La wilaya de Tizi-Ouzou souffre d'un déficit énorme en infrastructures de jeunesse. Pour une population juvénile de 713.408, âgée entre 06 et 35 ans, la wilaya de Tizi-Ouzou dispose de 88 infrastructures sportives, 66 établissements de jeunes et 47 salles privées. Il faut dire que la situation de ce parc infrastructurel est telle qu'une bonne partie n'est pas fonctionnelle et devant être ou réhabilitée ou reconstruite. C'est le cas par exemple de la salle omnisport de Draâ El Mizan qui doit être démolie puisque gravement endommagée durant le séisme de mai 2003. Par ailleurs, pour ce qui est des stades il y a lieu de souligner que la wilaya n'en compte aucun qui soit gazonné. C'est particulièrement dans les communes que le déficit se fait ressentir. L'infrastructure de jeunesse est souvent limitée à des aires de jeux où les jeunes organisent des tournois de football prisés par la gent masculine. Il faut dire qu'en terme de loisirs la population juvénile de la wilaya n'a pas l'embarras du choix. Entre les cybercafés et les cafés maures les journées des chômeurs et des élèves en vacances sont très longues. Même les quelques maisons de jeunes existantes n'arrivent pas à proposer à cette frange de la société un programme attirant qui lui permette d'occuper sainement son temps. Mais heureusement, ce constat n'est pas applicable à tous ces établissements. En effet, la maison de jeunes de Tizi-Rached sort du lot et offre l'image d'une véritable ruche d'abeilles avec tous les jeunes (filles et garçons) qui s'y rendent pour une formation ou une activité sportive. Dans d'autres localités ce sont les associations qui tentent parfois avec peu de moyens de proposer aux jeunes de quoi meubler leur temps libre. L'Etoile Sportive de Menacera (ESM), un village de la commune de Tirmitine est un exemple à encourager. « Face au phénomène de délinquance qui ronge nos villages et dont la première proie sont les jeunes, je me sentirais coupable si je ne faisais rien pour mon village. Le sport est une occupation saine et je voulais en faire une culture sociale » nous dit son président. C'est ainsi qu'il créa en mai 2000 l'ESM, une association versée exclusivement dans les arts martiaux et plus précisément le karaté. Les jeunes du village, qui compte 4.000 habitants, ont accueilli avec joie et espoir ce nouveau né et se sont précipités pour y adhérer. En 2004, et dans le souci de varier ses activités pour une plus large couverture des besoins des habitants du village, l'ESM verse dans l'activité culturelle et sociale. C'est ainsi qu'elle fait redécouvrir le goût de la lecture en créant une bibliothèque. Le projet a été rendu possible grâce à un don de 700 livres et de 10 micro-ordinateurs de l'association Enjeux de France puis un autre de 1.300 livres en 2007. Outre la lecture l'association a décidé de donner des cours d'informatique à ceux qui en sont intéressés. En plus, l'ESM organise des journées de sensibilisation et d'information sur les maux sociaux tels que la drogue, le sida… Des échanges de jeunes sont également organisés. Longtemps délaissé, le secteur de la jeunesse est en train de connaître une redynamisation avec l'intérêt que lui accordent le wali et le directeur qui comptent débloquer les projets en souffrance et réaliser dans les meilleurs délais ceux inscrits au profit de la wilaya dont le grand stade de 50 000 places. qui doit être réalisé au niveau de Boukhalfa. La wilaya de Tizi-Ouzou souffre d'un déficit énorme en infrastructures de jeunesse. Pour une population juvénile de 713.408, âgée entre 06 et 35 ans, la wilaya de Tizi-Ouzou dispose de 88 infrastructures sportives, 66 établissements de jeunes et 47 salles privées. Il faut dire que la situation de ce parc infrastructurel est telle qu'une bonne partie n'est pas fonctionnelle et devant être ou réhabilitée ou reconstruite. C'est le cas par exemple de la salle omnisport de Draâ El Mizan qui doit être démolie puisque gravement endommagée durant le séisme de mai 2003. Par ailleurs, pour ce qui est des stades il y a lieu de souligner que la wilaya n'en compte aucun qui soit gazonné. C'est particulièrement dans les communes que le déficit se fait ressentir. L'infrastructure de jeunesse est souvent limitée à des aires de jeux où les jeunes organisent des tournois de football prisés par la gent masculine. Il faut dire qu'en terme de loisirs la population juvénile de la wilaya n'a pas l'embarras du choix. Entre les cybercafés et les cafés maures les journées des chômeurs et des élèves en vacances sont très longues. Même les quelques maisons de jeunes existantes n'arrivent pas à proposer à cette frange de la société un programme attirant qui lui permette d'occuper sainement son temps. Mais heureusement, ce constat n'est pas applicable à tous ces établissements. En effet, la maison de jeunes de Tizi-Rached sort du lot et offre l'image d'une véritable ruche d'abeilles avec tous les jeunes (filles et garçons) qui s'y rendent pour une formation ou une activité sportive. Dans d'autres localités ce sont les associations qui tentent parfois avec peu de moyens de proposer aux jeunes de quoi meubler leur temps libre. L'Etoile Sportive de Menacera (ESM), un village de la commune de Tirmitine est un exemple à encourager. « Face au phénomène de délinquance qui ronge nos villages et dont la première proie sont les jeunes, je me sentirais coupable si je ne faisais rien pour mon village. Le sport est une occupation saine et je voulais en faire une culture sociale » nous dit son président. C'est ainsi qu'il créa en mai 2000 l'ESM, une association versée exclusivement dans les arts martiaux et plus précisément le karaté. Les jeunes du village, qui compte 4.000 habitants, ont accueilli avec joie et espoir ce nouveau né et se sont précipités pour y adhérer. En 2004, et dans le souci de varier ses activités pour une plus large couverture des besoins des habitants du village, l'ESM verse dans l'activité culturelle et sociale. C'est ainsi qu'elle fait redécouvrir le goût de la lecture en créant une bibliothèque. Le projet a été rendu possible grâce à un don de 700 livres et de 10 micro-ordinateurs de l'association Enjeux de France puis un autre de 1.300 livres en 2007. Outre la lecture l'association a décidé de donner des cours d'informatique à ceux qui en sont intéressés. En plus, l'ESM organise des journées de sensibilisation et d'information sur les maux sociaux tels que la drogue, le sida… Des échanges de jeunes sont également organisés. Longtemps délaissé, le secteur de la jeunesse est en train de connaître une redynamisation avec l'intérêt que lui accordent le wali et le directeur qui comptent débloquer les projets en souffrance et réaliser dans les meilleurs délais ceux inscrits au profit de la wilaya dont le grand stade de 50 000 places. qui doit être réalisé au niveau de Boukhalfa.