Ce mois de décembre, les cinéphiles sont particulièrement gâtés par le programme de la filmothèque Mohamed-Zinet de l‘Oref. Après avoir revu les films qui revisitent l‘année 1968, ils pourront revoir, le 17 décembre à 18 heures, «Made In USA», ce désormais classique de Jean-Luc Godard sorti en 1967 et traitant de l‘assassinat de Ben Barka. Anna Karina, Jean-Pierre Leaud, Laszlo Szabo, Kyoko Kosaka et Yves Afonso vont faire revivre aux spectateurs les réalités d‘un monde cruel : « une journaliste enquête sur la mort de l‘homme qu‘elle aimait. Il aurait été tué par la police. Elle découvre la réalité de la société moderne, avec ses truands, ses barbouzes, ses policiers véreux. Un monde féroce de complots politiques et de règlements de comptes. » Cette projection sera précédée par celles de quatre films prestigieux sous l‘intitulé «68 au cinéma». Les spectateurs redécouvriront le célèbre documentaire de l‘Américain William Klein : «Festival panafricain d‘Alger». Les générations qui l‘ont pleuré vont pouvoir retrouver Miriam Makeba au firmament de sa splendeur et les Black Panthers à Alger. Programmé le 15 décembre à 18 heures, le documentaire est d‘une grande valeur historique. Le samedi 13, même salle et même heure, c‘est le célèbre «68» de Patrick Rotman qui sera à l‘écran. Le film fait voyager les spectateurs des rues de Paris à celles de Saïgon, Washington, Mexico et Prague durant l‘année 1968. Sur des musiques de Jimmy Hendrix, Janis Joplin et Joan Baez, le documentaire revisite ce tournant historique porteur d‘espoirs et de désillusions. Le troisième film, projeté le mardi 16 décembre, sera «La sixième face du Pentagone» de Chris Marker. Ce documentaire de 27 minutes a été tourné lors de la marche contre la guerre au Viet-Nam. Les manifestants se dirigent vers le Pentagone et la caméra les suit. Un film qui interroge la société américaine et l‘opinion internationale. Le même soir, les spectateurs pourront apprécier «L‘an I» de Gébé et Jacques Doillon, une fiction de 90 minutes. Co-réalisée par Alain Resnais et Jean Rouch, il s‘agit d‘une adaptation de la bande dessinée «L‘an I» de Gébé. Des productions qui ressuscitent une période où Alger était la Mecque des révolutionnaires et où un vent de liberté soufflait sur le monde. K. T. Ce mois de décembre, les cinéphiles sont particulièrement gâtés par le programme de la filmothèque Mohamed-Zinet de l‘Oref. Après avoir revu les films qui revisitent l‘année 1968, ils pourront revoir, le 17 décembre à 18 heures, «Made In USA», ce désormais classique de Jean-Luc Godard sorti en 1967 et traitant de l‘assassinat de Ben Barka. Anna Karina, Jean-Pierre Leaud, Laszlo Szabo, Kyoko Kosaka et Yves Afonso vont faire revivre aux spectateurs les réalités d‘un monde cruel : « une journaliste enquête sur la mort de l‘homme qu‘elle aimait. Il aurait été tué par la police. Elle découvre la réalité de la société moderne, avec ses truands, ses barbouzes, ses policiers véreux. Un monde féroce de complots politiques et de règlements de comptes. » Cette projection sera précédée par celles de quatre films prestigieux sous l‘intitulé «68 au cinéma». Les spectateurs redécouvriront le célèbre documentaire de l‘Américain William Klein : «Festival panafricain d‘Alger». Les générations qui l‘ont pleuré vont pouvoir retrouver Miriam Makeba au firmament de sa splendeur et les Black Panthers à Alger. Programmé le 15 décembre à 18 heures, le documentaire est d‘une grande valeur historique. Le samedi 13, même salle et même heure, c‘est le célèbre «68» de Patrick Rotman qui sera à l‘écran. Le film fait voyager les spectateurs des rues de Paris à celles de Saïgon, Washington, Mexico et Prague durant l‘année 1968. Sur des musiques de Jimmy Hendrix, Janis Joplin et Joan Baez, le documentaire revisite ce tournant historique porteur d‘espoirs et de désillusions. Le troisième film, projeté le mardi 16 décembre, sera «La sixième face du Pentagone» de Chris Marker. Ce documentaire de 27 minutes a été tourné lors de la marche contre la guerre au Viet-Nam. Les manifestants se dirigent vers le Pentagone et la caméra les suit. Un film qui interroge la société américaine et l‘opinion internationale. Le même soir, les spectateurs pourront apprécier «L‘an I» de Gébé et Jacques Doillon, une fiction de 90 minutes. Co-réalisée par Alain Resnais et Jean Rouch, il s‘agit d‘une adaptation de la bande dessinée «L‘an I» de Gébé. Des productions qui ressuscitent une période où Alger était la Mecque des révolutionnaires et où un vent de liberté soufflait sur le monde. K. T.