L'enfant de Jean-pierre et Luc Dardenne, ouvrira ce soir à 18h 00 à la salle Ibn Zeydoun, cet événement. L'Institut Goethe d'Alger, le Centre culturel français, en collaboration avec l'Office Riadh El Feth, organisent du 28 novembre au 3 décembre à la filmathèque Mohamed Zinet, un cycle de projections de 11 films de différentes catégories. L'ouverture sera marquée par la projection du film des frères Dardenne, Jean-Pierre et Luc, L'enfant, sorti cette année. Le 29 novembre se veut une soirée géopolitique avec la diffusion sur grand écran, d'abord à 17h, du film de 92 minutes de Hannes Stöhr, Berlin is in germany. Le film raconte comment reprendre pied à Berlin après onze années passées en prison au cours desquelles le mur est tombé et la RDA disparue. Le prix de la paix est le nom du documentaire de Paul Cowan programmé à 19h. Chronique d'une tentative de pacification, menée par l'ONU, le film est construit sur un va-et-vient entre le siège des Nations unis et le lieu des massacres. Le lendemain, c'est également soirée «théma» sous le signe la force de l'art avec au menu, une autobiographie d'Anne Andreu sur François Truffaut et un documentaire de 100 minutes réalisé par Thomas Grube intitulé Rhythm is it! Le dernier suit les traces des pérégrinations de l'orchestre philharmonique de Berlin. Le 1er décembre est consacré à la migration et les sociétés multiculturelles. Au programme d'abord à 17h, La citadelle Europe, un documentaire de 65 minutes de Gilles de Maistre sur l'idée d'eldorado qu'on se fait de l'Europe, notamment Jonas et Roland, candidats béninois à l'émigration. Le film dévoile leurs tentatives de passer par- delà des dunes, leur désarroi et leurs péripéties pour échapper croient-ils à la misère dans les pays d'Afrique subsaharienne. S'ensuivra un reportage de Christophe Weinert, intitulé : Se marier au pays puis Solino, un film de 90 minutes de Fatih Akin, sur le quotidien d'une famille qui jongle entre bonheur et malheur. Rire et tristesse, le 2 décembre, la thématique de la journée sera axée sur le devenir adulte et le monde du travail. Seront projetés en effet, en préambule depuis Qu'Otar est parti, un film de Julie Bertolucci, sur les relations familiales puis, Veux-tu m'épouser? de Kai Wessel, une histoire d'amour entre Karl, jeune soudeur au chantier naval de Boizenburg et Kitty. Quand il s'avère que le chantier naval a de gros problèmes financiers, la vie devient difficile pour les deux tourtereaux... le dernier jour de ce cycle consacré à Arte, portera sur un thème bien précis et singulier: formats spéciaux: le documenteur. Seront ainsi projetés deux documentaires l'un intitulé Franky, le balayeur, d'Uli Kick, et l'autre, Opération lune de William Karel. Le premier raconte, comme son nom l'indique, la vie de ce balayeur qui ne ressemble pas aux autres puisqu'il est aussi peintre, philosophe et observateur féroce des changements qui s'opèrent autour de lui. Le second, de 52 minutes, livre un «documenteur» aussi drôle qu'incroyable sur les premiers pas d'Amstrong sur la lune, jetant le doute sur l'authenticité de ces images. Et si le film du premier homme marchant sur la lune n'était qu'une superproduction hollywoodienne? C'est ce que nous allons voir. Des films, en effet, à ne pas rater.