Près de 74% de la population d'Alger est actuellement alimentée 24h/24 en eau potable, alors que la distribution ne dépassait pas les 16% il y a plus deux ans, a indiqué, hier à Alger, M. Jean-Marc Jahn, le directeur général de la Société des eaux et d'assainissement d'Alger (SEAAL), qui intervenait sur le thème "Un partenaire public-privé innovant dans le domaine de l'environnement : le contrat de management de la SEAAL". En effet, la qualité de l'eau distribuée aux foyers de la capitale est désormais conforme aux standards internationaux et n'a rien à envier aux eaux potables des grands services des eaux internationaux, a précisé M. Jahn, lors des Journées technologiques françaises tenues depuis samedi au Palais des Nations. Par ailleurs, Le DG de la SEAAL a déploré que sur les 450.000 clients, au moins 150.000 ne sont pas encore comptabilisés, ce qui implique un manque à gagner important. "Ces 150.000 potentiels clients, qui ne sont pas motivés pour la plupart à rationaliser l'eau, sont enregistrés notamment au niveau des nouvelles agglomérations ou bien ce sont des cas de fraude", a-t-il ajouté. D'un autre côté, M. Jahn a fait savoir que 100.000 compteurs seront renouvelés annuellement à Alger, indiquant que l'année 2011 sera la date butoir pour couvrir tout le périmètre de la capitale. Evoquant la tarification de l'eau potable, le DG de la SEAAL a rappelé que c'est l'Etat algérien qui détermine les tarifs. S'agissant de la gestion du réseau de l'assainissement des eaux usées, il a relevé l'ouverture de 7 plages du littoral algérois grâce à une meilleure gestion des eaux usées. "Nous travaillons beaucoup pour incarner les progrès de la SEAAL de façon partagée entre la partie publique et celle prestataire privée", a-t-il dit, soulignant une mobilisation volontariste et coordonnée des différents acteurs. M. Jahn a relevé l'importance de trouver un terrain d'entente commun pour mesurer efficacement le déploiement de ce contrat. Il a néanmoins considéré la durée du contrat de management d'"extrêmement courte". A signaler enfin que la SEAAL a été officiellement chargée depuis le 1er mars 2006 de la gestion déléguée des eaux de la wilaya d'Alger pour une durée de cinq ans. A. B. Près de 74% de la population d'Alger est actuellement alimentée 24h/24 en eau potable, alors que la distribution ne dépassait pas les 16% il y a plus deux ans, a indiqué, hier à Alger, M. Jean-Marc Jahn, le directeur général de la Société des eaux et d'assainissement d'Alger (SEAAL), qui intervenait sur le thème "Un partenaire public-privé innovant dans le domaine de l'environnement : le contrat de management de la SEAAL". En effet, la qualité de l'eau distribuée aux foyers de la capitale est désormais conforme aux standards internationaux et n'a rien à envier aux eaux potables des grands services des eaux internationaux, a précisé M. Jahn, lors des Journées technologiques françaises tenues depuis samedi au Palais des Nations. Par ailleurs, Le DG de la SEAAL a déploré que sur les 450.000 clients, au moins 150.000 ne sont pas encore comptabilisés, ce qui implique un manque à gagner important. "Ces 150.000 potentiels clients, qui ne sont pas motivés pour la plupart à rationaliser l'eau, sont enregistrés notamment au niveau des nouvelles agglomérations ou bien ce sont des cas de fraude", a-t-il ajouté. D'un autre côté, M. Jahn a fait savoir que 100.000 compteurs seront renouvelés annuellement à Alger, indiquant que l'année 2011 sera la date butoir pour couvrir tout le périmètre de la capitale. Evoquant la tarification de l'eau potable, le DG de la SEAAL a rappelé que c'est l'Etat algérien qui détermine les tarifs. S'agissant de la gestion du réseau de l'assainissement des eaux usées, il a relevé l'ouverture de 7 plages du littoral algérois grâce à une meilleure gestion des eaux usées. "Nous travaillons beaucoup pour incarner les progrès de la SEAAL de façon partagée entre la partie publique et celle prestataire privée", a-t-il dit, soulignant une mobilisation volontariste et coordonnée des différents acteurs. M. Jahn a relevé l'importance de trouver un terrain d'entente commun pour mesurer efficacement le déploiement de ce contrat. Il a néanmoins considéré la durée du contrat de management d'"extrêmement courte". A signaler enfin que la SEAAL a été officiellement chargée depuis le 1er mars 2006 de la gestion déléguée des eaux de la wilaya d'Alger pour une durée de cinq ans. A. B.