Le raticide "Rat Killer" est à l'origine de 14,5 % des intoxications enregistrées en Algérie, a indiqué le rapport réalisé en 2008 par le centre national anti-poison du centre hospitalo-universitaire (CHU) de Bab el Oued. A cet égard, la directrice du centre, le professeur Bouchra Alamir, a affirmé jeudi, lors des 2emes journées internationales sur la toxicologie, que "les intoxications causées par le raticide «Rat Killer» vient en deuxième position des causes d'intoxications et ce après celle provoquée par les médicaments". A Alger, plusieurs cas d'intoxication de personnes âgées entre 18 et 77 ans ont été signalés, provoquant la mort dans 18,2% des cas. Selon les études présentées, la majorité des cas d'intoxication d'enfants se produisent par accident, alors que ceux concenant les adultes sont dus à la négligence et 67% des personnes intoxiquées sont de sexe féminin. Les symptômes de l'intoxication par raticide, selon la même source, sont les nausées, vomissement, diarrhée, hypotension, troubles respiratoires et troubles du rythme cardiaque. A ce propos, les participants à cette rencontre ont plaidé pour la prise en charge des personnes intoxiquées dès leur arrivée au secteur sanitaire, pour éviter que leurs cas ne se compliquent, en les mettant sous ventilation artificielle du diaphragme et en leur administrant de l'Atropine Pralidoxine. Dans ce contexte, les spécialistes ont tiré la sonnette d'alarme en mettant en garde contre l'utilisation du raticide "Rat Killer", dont la matière première importée est emballée par trois entreprises implantées respectivement à Baraki, Dar El Beida et Ghardaïa. "Le centre enregistre deux à trois cas par jour d'intoxication par raticide en raison du manque de vigilance et de contrôle lors de la commercialisation de ce produit destiné à l'usage externe et non à l'usage domestique», a souligné la responsable. Différents intervenants relevant de divers centres hospitaliers algériens ont souligné que cette matière toxique est commercialisée sous forme de grains utilisés en majorité par les ménagères en raison de son efficacité et son prix abordable, précisant que ce produit contient de l'Aldicarbe et du Carbomate qui sont deux matières toxiques extrêmement dangereuses. Et Selon une étude effectuée par l'équipe médicale du CHU d'Oran, 50% des intoxications ont eu lieu en milieu urbain, en raison de l'utilisation de "Rat Killer" en milieu domestique. "Ce raticide commercialisé en Algérie n'indique ni la marque ou pays d'origine du produit, ni sa composition chimique", font-ils remarquer. Ainsi, les toxicologues ont recommandé la mise en place d'un cadre juridique et des instructions rigoureuses sur l'utilisation de cette matière toxique au même titre que les autres pesticides destinés au secteur agricole, tout en sensibilisant les ménagères, à travers les médias, quant au danger induit par l'utilisation de ces produits. Le raticide "Rat Killer" est à l'origine de 14,5 % des intoxications enregistrées en Algérie, a indiqué le rapport réalisé en 2008 par le centre national anti-poison du centre hospitalo-universitaire (CHU) de Bab el Oued. A cet égard, la directrice du centre, le professeur Bouchra Alamir, a affirmé jeudi, lors des 2emes journées internationales sur la toxicologie, que "les intoxications causées par le raticide «Rat Killer» vient en deuxième position des causes d'intoxications et ce après celle provoquée par les médicaments". A Alger, plusieurs cas d'intoxication de personnes âgées entre 18 et 77 ans ont été signalés, provoquant la mort dans 18,2% des cas. Selon les études présentées, la majorité des cas d'intoxication d'enfants se produisent par accident, alors que ceux concenant les adultes sont dus à la négligence et 67% des personnes intoxiquées sont de sexe féminin. Les symptômes de l'intoxication par raticide, selon la même source, sont les nausées, vomissement, diarrhée, hypotension, troubles respiratoires et troubles du rythme cardiaque. A ce propos, les participants à cette rencontre ont plaidé pour la prise en charge des personnes intoxiquées dès leur arrivée au secteur sanitaire, pour éviter que leurs cas ne se compliquent, en les mettant sous ventilation artificielle du diaphragme et en leur administrant de l'Atropine Pralidoxine. Dans ce contexte, les spécialistes ont tiré la sonnette d'alarme en mettant en garde contre l'utilisation du raticide "Rat Killer", dont la matière première importée est emballée par trois entreprises implantées respectivement à Baraki, Dar El Beida et Ghardaïa. "Le centre enregistre deux à trois cas par jour d'intoxication par raticide en raison du manque de vigilance et de contrôle lors de la commercialisation de ce produit destiné à l'usage externe et non à l'usage domestique», a souligné la responsable. Différents intervenants relevant de divers centres hospitaliers algériens ont souligné que cette matière toxique est commercialisée sous forme de grains utilisés en majorité par les ménagères en raison de son efficacité et son prix abordable, précisant que ce produit contient de l'Aldicarbe et du Carbomate qui sont deux matières toxiques extrêmement dangereuses. Et Selon une étude effectuée par l'équipe médicale du CHU d'Oran, 50% des intoxications ont eu lieu en milieu urbain, en raison de l'utilisation de "Rat Killer" en milieu domestique. "Ce raticide commercialisé en Algérie n'indique ni la marque ou pays d'origine du produit, ni sa composition chimique", font-ils remarquer. Ainsi, les toxicologues ont recommandé la mise en place d'un cadre juridique et des instructions rigoureuses sur l'utilisation de cette matière toxique au même titre que les autres pesticides destinés au secteur agricole, tout en sensibilisant les ménagères, à travers les médias, quant au danger induit par l'utilisation de ces produits.