Cinq familles algériennes composées de vingt deux personnes, dont cinq femmes et leurs dix sept enfants habitant à Ghaza sont arrivées dans la soirée de vendredi passé à Alger. Rentrées, mercredi, au Caire via le terminal frontalier de Rafah, ces familles ont été acheminées vers l'aéroport Houari-Boumediene où elles ont été accueillies par M. Djamel Ould Abbès, ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté algérienne établie à l'étranger. En outre, une sixième femme algérienne a réussi, jeudi, à quitter Ghaza pour les territoires égyptiens où elle attend que les démarches aboutissent à son rapatriement en Algérie. Il est à signaler que ces rapatriements ont été rendus possibles grâce aux efforts combinés des autorités algériennes à leur tête M. Abdelhak Ayadhate, consul d'Algérie au Caire, des autorités égyptiennes, du Croissant-Rouge palestinien (C-RP) et du Comité International de la Croix- Rouge (CICR), sans oublier, notamment, les nombreuses interventions des deux médecins du Croissant- Rouge algérien (C-RA), les docteurs Khouidmi et El Khalili qui sont parvenus à s'introduire, lundi dernier, à Ghaza pour assister leurs collègues palestiniens de l'hôpital El Shiffa. Cependant, les opérations pour établir le contact avec les ressortissants algériens afin de les évacuer deviennent difficiles, et cela à cause de l'absence de statistiques fiables sur le nombre exact des familles algériennes résidant en Palestine, et particulièrement à Ghaza. Selon la dernière déclaration de M. Djamel Ould Abbès, la majeure partie de nos ressortissants dans les territoires occupés de la Palestine sont nés de mariages mixtes entre des Algériennes et Palestiniens qui séjournaient auparavant en Algérie, surtout durant les années quatre-vingt et quatre-vingt dix. Parmi ces familles, il y a celles qui sont soulagées de pouvoir sortir de Ghaza qui fait face, depuis unes vingtaine de jours, aux tirs sauvages d'Israël, alors que les autres se disent incapables de quitter la ville martyre, et doivent y demeurer en solidarité avec les familles palestiniennes avec qui elles ont vécu pendant des années. Par ailleurs, douze personnes issues de familles algériennes vivant à Ghaza attendent toujours leur rapatriement en Algérie. Et pour cela, l'ambassade d'Algérie au Caire est en contact permanent avec ces ressortissants, en attendant d'avoir l'autorisation des autorités égyptiennes pour leur permettre de transiter par les territoires égyptiens. A titre de rappel, la population palestinienne sans défense de la région de Ghaza est sous les bombardements intensifs et criminels d'Israël depuis le vingt-sept décembre dernier. Cette énième agression a engendré, selon M. Mouawiya Hassanein, chef de service des urgences palestinien, deux milles deux cents trois morts dont quatre cents dix enfants et cent huit femmes. Alors que le nombre des blessés est arrivé a plus de cinq mille trois cents dont mille sept cents cinquante cinq sont des enfants en bas âge, selon le même interlocuteur. M. S. Cinq familles algériennes composées de vingt deux personnes, dont cinq femmes et leurs dix sept enfants habitant à Ghaza sont arrivées dans la soirée de vendredi passé à Alger. Rentrées, mercredi, au Caire via le terminal frontalier de Rafah, ces familles ont été acheminées vers l'aéroport Houari-Boumediene où elles ont été accueillies par M. Djamel Ould Abbès, ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté algérienne établie à l'étranger. En outre, une sixième femme algérienne a réussi, jeudi, à quitter Ghaza pour les territoires égyptiens où elle attend que les démarches aboutissent à son rapatriement en Algérie. Il est à signaler que ces rapatriements ont été rendus possibles grâce aux efforts combinés des autorités algériennes à leur tête M. Abdelhak Ayadhate, consul d'Algérie au Caire, des autorités égyptiennes, du Croissant-Rouge palestinien (C-RP) et du Comité International de la Croix- Rouge (CICR), sans oublier, notamment, les nombreuses interventions des deux médecins du Croissant- Rouge algérien (C-RA), les docteurs Khouidmi et El Khalili qui sont parvenus à s'introduire, lundi dernier, à Ghaza pour assister leurs collègues palestiniens de l'hôpital El Shiffa. Cependant, les opérations pour établir le contact avec les ressortissants algériens afin de les évacuer deviennent difficiles, et cela à cause de l'absence de statistiques fiables sur le nombre exact des familles algériennes résidant en Palestine, et particulièrement à Ghaza. Selon la dernière déclaration de M. Djamel Ould Abbès, la majeure partie de nos ressortissants dans les territoires occupés de la Palestine sont nés de mariages mixtes entre des Algériennes et Palestiniens qui séjournaient auparavant en Algérie, surtout durant les années quatre-vingt et quatre-vingt dix. Parmi ces familles, il y a celles qui sont soulagées de pouvoir sortir de Ghaza qui fait face, depuis unes vingtaine de jours, aux tirs sauvages d'Israël, alors que les autres se disent incapables de quitter la ville martyre, et doivent y demeurer en solidarité avec les familles palestiniennes avec qui elles ont vécu pendant des années. Par ailleurs, douze personnes issues de familles algériennes vivant à Ghaza attendent toujours leur rapatriement en Algérie. Et pour cela, l'ambassade d'Algérie au Caire est en contact permanent avec ces ressortissants, en attendant d'avoir l'autorisation des autorités égyptiennes pour leur permettre de transiter par les territoires égyptiens. A titre de rappel, la population palestinienne sans défense de la région de Ghaza est sous les bombardements intensifs et criminels d'Israël depuis le vingt-sept décembre dernier. Cette énième agression a engendré, selon M. Mouawiya Hassanein, chef de service des urgences palestinien, deux milles deux cents trois morts dont quatre cents dix enfants et cent huit femmes. Alors que le nombre des blessés est arrivé a plus de cinq mille trois cents dont mille sept cents cinquante cinq sont des enfants en bas âge, selon le même interlocuteur. M. S.