Votre enfant est obèse, il fume, boit de l'alcool, se drogue et a de mauvaises notes à l'école : ne cherchez plus, c'est la faute à la télévision, à la musique et au cinéma, selon une étude très sérieuse publiée aux Etats-Unis. Les résultats de cette enquête montrent clairement qu'"il y a une forte corrélation entre l'exposition aux médias et des effets négatifs à long terme sur la santé des enfants", a déclaré Ezekiel Emanuel, des National Institutes of Health (NIH), principal auteur de cette vaste étude publiée mardi. Baptisée "Médias et santé des enfants et adolescents : un examen méthodique", l'analyse a été réalisée conjointement par l'école de médecine de l'université de Yale, le NIH et le Pacific Medical Center de Californie. Les chercheurs ont compilé les résultats de 173 études portant sur ce thème depuis 1980, et ont découvert que 80% d'entre elles montraient qu'une forte exposition aux médias engendrait des effets négatifs sur la santé des enfants et adolescents. Ils ont établi que ces derniers consacraient en moyenne 45 heures par semaine aux médias, contre 17 heures avec leurs parents et 30 heures à l'école. "Cette analyse et la première évaluation globale de l'impact des médias sur la santé des enfants", a souligné M. Emanuel, dont le frère Rahm Emanuel vient d'être nommé par Barack Obama comme secrétaire général de la Maison Blanche. L'étude s'est intéressée à sept cas de santé ou comportementaux : tabagisme, activité sexuelle précoce, obésité infantile, déficit de l'attention avec hyperactivité, faibles résultats scolaires, usage de drogues et consommation d'alcool. C'est l'obésité et le tabagisme qui détiennent le palmarès des problèmes engendrés par une grande exposition aux médias. Un lien entre obésité et consommation de médias a, en effet, été établi dans 86% des 73 études portant sur la question, et 88% des 24 études portant sur le tabagisme, ont montré un lien similaire. Sur les dix études portant sur la consommation d'alcool et les médias, huit ont établi un lien significatif, et ce lien était identifié par six des huit études portant sur l'usage de drogues. En ce qui concerne les résultats scolaires, et contrairement à certaines idées reçues, les résultats sont légèrement moins alarmants, 65% des études portant sur la question montrant une incidence de la consommation médiatique sur les performances scolaires. Treize études sur quatorze ont également montré un lien entre médias et activité sexuelle précoce, et neuf sur treize ont lié médias et troubles de l'attention avec hyperactivité. "Cette étude fournit un important point de départ pour des études à venir qui devraient étudier à la fois les effets des contenus des médias traditionnels et ceux des médias numériques - comme les jeux vidéos, l'Internet et les téléphones portables - que les enfants utilisent aujourd'hui avec une plus grande fréquence", a dit M. Emanuel, soulignant que son enquête avait principalement porté sur la télévision, la musique et le cinéma. Dans leur conclusion, les auteurs recommandent que les parents fixent des limites à la consommation médiatique de leurs enfants, s'assurent qu'ils regardent des programmes télévisés adaptés, et les encouragent à passer plus de temps à jouer dehors. Votre enfant est obèse, il fume, boit de l'alcool, se drogue et a de mauvaises notes à l'école : ne cherchez plus, c'est la faute à la télévision, à la musique et au cinéma, selon une étude très sérieuse publiée aux Etats-Unis. Les résultats de cette enquête montrent clairement qu'"il y a une forte corrélation entre l'exposition aux médias et des effets négatifs à long terme sur la santé des enfants", a déclaré Ezekiel Emanuel, des National Institutes of Health (NIH), principal auteur de cette vaste étude publiée mardi. Baptisée "Médias et santé des enfants et adolescents : un examen méthodique", l'analyse a été réalisée conjointement par l'école de médecine de l'université de Yale, le NIH et le Pacific Medical Center de Californie. Les chercheurs ont compilé les résultats de 173 études portant sur ce thème depuis 1980, et ont découvert que 80% d'entre elles montraient qu'une forte exposition aux médias engendrait des effets négatifs sur la santé des enfants et adolescents. Ils ont établi que ces derniers consacraient en moyenne 45 heures par semaine aux médias, contre 17 heures avec leurs parents et 30 heures à l'école. "Cette analyse et la première évaluation globale de l'impact des médias sur la santé des enfants", a souligné M. Emanuel, dont le frère Rahm Emanuel vient d'être nommé par Barack Obama comme secrétaire général de la Maison Blanche. L'étude s'est intéressée à sept cas de santé ou comportementaux : tabagisme, activité sexuelle précoce, obésité infantile, déficit de l'attention avec hyperactivité, faibles résultats scolaires, usage de drogues et consommation d'alcool. C'est l'obésité et le tabagisme qui détiennent le palmarès des problèmes engendrés par une grande exposition aux médias. Un lien entre obésité et consommation de médias a, en effet, été établi dans 86% des 73 études portant sur la question, et 88% des 24 études portant sur le tabagisme, ont montré un lien similaire. Sur les dix études portant sur la consommation d'alcool et les médias, huit ont établi un lien significatif, et ce lien était identifié par six des huit études portant sur l'usage de drogues. En ce qui concerne les résultats scolaires, et contrairement à certaines idées reçues, les résultats sont légèrement moins alarmants, 65% des études portant sur la question montrant une incidence de la consommation médiatique sur les performances scolaires. Treize études sur quatorze ont également montré un lien entre médias et activité sexuelle précoce, et neuf sur treize ont lié médias et troubles de l'attention avec hyperactivité. "Cette étude fournit un important point de départ pour des études à venir qui devraient étudier à la fois les effets des contenus des médias traditionnels et ceux des médias numériques - comme les jeux vidéos, l'Internet et les téléphones portables - que les enfants utilisent aujourd'hui avec une plus grande fréquence", a dit M. Emanuel, soulignant que son enquête avait principalement porté sur la télévision, la musique et le cinéma. Dans leur conclusion, les auteurs recommandent que les parents fixent des limites à la consommation médiatique de leurs enfants, s'assurent qu'ils regardent des programmes télévisés adaptés, et les encouragent à passer plus de temps à jouer dehors.