La production industrielle publique a augmenté de 2,2%. C'est du moins ce qu'affirme l'Office nationale des statistiques (ONS) qui vient de publier son dernier bilan des 9 premiers mois de l'année 2008. Cette hausse intervient dans un contexte national et international très critique : la crise financière mondiale et la chute des prix du pétrole. Sachant que l'industrie est l'un des indices qui permettent de cerner la croissance économique du pays en plus de l'agriculture, des travaux public, de l'énergie et des services. Il est à noter que c'est la première fois depuis plusieurs années que la production industrielle enregistre un chiffre positif. Ceci d'ailleurs met entre parenthèses la hausse d'une production qui n'a cessé de baisser ces dernières années. Avancer d'un pas n'est pas un exploit quand on a déjà reculé de plusieurs. «Pour savoir si cette hausse de production est représentative, il faut la positionner par rapport à des indices» a estimé l'expert économiste Boualem M'rakech. Les observateurs estiment qu'il est difficile d'expliquer cette hausse vu le contexte économique du pays. Certains d'eux relativisent, cependant, cette évolution au plan de développement industriel lancé par le ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements, Abdelhamid Temmar. Il est à noter que la hausse de la production hors hydrocarbures a enregistré un taux de 3,8% selon le même office. Dans ce chiffre global de 2,2%, c'est l'industrie agroalimentaire qui vient en tête de liste avec une augmentation de production de 12,8%. Elle est suivie par celle de l'énergie avec un taux de 9,1%, de celle de la chimie, du caoutchouc et du plastique avec un taux de 8% et enfin celle des mines et carrières avec 7,9%. Le taux de production des industries manufacturières a enregistré une tendance à la baisse au 3ème trimestre (-2,4%) et une "bonne performance" au cours des 1ers et 2es trimestres avec respectivement +2,7% et +2%. Si l'agroalimentaire a connu une hausse, certains secteurs ont connu des difficultés à l'instar des industries diverses qui ont enregistré une baisse considérable de 18,9% et celle du bois, liège et papier avec une baisse de 10,6%. L'industrie sidérurgique, métallique, électrique et électronique (ISMMEE) a aussi connu une baisse d'un taux de 5,2%. Cette baisse résulte principalement de l'effectuation du groupe industriel producteur de fer et d'acier Arcelor Mittal. Outre ce secteur, ceux du textile, des cuirs et chaussures ont aussi connu des baisses avec -1,9% et 0,6% respectivement. L'industrie des matériaux de construction de céramique et de verre a aussi baissé de 1,1%. Il est à souligner que ces chiffres ne concernent que le secteur public. La production des opérateurs privés n'est, ainsi, pas incluse dans le compte. S. A. La production industrielle publique a augmenté de 2,2%. C'est du moins ce qu'affirme l'Office nationale des statistiques (ONS) qui vient de publier son dernier bilan des 9 premiers mois de l'année 2008. Cette hausse intervient dans un contexte national et international très critique : la crise financière mondiale et la chute des prix du pétrole. Sachant que l'industrie est l'un des indices qui permettent de cerner la croissance économique du pays en plus de l'agriculture, des travaux public, de l'énergie et des services. Il est à noter que c'est la première fois depuis plusieurs années que la production industrielle enregistre un chiffre positif. Ceci d'ailleurs met entre parenthèses la hausse d'une production qui n'a cessé de baisser ces dernières années. Avancer d'un pas n'est pas un exploit quand on a déjà reculé de plusieurs. «Pour savoir si cette hausse de production est représentative, il faut la positionner par rapport à des indices» a estimé l'expert économiste Boualem M'rakech. Les observateurs estiment qu'il est difficile d'expliquer cette hausse vu le contexte économique du pays. Certains d'eux relativisent, cependant, cette évolution au plan de développement industriel lancé par le ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements, Abdelhamid Temmar. Il est à noter que la hausse de la production hors hydrocarbures a enregistré un taux de 3,8% selon le même office. Dans ce chiffre global de 2,2%, c'est l'industrie agroalimentaire qui vient en tête de liste avec une augmentation de production de 12,8%. Elle est suivie par celle de l'énergie avec un taux de 9,1%, de celle de la chimie, du caoutchouc et du plastique avec un taux de 8% et enfin celle des mines et carrières avec 7,9%. Le taux de production des industries manufacturières a enregistré une tendance à la baisse au 3ème trimestre (-2,4%) et une "bonne performance" au cours des 1ers et 2es trimestres avec respectivement +2,7% et +2%. Si l'agroalimentaire a connu une hausse, certains secteurs ont connu des difficultés à l'instar des industries diverses qui ont enregistré une baisse considérable de 18,9% et celle du bois, liège et papier avec une baisse de 10,6%. L'industrie sidérurgique, métallique, électrique et électronique (ISMMEE) a aussi connu une baisse d'un taux de 5,2%. Cette baisse résulte principalement de l'effectuation du groupe industriel producteur de fer et d'acier Arcelor Mittal. Outre ce secteur, ceux du textile, des cuirs et chaussures ont aussi connu des baisses avec -1,9% et 0,6% respectivement. L'industrie des matériaux de construction de céramique et de verre a aussi baissé de 1,1%. Il est à souligner que ces chiffres ne concernent que le secteur public. La production des opérateurs privés n'est, ainsi, pas incluse dans le compte. S. A.