Aujourd'hui, le patrimoine archivistique est de plus en plus menacé de destruction non seulement par certains facteurs de dégradation comme les catastrophes naturels (inondations incendies etc.), mais aussi par le manque d'équipements modernes et de compétences spécialisées qui puissent préserver et protéger les archives de la destruction. C'est encore plus redoutable quand cette destruction est la conséquence du facteur humain. Ce qui génère des dégâts matériels et des suites administratives, économiques et culturelles. Le directeur général des archive nationales, M. Abdelmadjid Chikhi fait de la préservation des archives des catastrophes naturelles une priorité dimanche dernier à Alger, lors de la journée d'information sur cette question. «Le non-respect des normes de construction et surtout des normes de préservation conduisent à des pertes fatales», a ainsi affirmé M. Brahim Krizou, directeur de la section d'archives de la wilaya de Ghardaïa. Selon lui, la construction dans les lits des oued et à des endroits bas et l'emplacement des archives dans les sous-sols sont les premières raisons de la déperdition de ces dernières à Ghardaïa. Pour ces raisons l'experte française en archives, Mme Anne Lima, a évoqué la gestion des dommages au niveau du service des archives à travers la mise en place d'un plan préventif visant à réduire les dommages occasionnés par les catastrophes naturelles et qui s'appuie sur des techniques de préservation des documents archivés qui ont été endommagés par les catastrophes naturelles, avant de préciser encore : « Bien que ce plan ne nous permet pas d'éviter les catastrophes naturelles, il nous aidera néanmoins à réduire les pertes ». Conclusions de cette journée d'information : préserver les archives non seulement des catastrophes naturelles, mais aussi des négligences humaines, car les archives prennent place aux côtés de la dimension patrimoniale collective. La constitution d'une mémoire que questionneront les historiens de demain passe par la préservation de l'intégrité des fonds d'archives dès leur production mais aussi par la protection de documents revêtus d'une valeur historique. Dans les mouvements d'archives, le contexte du marché de l'art appelle parfois une vigilance particulière. Outre les aspects patrimoniaux nationaux, ont été aussi abordées les questions liées à la protection des archives comme élément du patrimoine culturel en droit interne. L'intimité du lien entre archives et territoire exacerbe les questions administrative, économique, culturelle et même identitaire non seulement au plan de l'Etat mais aussi au niveau régional ou local. Ce qui fait que la dégradation ou la disparition d'une archive représente une disparition d'un bien du patrimoine de tout le pays. Y. B. Aujourd'hui, le patrimoine archivistique est de plus en plus menacé de destruction non seulement par certains facteurs de dégradation comme les catastrophes naturels (inondations incendies etc.), mais aussi par le manque d'équipements modernes et de compétences spécialisées qui puissent préserver et protéger les archives de la destruction. C'est encore plus redoutable quand cette destruction est la conséquence du facteur humain. Ce qui génère des dégâts matériels et des suites administratives, économiques et culturelles. Le directeur général des archive nationales, M. Abdelmadjid Chikhi fait de la préservation des archives des catastrophes naturelles une priorité dimanche dernier à Alger, lors de la journée d'information sur cette question. «Le non-respect des normes de construction et surtout des normes de préservation conduisent à des pertes fatales», a ainsi affirmé M. Brahim Krizou, directeur de la section d'archives de la wilaya de Ghardaïa. Selon lui, la construction dans les lits des oued et à des endroits bas et l'emplacement des archives dans les sous-sols sont les premières raisons de la déperdition de ces dernières à Ghardaïa. Pour ces raisons l'experte française en archives, Mme Anne Lima, a évoqué la gestion des dommages au niveau du service des archives à travers la mise en place d'un plan préventif visant à réduire les dommages occasionnés par les catastrophes naturelles et qui s'appuie sur des techniques de préservation des documents archivés qui ont été endommagés par les catastrophes naturelles, avant de préciser encore : « Bien que ce plan ne nous permet pas d'éviter les catastrophes naturelles, il nous aidera néanmoins à réduire les pertes ». Conclusions de cette journée d'information : préserver les archives non seulement des catastrophes naturelles, mais aussi des négligences humaines, car les archives prennent place aux côtés de la dimension patrimoniale collective. La constitution d'une mémoire que questionneront les historiens de demain passe par la préservation de l'intégrité des fonds d'archives dès leur production mais aussi par la protection de documents revêtus d'une valeur historique. Dans les mouvements d'archives, le contexte du marché de l'art appelle parfois une vigilance particulière. Outre les aspects patrimoniaux nationaux, ont été aussi abordées les questions liées à la protection des archives comme élément du patrimoine culturel en droit interne. L'intimité du lien entre archives et territoire exacerbe les questions administrative, économique, culturelle et même identitaire non seulement au plan de l'Etat mais aussi au niveau régional ou local. Ce qui fait que la dégradation ou la disparition d'une archive représente une disparition d'un bien du patrimoine de tout le pays. Y. B.