Les habitants de la cité 450 logements de Draria, sise au lieu dit Daboussi, ont vécu jeudi dernier de graves incidents lorsque vers 22h30, un groupe d'une vingtaine d'individus cagoulés, armés de couteaux, d'épées, de haches et de barres de fer, ont tenté de mener une incursion dans la cité, selon les témoignages des habitants. Ces agresseurs, non identifiés, sont venus venger un des leurs, selon notre interlocuteur, qui a été mordu par le chien du gardien du parking quelques jours auparavant lorsqu'il avait essayé de pénétrer dans le parking avec quelques-uns de ses acolytes pour tenter de casser et de voler les voitures des locataires. Le chien du gardien de parking avait repéré la présence d'individus avant que son maître ne le pousse à leur poursuite. L'animal réussit à mordre l'un d'entre eux à la cuisse alors que les autres ont réussi à prendre la fuite, raconte le gardien du parking aux habitants. Jeudi après-midi, vers 14h, une jeune fille habitant la cité se fait agresser par un individu qui lui subtilise son téléphone portable et son sac. «Ce n'est pas la première fois que les jeunes filles du quartier se font agresser et voler» raconte Amine, un jeune habitant de la cité, commercial dans une boîte privée. «Depuis qu'on habite cette cité, soit depuis septembre lorsque les autorités nous avaient chassés de nos logements au port d'Alger, presque chaque semaine, une jeune fille est agressée. On n'a ni éclairage public ni taxi-bus. On est obligé de marcher trois kilomètres avant d'atteindre la ville d'El-Achour. Et comme les journées sont courtes en cette saison d'hiver, on se fait toujours du souci : comment les jeunes filles allaient rentrer chez elles. » Ainsi, jeudi soir, vers 23h, un groupe de jeunes cagoulés est venu. Les agresseurs ont d'abord poignardé avec sept coups de couteau un jeune qui était debout devant sa voiture, raconte notre témoin, avant de s'en prendre au gardien du parking lequel a été balafré par un coup d'épée au visage. Les assaillants prennent alors la fuite dans la forêt qui jouxte la cité des 450 logements. «Vendredi matin, poursuit Amine, un officier de la sûreté de daïra en civil est venu avec quelques fiches qu'il nous a montrées. On a reconnu quelques, uns qui habitent dans les bidonvilles non loin de notre cité. Il a recommandé de faire une pétition qu'on doit transmettre au procureur de la République lui expliquant dans le détail ce qui s'est passé ». En attendant, les jeunes du quartier assurent la garde, mais jusqu'à quand ? A. A. Les habitants de la cité 450 logements de Draria, sise au lieu dit Daboussi, ont vécu jeudi dernier de graves incidents lorsque vers 22h30, un groupe d'une vingtaine d'individus cagoulés, armés de couteaux, d'épées, de haches et de barres de fer, ont tenté de mener une incursion dans la cité, selon les témoignages des habitants. Ces agresseurs, non identifiés, sont venus venger un des leurs, selon notre interlocuteur, qui a été mordu par le chien du gardien du parking quelques jours auparavant lorsqu'il avait essayé de pénétrer dans le parking avec quelques-uns de ses acolytes pour tenter de casser et de voler les voitures des locataires. Le chien du gardien de parking avait repéré la présence d'individus avant que son maître ne le pousse à leur poursuite. L'animal réussit à mordre l'un d'entre eux à la cuisse alors que les autres ont réussi à prendre la fuite, raconte le gardien du parking aux habitants. Jeudi après-midi, vers 14h, une jeune fille habitant la cité se fait agresser par un individu qui lui subtilise son téléphone portable et son sac. «Ce n'est pas la première fois que les jeunes filles du quartier se font agresser et voler» raconte Amine, un jeune habitant de la cité, commercial dans une boîte privée. «Depuis qu'on habite cette cité, soit depuis septembre lorsque les autorités nous avaient chassés de nos logements au port d'Alger, presque chaque semaine, une jeune fille est agressée. On n'a ni éclairage public ni taxi-bus. On est obligé de marcher trois kilomètres avant d'atteindre la ville d'El-Achour. Et comme les journées sont courtes en cette saison d'hiver, on se fait toujours du souci : comment les jeunes filles allaient rentrer chez elles. » Ainsi, jeudi soir, vers 23h, un groupe de jeunes cagoulés est venu. Les agresseurs ont d'abord poignardé avec sept coups de couteau un jeune qui était debout devant sa voiture, raconte notre témoin, avant de s'en prendre au gardien du parking lequel a été balafré par un coup d'épée au visage. Les assaillants prennent alors la fuite dans la forêt qui jouxte la cité des 450 logements. «Vendredi matin, poursuit Amine, un officier de la sûreté de daïra en civil est venu avec quelques fiches qu'il nous a montrées. On a reconnu quelques, uns qui habitent dans les bidonvilles non loin de notre cité. Il a recommandé de faire une pétition qu'on doit transmettre au procureur de la République lui expliquant dans le détail ce qui s'est passé ». En attendant, les jeunes du quartier assurent la garde, mais jusqu'à quand ? A. A.