Dans son intervention devant les participants à cette journée parlementaire, Ahmed Ouyahia a d'emblée tenu à rendre hommage aux constructeurs de la reconsolidation nationale, citant en premier lieu les victimes du terrorisme et les martyrs du devoir national qui, dira-t-il, « ont permis à l'Algérie de rester debout ». Il a cité par la suite le président de la République, qui a initié la concorde civile puis la réconciliation nationale, les forces de sécurité et, enfin, le peuple algérien. Considérant que la réconciliation nationale n'est pas une question de nombre de dossiers, il a réitéré la volonté de l'Etat de respecter ses engagements. Pour Ouyahia, qui intervenait en sa qualité de secrétaire général du RND, «la réconciliation nationale n'est pas un registre de commerce mais un choix stratégique du peuple qui vise à travers ses dispositions juridiques à construire un Etat fort. Car c'est aussi une réconciliation avec soi». Ouyahia considère qu'il faut convaincre «nos enfants égarés de revenir sur le droit chemin». De son côté le secrétaire général du FLN, qui a répété le chiffre de 6000 repentis qui ont déposé les armes grâce à la politique de réconciliation nationale, a indiqué que « c'est le plus important dossier politique de ces dix dernières années ». Pour Abdelaziz Belkhadem « c'est un dossier complexe au regard des accumulations et la diversité des points de vue ». Belkhadem, un farouche partisan de la charte pour la paix et la réconciliation nationale, a aussi indiqué que «la réconciliation nationale n'est pas seulement une loi c'est aussi une philosophie» avant d'ajouter que «la rencontre d'aujourd'hui ne rentre pas dans le cadre d'une campagne électorale anticipée». Le leader de la troisième formation politique affiliée à l'Alliance présidentielle, en l'occurrence le MSP, a lui indiqué que «la réconciliation nationale est désormais quelque chose qui appartient à tous». Aboudjerra Soltani a revendiqué comme à son habitude le traitement des dossiers en suspens en appelant les candidats à la prochaine présidentielle à intégrer cette question et demande la promotion de la réconciliation. Il a dit s'attendre, en vertu de l'article 47 de l'ordonnance portant réconciliation nationale, à l'introduction de nouvelles mesures. Aboudjerra a enfin réitéré la revendication de son parti pour la levée de l'état d'urgence. K. H. Dans son intervention devant les participants à cette journée parlementaire, Ahmed Ouyahia a d'emblée tenu à rendre hommage aux constructeurs de la reconsolidation nationale, citant en premier lieu les victimes du terrorisme et les martyrs du devoir national qui, dira-t-il, « ont permis à l'Algérie de rester debout ». Il a cité par la suite le président de la République, qui a initié la concorde civile puis la réconciliation nationale, les forces de sécurité et, enfin, le peuple algérien. Considérant que la réconciliation nationale n'est pas une question de nombre de dossiers, il a réitéré la volonté de l'Etat de respecter ses engagements. Pour Ouyahia, qui intervenait en sa qualité de secrétaire général du RND, «la réconciliation nationale n'est pas un registre de commerce mais un choix stratégique du peuple qui vise à travers ses dispositions juridiques à construire un Etat fort. Car c'est aussi une réconciliation avec soi». Ouyahia considère qu'il faut convaincre «nos enfants égarés de revenir sur le droit chemin». De son côté le secrétaire général du FLN, qui a répété le chiffre de 6000 repentis qui ont déposé les armes grâce à la politique de réconciliation nationale, a indiqué que « c'est le plus important dossier politique de ces dix dernières années ». Pour Abdelaziz Belkhadem « c'est un dossier complexe au regard des accumulations et la diversité des points de vue ». Belkhadem, un farouche partisan de la charte pour la paix et la réconciliation nationale, a aussi indiqué que «la réconciliation nationale n'est pas seulement une loi c'est aussi une philosophie» avant d'ajouter que «la rencontre d'aujourd'hui ne rentre pas dans le cadre d'une campagne électorale anticipée». Le leader de la troisième formation politique affiliée à l'Alliance présidentielle, en l'occurrence le MSP, a lui indiqué que «la réconciliation nationale est désormais quelque chose qui appartient à tous». Aboudjerra Soltani a revendiqué comme à son habitude le traitement des dossiers en suspens en appelant les candidats à la prochaine présidentielle à intégrer cette question et demande la promotion de la réconciliation. Il a dit s'attendre, en vertu de l'article 47 de l'ordonnance portant réconciliation nationale, à l'introduction de nouvelles mesures. Aboudjerra a enfin réitéré la revendication de son parti pour la levée de l'état d'urgence. K. H.