Israël a libéré hier 227 prisonniers palestiniens dans un geste de soutien au Président Mahmoud Abbas qui les a accueillis en "héros" dans son quartier général à Ramallah. Israël a libéré hier 227 prisonniers palestiniens dans un geste de soutien au Président Mahmoud Abbas qui les a accueillis en "héros" dans son quartier général à Ramallah. Les prisonniers, dont 210 sont originaires de Cisjordanie et 17 de la bande de Ghaza, ont été relâchés au barrage de Beitounya à l'entrée de Ramallah en Cisjordanie occupée, après avoir été rassemblés dans le camp militaire israélien proche d'Ofer. Les libérations ont pu avoir lieu après le rejet par la Cour suprême israélienne des recours les contestant et qui avaient été présentés par deux organisations israéliennes. Arrivés à bord de bus à Beitounya, où ils ont été accueillis par des dizaines de parents et proches, les prisonniers libérés se sont immédiatement rendus à la Mouqataa, le QG de l'Autorité palestinienne à Ramallah. Après s'être recueillis sur la tombe du chef historique des Palestiniens, Yasser Arafat, ils ont été salués par M. Abbas qui les a embrassés l'un après l'autre. "Notre joie ne sera pas complète avant la libération de l'ensemble des 11.000 prisonniers" détenus par Israël, a affirmé M. Abbas dans une allocution devant des centaines de personnes rassemblées dans la cour de son QG. "Je vous promets que d'autres groupes comme celui d'aujourd'hui vont suivre, jusqu'à ce qu'on mette fin à la souffrance de tous nos détenus", a-t-il ajouté. "Certains prisonniers libérés vont regagner Ghaza. J'espère qu'ils n'iront pas d'une prison vers une autre", a-t-il poursuivi, faisant allusion au blocus israélien imposé à la bande de Ghaza contrôlé par les islamistes du Hamas. La plupart des prisonniers libérés appartiennent au Fatah, le parti de M. Abbas, mais aucun au Hamas qui a délogé ce mouvement de la bande de Ghaza en juin 2007. Ironiquement, alors que les prisonniers libérés arrivaient à Beitounya, un ancien ministre issu du Hamas, Omar Abdelrazzek, faisait le chemin inverse vers le camp israélien d'Ofer. Relâché en août après avoir passé 26 mois en prison, M. Abdelrazzek doit y retourner pour purger cinq autres mois, un tribunal militaire israélien ayant donné une suite favorable à un appel du parquet militaire contre sa remise en liberté. "Quelle coïncidence de voir des jeunes sortir de prison alors que j'y entre", a-t-il dit. "J'appelle nos dirigeants en Cisjordanie et à Ghaza à libérer les prisonniers politiques car c'est absurde de fêter la libération de détenus par l'occupant israélien alors que nous avons des détenus politiques dans nos propres prisons". Dans un communiqué publié à Ghaza, le Hamas a salué la libération des prisonniers, tout en exhortant l'Autorité palestinienne à ne pas renforcer en contrepartie "la grave coordination sécuritaire avec l'occupant sioniste". Les prisonniers, dont 210 sont originaires de Cisjordanie et 17 de la bande de Ghaza, ont été relâchés au barrage de Beitounya à l'entrée de Ramallah en Cisjordanie occupée, après avoir été rassemblés dans le camp militaire israélien proche d'Ofer. Les libérations ont pu avoir lieu après le rejet par la Cour suprême israélienne des recours les contestant et qui avaient été présentés par deux organisations israéliennes. Arrivés à bord de bus à Beitounya, où ils ont été accueillis par des dizaines de parents et proches, les prisonniers libérés se sont immédiatement rendus à la Mouqataa, le QG de l'Autorité palestinienne à Ramallah. Après s'être recueillis sur la tombe du chef historique des Palestiniens, Yasser Arafat, ils ont été salués par M. Abbas qui les a embrassés l'un après l'autre. "Notre joie ne sera pas complète avant la libération de l'ensemble des 11.000 prisonniers" détenus par Israël, a affirmé M. Abbas dans une allocution devant des centaines de personnes rassemblées dans la cour de son QG. "Je vous promets que d'autres groupes comme celui d'aujourd'hui vont suivre, jusqu'à ce qu'on mette fin à la souffrance de tous nos détenus", a-t-il ajouté. "Certains prisonniers libérés vont regagner Ghaza. J'espère qu'ils n'iront pas d'une prison vers une autre", a-t-il poursuivi, faisant allusion au blocus israélien imposé à la bande de Ghaza contrôlé par les islamistes du Hamas. La plupart des prisonniers libérés appartiennent au Fatah, le parti de M. Abbas, mais aucun au Hamas qui a délogé ce mouvement de la bande de Ghaza en juin 2007. Ironiquement, alors que les prisonniers libérés arrivaient à Beitounya, un ancien ministre issu du Hamas, Omar Abdelrazzek, faisait le chemin inverse vers le camp israélien d'Ofer. Relâché en août après avoir passé 26 mois en prison, M. Abdelrazzek doit y retourner pour purger cinq autres mois, un tribunal militaire israélien ayant donné une suite favorable à un appel du parquet militaire contre sa remise en liberté. "Quelle coïncidence de voir des jeunes sortir de prison alors que j'y entre", a-t-il dit. "J'appelle nos dirigeants en Cisjordanie et à Ghaza à libérer les prisonniers politiques car c'est absurde de fêter la libération de détenus par l'occupant israélien alors que nous avons des détenus politiques dans nos propres prisons". Dans un communiqué publié à Ghaza, le Hamas a salué la libération des prisonniers, tout en exhortant l'Autorité palestinienne à ne pas renforcer en contrepartie "la grave coordination sécuritaire avec l'occupant sioniste".