«L'université, l'industrie et le gouvernement doivent collaborer tous ensemble pour assurer le développement d'un pays ». C'est sur ce trinôme que M. Kamel Youcef-Toumi, professeur à l'Institut de technologie du Massachussetts à Boston, a articulé son intervention, hier à Alger lors de la première journée du colloque sur le rôle des compétences algériennes à l'étranger, qui a marqué la présence de 150 experts nationaux et internationaux. Le professeur a insisté sur la revalorisation des universités et des centres de formation et de recherche comme «premiers facteur et acteur de développement de la recherche scientifique et de technologie». Et pour démystifier cette équation et le secret de la réussite des pays de l'Occident, il n'a pas hésité à donner l'exemple de Singapore et des Etats-Unis d'Amérique. Ces derniers, en dépit de leur système économique libéral, les subventions de gouvernement restent la première source de financement des universités et des centres de recherche, afin d'encourager les innovations en matière de nouvelles technologies. « Des sommes de 2.000 à 50.000 dollars américains sont offertes aux étudiants américains qui font preuve de compétences et d'innovation, et même le facteur de l'environnement est respecté dans l'université pour garantir le bien-être de l'enseignant ainsi que l'étudiant », a déclaré le professeur K.Youcef-Toumi, estimant que cette méthode est plus proche des normes internationales en la matière. Le professeur Hafid Aoureg, représentant du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a souligné que 1998 est l'année où le gouvernement algérien a donné une assise à la recherche scientifique. «Depuis cette année à nous jours, on a pu instaurer la notion de laboratoire de recherche », « 680 laboratoires de recherche ont été installés sur le territoire national», a declaré M. Hafid Aoureg, qui se veut rassurant et optimiste malgré les déficits de l'Université algérienne en matière de mécanismes qui font pousser la recherche scientifique, car, selon ce dernier, ces centres de recherche ont mené d'immenses progrès dans ce cadre. Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Rachid Harraoubia, a de son côté relevé que l'Algérie devrait «avoir une autre vision sur les compétences nationales établies à l'étranger: au lieu d'envisager leur retour et leur installation dans des centres de recherche, il serait plus pertinent de veiller à leur valorisation sur place et faire en sorte que les équipes de recherche installées en Algérie puissent bénéficier de leurs connaissances acquises ». Il a en outre indiqué que son département est en train de sélectionner des compétences nationales à l'étranger pour leur permettre de participer aux conseils scientifiques, conseils administratifs et centres de recherche, et répertorier ainsi les priorités de la recherche scientifique. M. Harraoubia a souligné également la nécessité d'acquérir, à travers l'appui des chercheurs algériens établis à l'étranger, « des techniques non disponibles dans nos laboratoires et tenter de maîtriser certaines technologies et favoriser leur transfert en Algérie ». Y. B. «L'université, l'industrie et le gouvernement doivent collaborer tous ensemble pour assurer le développement d'un pays ». C'est sur ce trinôme que M. Kamel Youcef-Toumi, professeur à l'Institut de technologie du Massachussetts à Boston, a articulé son intervention, hier à Alger lors de la première journée du colloque sur le rôle des compétences algériennes à l'étranger, qui a marqué la présence de 150 experts nationaux et internationaux. Le professeur a insisté sur la revalorisation des universités et des centres de formation et de recherche comme «premiers facteur et acteur de développement de la recherche scientifique et de technologie». Et pour démystifier cette équation et le secret de la réussite des pays de l'Occident, il n'a pas hésité à donner l'exemple de Singapore et des Etats-Unis d'Amérique. Ces derniers, en dépit de leur système économique libéral, les subventions de gouvernement restent la première source de financement des universités et des centres de recherche, afin d'encourager les innovations en matière de nouvelles technologies. « Des sommes de 2.000 à 50.000 dollars américains sont offertes aux étudiants américains qui font preuve de compétences et d'innovation, et même le facteur de l'environnement est respecté dans l'université pour garantir le bien-être de l'enseignant ainsi que l'étudiant », a déclaré le professeur K.Youcef-Toumi, estimant que cette méthode est plus proche des normes internationales en la matière. Le professeur Hafid Aoureg, représentant du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a souligné que 1998 est l'année où le gouvernement algérien a donné une assise à la recherche scientifique. «Depuis cette année à nous jours, on a pu instaurer la notion de laboratoire de recherche », « 680 laboratoires de recherche ont été installés sur le territoire national», a declaré M. Hafid Aoureg, qui se veut rassurant et optimiste malgré les déficits de l'Université algérienne en matière de mécanismes qui font pousser la recherche scientifique, car, selon ce dernier, ces centres de recherche ont mené d'immenses progrès dans ce cadre. Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Rachid Harraoubia, a de son côté relevé que l'Algérie devrait «avoir une autre vision sur les compétences nationales établies à l'étranger: au lieu d'envisager leur retour et leur installation dans des centres de recherche, il serait plus pertinent de veiller à leur valorisation sur place et faire en sorte que les équipes de recherche installées en Algérie puissent bénéficier de leurs connaissances acquises ». Il a en outre indiqué que son département est en train de sélectionner des compétences nationales à l'étranger pour leur permettre de participer aux conseils scientifiques, conseils administratifs et centres de recherche, et répertorier ainsi les priorités de la recherche scientifique. M. Harraoubia a souligné également la nécessité d'acquérir, à travers l'appui des chercheurs algériens établis à l'étranger, « des techniques non disponibles dans nos laboratoires et tenter de maîtriser certaines technologies et favoriser leur transfert en Algérie ». Y. B.