Une étude française est arrivée à la conclusion que le téléphone mobile promeut les arts, notamment dans le domaine de la photographie et de la vidéo. « Le téléphone mobile crée un « art moyen » qui renouvelle les pratiques de la photo et du film amateur» lit-on dans le rapport de l'étude en question. En Algérie, même si l'utilisation du téléphone multimédia ne s'est pas encore généralisée, de plus en plus de personnes, notamment les jeunes, manifestent de l'intérêt aux deux fonctions citées. «J'aime beaucoup prendre des photos avec mon téléphone portable. Quand je montre les photos que je prends, les gens me disent que j'ai un œil artistique et que je sais cadrer les sujets» a avancé Rym. «Ceci m'a donné l'idée et l'envie de faire une formation en photographie. Malheureusement je ne l'ai pas encore fait jusqu'à aujourd'hui par manque de temps» a-t-elle ajouté. Ainsi, beaucoup de jeunes découvrent leurs talents de «photographes» ou de « caméramen» à travers l'outil multifonction qui est le téléphone mobile. La même étude a expliqué, par ailleurs, que la grande majorité des photos et de vidéo prises par les téléphones mobiles reste précaire et donc difficile à utiliser pour des fins professionnelles. « Les images mobiles sont des images précaires, le plus souvent de qualité incertaine, que l'on n'imprime pas et que l'on fait circuler entre objets communicants» précise le rapport de la même étude. Elle a conclu à ce propos que la plupart des images et vidéo prises par des portables servent soit à fabriquer un souvenir soit à prouver qu'on a vécu un événement bien précis (assister un concert par exemple). Sur un autre volet, l'étude a estimé que le téléphone mobile ancre encore plus la culture du « journalisme du quotidien de sa propre vie ». Individu et famille ont la possibilité de garder une trace de leurs différentes fêtes et occasions comme de leur petite vie quotidienne, notamment s'ils disposent d'un outil avec un importante capacité de stockage tels qu'une carte mémoire, un micro-ordinateur ou un disque dur. La présence de cet outil dans un groupe incite, en outre, à des mises en scène qui peuvent «relever du défi et réunir du grotesque, du ludique, du macabre, voire de la violence». S'agissant de violence justement, les téléphones portables peuvent être un support pour «promouvoir» la violence. Un nouveau fléau a d'ailleurs vu le jour avec la propagation de l'utilisation des mobiles avec des caméras vidéo : le happy slapping ou le vidéolynchage. Cette pratique barbare consiste à filmer l'agression physique d'une personne à l'aide d'un téléphone portable. Le phénomène est apparu pour la première fois à Londres et il s'est propagé en Europe et aux Etat-Unis. Le fléau a aussi touché l'Algérie puisque l'assassinat d'une adolescente aux alentours d'Alger a été filmé par de jeunes hommes et diffusé par Internet. Ainsi, le téléphone portable, comme tout autre outil ou appareil, peut être positivement ou négativement utilisé, selon la personne même qui s'en sert. L. B. Une étude française est arrivée à la conclusion que le téléphone mobile promeut les arts, notamment dans le domaine de la photographie et de la vidéo. « Le téléphone mobile crée un « art moyen » qui renouvelle les pratiques de la photo et du film amateur» lit-on dans le rapport de l'étude en question. En Algérie, même si l'utilisation du téléphone multimédia ne s'est pas encore généralisée, de plus en plus de personnes, notamment les jeunes, manifestent de l'intérêt aux deux fonctions citées. «J'aime beaucoup prendre des photos avec mon téléphone portable. Quand je montre les photos que je prends, les gens me disent que j'ai un œil artistique et que je sais cadrer les sujets» a avancé Rym. «Ceci m'a donné l'idée et l'envie de faire une formation en photographie. Malheureusement je ne l'ai pas encore fait jusqu'à aujourd'hui par manque de temps» a-t-elle ajouté. Ainsi, beaucoup de jeunes découvrent leurs talents de «photographes» ou de « caméramen» à travers l'outil multifonction qui est le téléphone mobile. La même étude a expliqué, par ailleurs, que la grande majorité des photos et de vidéo prises par les téléphones mobiles reste précaire et donc difficile à utiliser pour des fins professionnelles. « Les images mobiles sont des images précaires, le plus souvent de qualité incertaine, que l'on n'imprime pas et que l'on fait circuler entre objets communicants» précise le rapport de la même étude. Elle a conclu à ce propos que la plupart des images et vidéo prises par des portables servent soit à fabriquer un souvenir soit à prouver qu'on a vécu un événement bien précis (assister un concert par exemple). Sur un autre volet, l'étude a estimé que le téléphone mobile ancre encore plus la culture du « journalisme du quotidien de sa propre vie ». Individu et famille ont la possibilité de garder une trace de leurs différentes fêtes et occasions comme de leur petite vie quotidienne, notamment s'ils disposent d'un outil avec un importante capacité de stockage tels qu'une carte mémoire, un micro-ordinateur ou un disque dur. La présence de cet outil dans un groupe incite, en outre, à des mises en scène qui peuvent «relever du défi et réunir du grotesque, du ludique, du macabre, voire de la violence». S'agissant de violence justement, les téléphones portables peuvent être un support pour «promouvoir» la violence. Un nouveau fléau a d'ailleurs vu le jour avec la propagation de l'utilisation des mobiles avec des caméras vidéo : le happy slapping ou le vidéolynchage. Cette pratique barbare consiste à filmer l'agression physique d'une personne à l'aide d'un téléphone portable. Le phénomène est apparu pour la première fois à Londres et il s'est propagé en Europe et aux Etat-Unis. Le fléau a aussi touché l'Algérie puisque l'assassinat d'une adolescente aux alentours d'Alger a été filmé par de jeunes hommes et diffusé par Internet. Ainsi, le téléphone portable, comme tout autre outil ou appareil, peut être positivement ou négativement utilisé, selon la personne même qui s'en sert. L. B.