énergies nouvelles. Plusieurs lois ont été promulguées pour les promouvoir. Il existe en tout cinq lois qui se réfèrent à la promotion des énergies renouvelables plus un décret stipulant la diversification de la production de l'électricité, selon Salim Kehal, chercheur au sein du Centre des énergies renouvelables (CDER). «Si les lois existent, les textes qui les accompagnent sont absents», a fait savoir ce spécialiste. Une loi sans textes ne sert pas à grand-chose. L'absence de texte a généré l'absence d'investissement. «C'est le dessert complet», a dit M. Kehal pour qualifier la situation des investissements dans ce créneau. Ainsi, si l'Etat aspire à développer ce type d'énergie en Algérie, il est nécessaire de développer la législation qui la régit. Les énergies renouvelables sont un créneau flambant neuf en Algérie. L'investissement dans un tel créneau constitue une aventure pour n'importe quel investisseur. «Le marché de ces énergies n'existe pas encore en Algérie. On ne peut s'aventurer et produire quelque chose si on n'est pas sûr du marché», a fait savoir un investisseur espagnol présent à la quatrième Exposition algérienne sur le pétrole et le gaz. «De plus, il est important d'être connecté au réseau de l'électricité » a ajouté M. Breid. Cette connexion n'est pas disponible à l'heure actuelle. La coopération entre les Allemands, leaders mondiaux dans le domaine, débute à peine. Le transfert du savoir-faire allemand risque de prendre des années. La maîtrise de la technologie n'est pas à portée de main pour les Algériens aujourd'hui. En plus de l'expertise, l'Algérie compte aussi sur l'Allemagne pour l'importation de ces équipements. Sur ce volet, le président de la Chambre algéro-allemande du commerce et de l'industrie, Andreas Hergenrother a estimé que «la qualité allemande est reconnue à travers le monde entier, mais que le prix de cette qualité est très élevé». Il a cependant déclaré que «la qualité se paye. Mais à moyen et long terme ces prix se justifient comparés aux produits bon marché». L. B. L'absence de cadre législatif pour l'investissement dans le domaine des énergies renouvelables a constitué le sujet central des travaux d'un séminaire algéro-allemand sur les énergies renouvelables, notamment solaire. Ces travaux se sont ouverts dimanche à Alger en présence de nombreux représentants d'entreprises, d'organismes et experts des deux pays. Berthold Breid, représentant de Renewables Academy (Renac), a estimé que le vide juridique régissant l'investissement des énergies renouvelables freine les investisseurs étrangers. Le prix de commercialisation n'est pas fixé à en croire les propos de ces spécialistes allemands. C'est vers le début des années 2000 que l'Etat algérien a commencé à manifester un intérêt réel envers les énergies nouvelles. Plusieurs lois ont été promulguées pour les promouvoir. Il existe en tout cinq lois qui se réfèrent à la promotion des énergies renouvelables plus un décret stipulant la diversification de la production de l'électricité, selon Salim Kehal, chercheur au sein du Centre des énergies renouvelables (CDER). «Si les lois existent, les textes qui les accompagnent sont absents», a fait savoir ce spécialiste. Une loi sans textes ne sert pas à grand-chose. L'absence de texte a généré l'absence d'investissement. «C'est le dessert complet», a dit M. Kehal pour qualifier la situation des investissements dans ce créneau. Ainsi, si l'Etat aspire à développer ce type d'énergie en Algérie, il est nécessaire de développer la législation qui la régit. Les énergies renouvelables sont un créneau flambant neuf en Algérie. L'investissement dans un tel créneau constitue une aventure pour n'importe quel investisseur. «Le marché de ces énergies n'existe pas encore en Algérie. On ne peut s'aventurer et produire quelque chose si on n'est pas sûr du marché», a fait savoir un investisseur espagnol présent à la quatrième Exposition algérienne sur le pétrole et le gaz. «De plus, il est important d'être connecté au réseau de l'électricité » a ajouté M. Breid. Cette connexion n'est pas disponible à l'heure actuelle. La coopération entre les Allemands, leaders mondiaux dans le domaine, débute à peine. Le transfert du savoir-faire allemand risque de prendre des années. La maîtrise de la technologie n'est pas à portée de main pour les Algériens aujourd'hui. En plus de l'expertise, l'Algérie compte aussi sur l'Allemagne pour l'importation de ces équipements. Sur ce volet, le président de la Chambre algéro-allemande du commerce et de l'industrie, Andreas Hergenrother a estimé que «la qualité allemande est reconnue à travers le monde entier, mais que le prix de cette qualité est très élevé». Il a cependant déclaré que «la qualité se paye. Mais à moyen et long terme ces prix se justifient comparés aux produits bon marché». L. B.