Au fin fond du désert, à l'extrême sud du pays, plus exactement à Timiaouine (wilaya d'Adrar), se tient à partir d'aujourd'hui la 13e édition de la fête du chameau. Les 12 précédentes éditions se son tenues toutes à Bordj Badji Mokhtar. Pour cette année, les autorités et la Chambre de l'agriculture de la wilaya ont jeté leur dévolu sur la petite localité de Timiaouine pour promouvoir et préserver les traditions locales liées à l'élevage des chameaux. Les organisateurs ne sont pas trompés en plaçant les festivités sous le slogan : «Le chameau, culture ancestrale, un legs pour les générations». L'élevage des chameaux occupe une grande partie de la population de cette localité qui s'étale sur une superficie de 12.355 km2 et qui regroupe 7.055 habitants. Ils sont plus de 875 éleveurs qui s'adonnent à cette activité, selon les statistiques fournie par la section locale de l'UNPA (Union nationale des paysans algériens). Cette activité, fort répandue dans cette zone, trouve essentiellement son origine par le relief qui la caractérise. 80% du territoire de la commune est constitué de montagnes de pierre et 20% par des oueds qui sont autant de parcours pour le cheptel camelin. Plus de 200 puits forés par des particuliers et des groupements collectifs sont répartis à travers l'ensemble de la commune pour l'alimentation en eau pour les troupeaux en transhumance à la recherche de pâturages. Ces points d'eau sont le lieu de regroupement de 50.509 chameaux, 120.160 ovins, 456 bovins et 2.062 baudets utilisés par les éleveurs comme moyen de transport pour leur usage domestique. Pour en revenir aux festivités qui débutent aujourd'hui, les initiateurs ont tracé un riche programme qui s'étale sur trois jours. Des courses de chameaux où les concurrents s'affronteront sur des distances de 8.000 m et 15.000 m, des soirées artistique et poétique, des expositions de produits de l'artisanat local constituent l'essentiel des journées de cette fête qui drainera également des concurrents venus de deux autres wilayas limitrophes à savoir Tamanrasset et Illizi, réputées elles aussi pour l'élevage de chameaux. Des visites sur des lieux touristiques sont également prévues au menu. La région, assez méconnue sur ce plan, recèle, selon les témoignages des habitants, des vestiges datant de 5.000 ans avant Jésus Christ. Cet important patrimoine culturel de la région d'une valeur inestimable est abandonné à son sort. La méconnaissance de ce riche patrimoine historique fait que les habitants de Timiaouine ont font un usage qui est au antipodes de ce qu'il devrait être. Les pierres sont simplement utilisés pour les besoins personnels ou pour bâtir des habitations. Encore que là, il ne faut pas jeter la pierre à ces habitants. Les responsables en charge de la culture au niveau de cette région font peu cas de la valorisation et de la mise en exergue de l'apport de ces vestiges à l'histoire de la région. S. B. Au fin fond du désert, à l'extrême sud du pays, plus exactement à Timiaouine (wilaya d'Adrar), se tient à partir d'aujourd'hui la 13e édition de la fête du chameau. Les 12 précédentes éditions se son tenues toutes à Bordj Badji Mokhtar. Pour cette année, les autorités et la Chambre de l'agriculture de la wilaya ont jeté leur dévolu sur la petite localité de Timiaouine pour promouvoir et préserver les traditions locales liées à l'élevage des chameaux. Les organisateurs ne sont pas trompés en plaçant les festivités sous le slogan : «Le chameau, culture ancestrale, un legs pour les générations». L'élevage des chameaux occupe une grande partie de la population de cette localité qui s'étale sur une superficie de 12.355 km2 et qui regroupe 7.055 habitants. Ils sont plus de 875 éleveurs qui s'adonnent à cette activité, selon les statistiques fournie par la section locale de l'UNPA (Union nationale des paysans algériens). Cette activité, fort répandue dans cette zone, trouve essentiellement son origine par le relief qui la caractérise. 80% du territoire de la commune est constitué de montagnes de pierre et 20% par des oueds qui sont autant de parcours pour le cheptel camelin. Plus de 200 puits forés par des particuliers et des groupements collectifs sont répartis à travers l'ensemble de la commune pour l'alimentation en eau pour les troupeaux en transhumance à la recherche de pâturages. Ces points d'eau sont le lieu de regroupement de 50.509 chameaux, 120.160 ovins, 456 bovins et 2.062 baudets utilisés par les éleveurs comme moyen de transport pour leur usage domestique. Pour en revenir aux festivités qui débutent aujourd'hui, les initiateurs ont tracé un riche programme qui s'étale sur trois jours. Des courses de chameaux où les concurrents s'affronteront sur des distances de 8.000 m et 15.000 m, des soirées artistique et poétique, des expositions de produits de l'artisanat local constituent l'essentiel des journées de cette fête qui drainera également des concurrents venus de deux autres wilayas limitrophes à savoir Tamanrasset et Illizi, réputées elles aussi pour l'élevage de chameaux. Des visites sur des lieux touristiques sont également prévues au menu. La région, assez méconnue sur ce plan, recèle, selon les témoignages des habitants, des vestiges datant de 5.000 ans avant Jésus Christ. Cet important patrimoine culturel de la région d'une valeur inestimable est abandonné à son sort. La méconnaissance de ce riche patrimoine historique fait que les habitants de Timiaouine ont font un usage qui est au antipodes de ce qu'il devrait être. Les pierres sont simplement utilisés pour les besoins personnels ou pour bâtir des habitations. Encore que là, il ne faut pas jeter la pierre à ces habitants. Les responsables en charge de la culture au niveau de cette région font peu cas de la valorisation et de la mise en exergue de l'apport de ces vestiges à l'histoire de la région. S. B.