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L'apiculture, une nouvelle mode
MILA
Publié dans Le Midi Libre le 22 - 01 - 2009

L'agriculture occupe une place stratégique dans l'économie et le développement de la wilaya de Mila. Aussi ne faut-il pas s'étonner de voir beaucoup de familles vivre grâce aux produits de la terre qu'elles cultivent.
Des terres fertiles s'étendent à perte de vue sur une superficie de 315.745 hectares représentant 75% de la surface globale du territoire.
De "Ville des pommes" à "Royaume des eaux" en passant par "Grenier des céréales, "Mila, wilaya agricole par excellence, ne doit pas rougir de son cachet rural, car l'avenir lui appartient ; elle a tous les atouts en main (terre fertile, fellahs expérimentés...).
Dans la wilaya de Mila, plus de 900 EAI (Exploitation Agricole Individuelle), plus de 450 EAC (Exploitation Agricole Collective) et plus de 12.500 exploitants agricoles et propriétaires terriens sont recensés à travers les 32 communes de la wilaya. Trois zones bien distinctes forment le relief de la wilaya : une zone montagneuse au relief difficile où sont concentrés les élevages bovin, ovin et caprin, les oliveraies et surtout l'apiculture,une zone plate (plaines) et une zone de hauts plateaux où domine la céréaliculture. L'arboriculture, les cultures maraîchères, l'aviculture et autres spécialités sont partout, car tout se cultive et tous les élevages sont les bienvenus sur les sols de la wilaya. Durant la colonisation, l'on pratiquait la culture du coton. "Travailler la terre, la nourrir d'engrais, est le garant certain d'une bonne récolte", confie Aami Rabah. Et d'ajouter : "Chaque année, je m'en sors très bien". Les fellahs de la wilaya de Mila, à l'instar de ceux du pays, rencontrent beaucoup de problèmes dans leur métier, mais cette année avec le nouveau crédit sans intérêt "Rfiq", il semble que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes". Les fellahs sont vraiment comblés et se sont approvisionnés en semences et en engrais, le phosphate faisant parfois défaut. "Acheter à crédit et ne rembourser qu'après la récolte, c'est vraiment formidable", souligne Si Rabah. "Les nouveaux prix de vente des céréales ont incité les fellahs à plus d'efforts", renchérit-il.
Les aviculteurs, eux, supportent très mal la cherté des médicaments et appellent à un contrôle plus rigoureux de ce marché. L'apiculture, très prisée dans le milieu agricole, connaît un énorme succès auprès des populations rurales. L'abeille fait partie du décor naturel de la wilaya et certaines familles, vivant dans des centres urbains, ont installé des ruches dans les cours de leurs demeures.
Dans les zones montagneuses, l'agriculture est vivrière, les familles consomment une partie du produit qu'elles cultivent et en vendent une autre.
Les aides allouées par l'Etat aux fellahs (PNDA, PPDRI, PPDR, PDRA,..) ont amélioré qualitativement la production agricole ; tous les fellahs que nous avons rencontrés n'ont pas manqué de le relever.
Mila est l'une des rares wilayas du pays à exporter des fruits et des légumes vers l'Europe, n'est-ce pas là le signe révélateur de l'intérêt porté au secteur de l'agriculture et de sa place dans l'économie de la wilaya? L'avenir de Mila dépend, faut-il souligner, en grande partie, du savoir-faire des agriculteurs. Z. A.
L'agriculture occupe une place stratégique dans l'économie et le développement de la wilaya de Mila. Aussi ne faut-il pas s'étonner de voir beaucoup de familles vivre grâce aux produits de la terre qu'elles cultivent.
Des terres fertiles s'étendent à perte de vue sur une superficie de 315.745 hectares représentant 75% de la surface globale du territoire.
De "Ville des pommes" à "Royaume des eaux" en passant par "Grenier des céréales, "Mila, wilaya agricole par excellence, ne doit pas rougir de son cachet rural, car l'avenir lui appartient ; elle a tous les atouts en main (terre fertile, fellahs expérimentés...).
Dans la wilaya de Mila, plus de 900 EAI (Exploitation Agricole Individuelle), plus de 450 EAC (Exploitation Agricole Collective) et plus de 12.500 exploitants agricoles et propriétaires terriens sont recensés à travers les 32 communes de la wilaya. Trois zones bien distinctes forment le relief de la wilaya : une zone montagneuse au relief difficile où sont concentrés les élevages bovin, ovin et caprin, les oliveraies et surtout l'apiculture,une zone plate (plaines) et une zone de hauts plateaux où domine la céréaliculture. L'arboriculture, les cultures maraîchères, l'aviculture et autres spécialités sont partout, car tout se cultive et tous les élevages sont les bienvenus sur les sols de la wilaya. Durant la colonisation, l'on pratiquait la culture du coton. "Travailler la terre, la nourrir d'engrais, est le garant certain d'une bonne récolte", confie Aami Rabah. Et d'ajouter : "Chaque année, je m'en sors très bien". Les fellahs de la wilaya de Mila, à l'instar de ceux du pays, rencontrent beaucoup de problèmes dans leur métier, mais cette année avec le nouveau crédit sans intérêt "Rfiq", il semble que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes". Les fellahs sont vraiment comblés et se sont approvisionnés en semences et en engrais, le phosphate faisant parfois défaut. "Acheter à crédit et ne rembourser qu'après la récolte, c'est vraiment formidable", souligne Si Rabah. "Les nouveaux prix de vente des céréales ont incité les fellahs à plus d'efforts", renchérit-il.
Les aviculteurs, eux, supportent très mal la cherté des médicaments et appellent à un contrôle plus rigoureux de ce marché. L'apiculture, très prisée dans le milieu agricole, connaît un énorme succès auprès des populations rurales. L'abeille fait partie du décor naturel de la wilaya et certaines familles, vivant dans des centres urbains, ont installé des ruches dans les cours de leurs demeures.
Dans les zones montagneuses, l'agriculture est vivrière, les familles consomment une partie du produit qu'elles cultivent et en vendent une autre.
Les aides allouées par l'Etat aux fellahs (PNDA, PPDRI, PPDR, PDRA,..) ont amélioré qualitativement la production agricole ; tous les fellahs que nous avons rencontrés n'ont pas manqué de le relever.
Mila est l'une des rares wilayas du pays à exporter des fruits et des légumes vers l'Europe, n'est-ce pas là le signe révélateur de l'intérêt porté au secteur de l'agriculture et de sa place dans l'économie de la wilaya? L'avenir de Mila dépend, faut-il souligner, en grande partie, du savoir-faire des agriculteurs. Z. A.


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