Mohamed Khebache, Directeur général de l'AADL, a affirmé hier sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale que «tous les projets seront livrés avant la fin 2009». Mohamed Khebache, Directeur général de l'AADL, a affirmé hier sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale que «tous les projets seront livrés avant la fin 2009». Malgré les problèmes de foncier, du financement, des entreprises défaillantes, des intempéries, de la main d'œuvre sur les sites chinois, l'AADL va quand même livrer les 55.000 logements promis. Si ceci semble une chimère pour certain, ça ne l'est pas pour Mohamed Khebache, directeur général de l'AADL, qui a affirmé hier sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale que « tous les projets seront livrés avant la fin 2009 ». L'intervenant a fait savoir que 40.000 logements ont été achevés jusqu' à aujourd'hui. « Ils seront livrés au cours des mois de janvier et février », a-t-il indiqué. Ainsi, il restera 15.000 logements à livrer d'ici la fin de l'année 2009 à croire les propos de M. Kherbache. « Il se pourrait qu'il y ait quelques glissements dus à quelques projets qui ont été arrêtés à cause des entreprises défaillantes », a-t-il toutefois estimé. S'agissant des retards enregistrés, le premier responsable de l'AADL a estimé qu'« ils sont tout à fait explicables ». Le directeur de l'AADL a rappelé, par ailleurs, qu'une trentaine de contrats ont été résiliés depuis le début du programme. Ce qui a engendré le retardement de la construction de quelques 7.700 logements. « Tous les projets ont été cependant repris », a-t-il souligné. « C'est surtout dans la wilaya d'Alger que le programme a été entravé » a-t-il ajouté. La défaillance des entreprises, le foncier et le financement ne sont, malheureusement, pas les seuls obstacles qu'a rencontrés le programme de l'AADL. M. Khebache en a relevé d'autres tels que la mauvaise qualité des sols. Il cité les deux sites Bab Ezzouar 1 et 2. « On a eu à réaliser 3.000 pieux à une profondeur de 20 mètres et tout ceci demande beaucoup de temps » a-t-il expliqué. La maladie de Sras qui a touché la Chine a, en outre, ajouté son grain de sel. L'épidémie a conduit à une interruption de l'arrivée des ouvriers chinois pendant plus d'une année. De plus, le tremblement de terre de Boumerdès a obligé l'agence à revoir les études de ses projets selon la nouvelle réglementation. S'agissant des prix de cession des logements, le premier responsable de l'AADL a fait savoir qu'il n'existe pas jusque-là un projet pour les réviser en dépit de la hausse des prix des matériaux de construction. « Le logement est cédé à hauteur de 20.000 dinars le mètre carré. Les acquereurs payent 20% dont 10% à la souscription et 10% échelonnés sur 3 ans » a-t-il détaillé. Il convient de mentionner que le budget déboursé par l'Etat dépasse les 2 milliards de dollars. Les dépenses avoisinent les 80%. Le directeur de l'AADL a réaffirmé, en conclusion, que l'Agence ne sera pas dissoute et qu'elle continuera à «s'occuper des missions qui sont les siennes en particulier la promotion et l'amélioration du logement et les opération d'urbanisme». La formule «location-vente » sera reprise, à partir de 2010, par la Cnep. La filiale «gestion immobilière», quant à elle, s'occupera de la gestion immobilière et des biens mis en exploitation. L. B. Malgré les problèmes de foncier, du financement, des entreprises défaillantes, des intempéries, de la main d'œuvre sur les sites chinois, l'AADL va quand même livrer les 55.000 logements promis. Si ceci semble une chimère pour certain, ça ne l'est pas pour Mohamed Khebache, directeur général de l'AADL, qui a affirmé hier sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale que « tous les projets seront livrés avant la fin 2009 ». L'intervenant a fait savoir que 40.000 logements ont été achevés jusqu' à aujourd'hui. « Ils seront livrés au cours des mois de janvier et février », a-t-il indiqué. Ainsi, il restera 15.000 logements à livrer d'ici la fin de l'année 2009 à croire les propos de M. Kherbache. « Il se pourrait qu'il y ait quelques glissements dus à quelques projets qui ont été arrêtés à cause des entreprises défaillantes », a-t-il toutefois estimé. S'agissant des retards enregistrés, le premier responsable de l'AADL a estimé qu'« ils sont tout à fait explicables ». Le directeur de l'AADL a rappelé, par ailleurs, qu'une trentaine de contrats ont été résiliés depuis le début du programme. Ce qui a engendré le retardement de la construction de quelques 7.700 logements. « Tous les projets ont été cependant repris », a-t-il souligné. « C'est surtout dans la wilaya d'Alger que le programme a été entravé » a-t-il ajouté. La défaillance des entreprises, le foncier et le financement ne sont, malheureusement, pas les seuls obstacles qu'a rencontrés le programme de l'AADL. M. Khebache en a relevé d'autres tels que la mauvaise qualité des sols. Il cité les deux sites Bab Ezzouar 1 et 2. « On a eu à réaliser 3.000 pieux à une profondeur de 20 mètres et tout ceci demande beaucoup de temps » a-t-il expliqué. La maladie de Sras qui a touché la Chine a, en outre, ajouté son grain de sel. L'épidémie a conduit à une interruption de l'arrivée des ouvriers chinois pendant plus d'une année. De plus, le tremblement de terre de Boumerdès a obligé l'agence à revoir les études de ses projets selon la nouvelle réglementation. S'agissant des prix de cession des logements, le premier responsable de l'AADL a fait savoir qu'il n'existe pas jusque-là un projet pour les réviser en dépit de la hausse des prix des matériaux de construction. « Le logement est cédé à hauteur de 20.000 dinars le mètre carré. Les acquereurs payent 20% dont 10% à la souscription et 10% échelonnés sur 3 ans » a-t-il détaillé. Il convient de mentionner que le budget déboursé par l'Etat dépasse les 2 milliards de dollars. Les dépenses avoisinent les 80%. Le directeur de l'AADL a réaffirmé, en conclusion, que l'Agence ne sera pas dissoute et qu'elle continuera à «s'occuper des missions qui sont les siennes en particulier la promotion et l'amélioration du logement et les opération d'urbanisme». La formule «location-vente » sera reprise, à partir de 2010, par la Cnep. La filiale «gestion immobilière», quant à elle, s'occupera de la gestion immobilière et des biens mis en exploitation. L. B.