Avec ses 6.000 milliardaires et ses quelque 26.000 importateurs, l'Algérie pourrait assurer la création de plus de 28.000 postes de travail ou attribuer 12;000DA à chacune des familles nécessiteuses Avec ses 6.000 milliardaires et ses quelque 26.000 importateurs, l'Algérie pourrait assurer la création de plus de 28.000 postes de travail ou attribuer 12;000DA à chacune des familles nécessiteuses Une somme allant jusqu‘à trent-deux milliards de dinars ( soit 4,57 milliards de dollars) pourrait être collectée cette année par le Fonds National de la Zakat, selon Mr. Ahmed Saïdi, conseiller au ministère des Affaires religieuses et des Wakfs. Alors que la somme supposée pour la saison précédente était de deux milliards et demi de dollars. Ce chiffre a été avancé sur la base des estimations d‘experts économiques concernant les possibilités offertes. Cependant, le même interlocuteur ajoute que sur ce total, le Fonds n‘a pu récolter que deux milliards de dinars, voire même pas deux pour cent et ce, depuis 2002, l‘année de la création du Fonds. Profitant de l‘occasion de l‘ouverture de la septième campagne pour le lancement de la Zakat, le représentant du ministère de tutelle est intervenu longuement, jeudi dernier, devant les imams et les cadres de la Direction des affaires religieuses de la wilaya d‘Alger. La primeur était à l‘incitation de ces derniers à sensibiliser les donneurs durant les prêches du vendredi pour une meilleure contribution, et à « redynamiser cette action de bienfaisance », selon ses dires. Et d‘ajouter : « C‘est d‘ailleurs dans ce sens que la septième campagne s‘inscrit dans le cadre de la promotion et l‘activation de l‘acte de la Zakat ». En outre, l‘intervenant a insisté sur l‘exemple qu‘avaient donné les wilayas de Annaba et Sidi Bel-Abbès en matière de collecte de la zakat, ce qui leur a permis d‘être désignées « wilayas pilotes dans ce domaine ». Désirant en savoir plus sur la possibilité d‘atteindre une telle somme, M. Farès Mesdour, chercheur et expert international en économie islamique accrédité auprès du ministère des Affaires religieuses et des Wakfs, joint par téléphone a affirmé : « La zakat en Algérie peut atteindre ce chiffre, si tous les donneurs effectuaient le rituel religieux sur des calculs nets et précis et cela en fonction de leur fortune, et non sur ce qu‘ils sont disposés à donner.» Selon lui, et en se référant à des chiffres avancés par des experts fiables l‘année dernière : « Avec les six mille milliardaires que compte l‘Algérie et les quelque vingt six mille importateurs, en calculant la somme des produits alimentaires et des crédits bancaires introduits en Algérie, ajouté à cela la recette du pays hors hydrocarbures, la zakat pourrait, sans difficulté, arriver à ce taux ». Sur le sujet des bénéficiaires de l‘argent de la zakat, M. Mesdour a déclaré : « Avec cette somme, l‘Algérie pourra assurer la création de plus de vingt huit mille postes de travail, attribuer quatorze milles crédits allant jusqu‘à trois cents mille dinars chacun à des chômeurs nécessiteux et permettra de verser douze mille dinars par mois à un demi-million de familles dans le besoin ». Par ailleurs, et revenant sur le rôle supposé de l‘Office national de la zakat, l‘interlocuteur avait signalé, auparavant que : « C‘est le meilleur moyen pour instaurer la confiance entre les donneurs de la zakat et le Fonds national de la zakat. Cet Office doit être une instance autonome et indépendante, quoique chapeautée par le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs, ayant ses propres lois et un personnel qualifié surtout pour orienter et suivre les bénéficiaires des micro-crédits financés par le Fonds ». Cependant, pour pouvoir atteindre tous ces chiffres sur les sommes de la Zakat à collecter, l‘économiste a insisté sur la nécessité de la mise en place de nouvelles méthodes pour un meilleur acheminement de cet argent vers les pauvres. « Nous devons installer un programme informatique qui permettra de créer une banque des données sur les ayants droit à la zakat, ainsi que les donneurs à travers tout le territoire national. De cette manière, les versements aux nécessiteux s‘effectueront directement sur leurs propres compte, mais cela permettra aussi de parer à toute tentative de détournement ou de fraude », propose-t-il. Rappelons, finalement, que la somme possible pour la collecte de la zakat pour l‘année 2007 était de deux milliards et demi de dollars, avancée lors du premier colloque national portant sur le thème « Fonds de la Zakat, réalité et perspectives ». M. S. Une somme allant jusqu‘à trent-deux milliards de dinars ( soit 4,57 milliards de dollars) pourrait être collectée cette année par le Fonds National de la Zakat, selon Mr. Ahmed Saïdi, conseiller au ministère des Affaires religieuses et des Wakfs. Alors que la somme supposée pour la saison précédente était de deux milliards et demi de dollars. Ce chiffre a été avancé sur la base des estimations d‘experts économiques concernant les possibilités offertes. Cependant, le même interlocuteur ajoute que sur ce total, le Fonds n‘a pu récolter que deux milliards de dinars, voire même pas deux pour cent et ce, depuis 2002, l‘année de la création du Fonds. Profitant de l‘occasion de l‘ouverture de la septième campagne pour le lancement de la Zakat, le représentant du ministère de tutelle est intervenu longuement, jeudi dernier, devant les imams et les cadres de la Direction des affaires religieuses de la wilaya d‘Alger. La primeur était à l‘incitation de ces derniers à sensibiliser les donneurs durant les prêches du vendredi pour une meilleure contribution, et à « redynamiser cette action de bienfaisance », selon ses dires. Et d‘ajouter : « C‘est d‘ailleurs dans ce sens que la septième campagne s‘inscrit dans le cadre de la promotion et l‘activation de l‘acte de la Zakat ». En outre, l‘intervenant a insisté sur l‘exemple qu‘avaient donné les wilayas de Annaba et Sidi Bel-Abbès en matière de collecte de la zakat, ce qui leur a permis d‘être désignées « wilayas pilotes dans ce domaine ». Désirant en savoir plus sur la possibilité d‘atteindre une telle somme, M. Farès Mesdour, chercheur et expert international en économie islamique accrédité auprès du ministère des Affaires religieuses et des Wakfs, joint par téléphone a affirmé : « La zakat en Algérie peut atteindre ce chiffre, si tous les donneurs effectuaient le rituel religieux sur des calculs nets et précis et cela en fonction de leur fortune, et non sur ce qu‘ils sont disposés à donner.» Selon lui, et en se référant à des chiffres avancés par des experts fiables l‘année dernière : « Avec les six mille milliardaires que compte l‘Algérie et les quelque vingt six mille importateurs, en calculant la somme des produits alimentaires et des crédits bancaires introduits en Algérie, ajouté à cela la recette du pays hors hydrocarbures, la zakat pourrait, sans difficulté, arriver à ce taux ». Sur le sujet des bénéficiaires de l‘argent de la zakat, M. Mesdour a déclaré : « Avec cette somme, l‘Algérie pourra assurer la création de plus de vingt huit mille postes de travail, attribuer quatorze milles crédits allant jusqu‘à trois cents mille dinars chacun à des chômeurs nécessiteux et permettra de verser douze mille dinars par mois à un demi-million de familles dans le besoin ». Par ailleurs, et revenant sur le rôle supposé de l‘Office national de la zakat, l‘interlocuteur avait signalé, auparavant que : « C‘est le meilleur moyen pour instaurer la confiance entre les donneurs de la zakat et le Fonds national de la zakat. Cet Office doit être une instance autonome et indépendante, quoique chapeautée par le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs, ayant ses propres lois et un personnel qualifié surtout pour orienter et suivre les bénéficiaires des micro-crédits financés par le Fonds ». Cependant, pour pouvoir atteindre tous ces chiffres sur les sommes de la Zakat à collecter, l‘économiste a insisté sur la nécessité de la mise en place de nouvelles méthodes pour un meilleur acheminement de cet argent vers les pauvres. « Nous devons installer un programme informatique qui permettra de créer une banque des données sur les ayants droit à la zakat, ainsi que les donneurs à travers tout le territoire national. De cette manière, les versements aux nécessiteux s‘effectueront directement sur leurs propres compte, mais cela permettra aussi de parer à toute tentative de détournement ou de fraude », propose-t-il. Rappelons, finalement, que la somme possible pour la collecte de la zakat pour l‘année 2007 était de deux milliards et demi de dollars, avancée lors du premier colloque national portant sur le thème « Fonds de la Zakat, réalité et perspectives ». M. S.