Le Premier-ministre a encore une fois réitéré la détermination de l'Etat à poursuivre la lutte contre les groupes terroristes encore en activité alors que le gouvernement continuera à mettre en œuvre les dispositions énoncées dans la Charte pour la paix et la réconciliation nationale. Le Premier-ministre a encore une fois réitéré la détermination de l'Etat à poursuivre la lutte contre les groupes terroristes encore en activité alors que le gouvernement continuera à mettre en œuvre les dispositions énoncées dans la Charte pour la paix et la réconciliation nationale. «Le terrorisme a été défait sur le terrain .. . » a, d'emblée indiqué toutefois Ahmed Ouyahia jeudi à l'APN à l'occasion de la présentation de la déclaration de politique générale. Cette victoire contre l'hydre terroriste n'a été possible que, comme affirmé par l'intervenant, que « grâce à l'engagement admirable de notre armée et de nos forces de sécurité , un engagement conforté par le choix de notre peuple pour la paix et la réconciliation nationale , un choix que le gouvernement s'est attelé à mettre en œuvre librement ». Ouyahia, qui a soutenu à plusieurs reprises que le terrorisme , a été vaincu , a aussi rendu un vibrant hommage aux «citoyens volontaires «qui ont contribué à cette victoire mais s'est également incliné sur la mémoire des victimes du terrorisme . Se réjouissant de cette issue il dira que « le terrorisme fait désormais l'objet d'une condamnation unanime dans notre pays. Il ne saurait prétendre à un quelconque alibi politique et se trouve plus que jamais réduit à sa seule vocation criminelle... ». Catégorique sur la détermination de l'Etat le premier ministre dira encore que « les groupuscules de criminels qui survivent encore n'ont aucun avenir ». Mais cela ne veut point dire que ce fléau ne constitue plus aucun danger pour les populations car Ouyahia, qui a appelé la population à la vigilance, n'a pas manqué de souligner que « le terrorisme se caractérise par la lâcheté (…) il peut donc profiter de relâchement pour frapper par traîtrise et porter atteinte aux vies et aux biens». La main tendue de la République Le Premier-ministre a tenu aussi rassurer la population sur l'engagement ferme de l'Etat a « assumer « son devoir pour la sécurité des citoyens » tout en réitérant aussi sa volonté de poursuivre le processus de la réconciliation nationale, à travers «la mise en œuvre des dispositions légales « de la charte pour la paix et la réconciliation nationale ». Plusieurs catégories, à l'exemple des déportés dans les camps du sud du pays, estiment avoir le droit de bénéficier des dispositions de la réconciliation nationale puisque ils se considèrent comme faisant partie des catégories « victimes de la tragédie nationale ». Cela dit, Ouyahia, a réitéré l'appel du gouvernement « à ceux qui persistent dans le terrorisme et la subversion pour abondonner la violence contre leur peule et leur pays »en les invitant « à rallier le chemin de la réconciliation nationale et saisir la main de la République qui leur demeure tendue». Et comme pour dire toute la volonté du gouvernement à aller de l'avant dans l'application des dispositions de la charte pour la paix et la réconciliation nationale le Premier-ministre a avancé des chiffres où il ressort que l'écrasante majorité des dossiers relatifs à cette question ont été réglés. Ainsi l'orateur a indiqué que sur les 6478 dossiers de disparus recensés seuls, 35 sont en voie de règlement avec les familles des concernés. Il en est de même pour les familles éprouvées par l'implication de l'un des proches dans le terrorisme où sur 13332 dossiers seuls, 57 cas sont encore en cours de traitement. Il citera aussi le cas des 10400 dossiers relatifs à des licenciements en annonçant que seuls 23 dossiers demeurent en phase d'apurement. Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs : «Nous soutenons toutes le dispositions qui consolident l'économie nationale» La secrétaire générale du Parti des travailleurs et chef de son groupe parlementaire à l'APN a affiché son satisfecit sur le contenu de la déclaration de politique générale, tout en exprimant, il est vrai, quelques réserves. «Nous soutenons toutes les dispositions qui consolident l'économie nationale et créent les conditions du développement car cela a toujours fait partie de nos préoccupations essentielles. Nous avions raison lorsque l'on a dit qu'il faut rectifier les politiques mises en œuvre par le gouvernement. On était contre le désengagement de l'Etat de la sphère économique, mais aujourd'hui nous sommes satisfaits car l'Etat milite de nouveau et se réengage pour reprendre ses attributions. C'est pourquoi nous considérons que le contenu de la déclaration de politique générale est globalement positif, même s'il y'a encore des insuffisances, Il faut ainsi aller plus loin au plan social. Comme il est urgent, pour mettre fin à la confusion, d'entamer des reformes politiques profondes car on ne peut faire du neuf avec de l'ancien, Il faut aussi ouvrir un débat général et pour ce faire, il est impératif d'ouvrir la télévision». Athmane Maazouz chef du groupe parlementaire du RCD : «Pourquoi évacuer les questions fondamentales ?» «Nous avons assisté à un discours fleuve qui n'a rien à voir avec les préoccupations et les questions qui intéressent les citoyens. Le Premier-ministre a, de notre point de vue, évacué toutes les questions fondamentales auxquelles s'attendaient les députés». Ouyahia critique certains investisseurs étrangers Le Premier-ministre, qui a reconnu que le déficit budgétaire a fait de nouveau sa réapparition et qui a tracé les objectifs relatifs aux taux de croissance à l'horizon 2014, a critiqué certains investisseurs et opérateurs étrangers qui refusent d'être de vrais partenaires. Sur ce dernier point, le gouvernement n'a jamais été aussi critique à l'égard des investisseurs étrangers tant Ahmed Ouyahia n'a pas été particulièrement tendre envers eux battant du coup en brèche ceux qui « prétendent que nous allons empêcher les investisseurs étrangers de venir ». « Les chiffres provenant de la Banque d'Algérie vous ont été communiqués en détails et confirment que hors hydrocarbures, l'Algérie a reçu moins de 500 millions de dollars d'investissement étrangers en 2005 et moins de 1 milliard de dollars en 2007 »a , en effet , indiqué le Premier-ministre ce jeudi à l'APN à l'occasion de la présentation de la déclaration de politique générale . Plus explicite dans sa critique il dira que « les entreprises étrangères considèrent légitimes de conserver l'Algérie au rang de marché très attractif, dès lors que ce dernier leur semblait acquis sans aucun effort. Mieux, certains investisseurs étrangers qui ont prospéré sur le marché local, ont d'abord été guidés par le gain spéculatif quitte à ignorer les autorités et la souveraineté de ce pays, ou tenter d'en violer les lois impunément». Se basant sur ce cinglant constat, Ouyahia dira que l'investissement étranger envers lequel l'Algérie ne cessera pas cependant de multiplier les appels «n'a pas encore été au rendez vous». Et c'est sans doute pourquoi l'Algérie a quelque peu changé radicalement sa vision sur cette question. Une vision résumée en une phrase par Ahmed Ouyahia lorsque il a martelé devant les députés ce jeudi que «l'Algérie n'a pas prioritairement besoin actuellement de capitaux étrangers» mais elle est plutôt cruellement en manque « de savoir faire, de technologie , de management moderne et de partenaires à même d'ouvrir demain d'autres marchés à des productions en associations » .Et , pour ce faire , Ouyahia a rappelé le cadre juriduqe de l'investissement en estimant qu'il est « attractif » . Ouyahia a une fois de plus mis l'accent sur les contraintes qu'impose la dépendance de l'Algérie du secteur des hydrocarbures qui finance à hauteur 100% les importations du pays , amis qui est aussi à la source de la croissance économique du pays. Pour Ouyahia cette croissance «demeure fragile, car elle est alimentée par une forte dépense publique d'investissement qui ne sera pas toujours récurrente». Il a aussi mis en exergue la faiblesse de la machine industrielle nationale et ce malgré quelques reprises constatés çà et là. Pour lui, le secteur industriel est marginalisé car il n'a participé qu'à hauteur de 5% de la valeur ajoutée globale de l'année dernière. «Cette situation est anormale au moment où, la demande locale de produits manufacturés n'a jamais été aussi importante « a-t-il affirmé. Le gouvernement compte, pour y remédier, sur le programme de mise à niveau des entreprises pour en faire un véritable levier de la croissance économique du pays dans les prochaines années. Des années au cours desquelles le gouvernement compte porter la croissance du secteur agricole à 8%, annuellement de manière stable et continue. Comme il projette de relever de 5% à près de 10% en 2014 la part de l ‘industrie dans la valeur globale ajoutée. En troisième lieu, Ouyahia a annoncé que le gouvernement ambitionne de porter le taux du chômage à moins de 10% à l'horizon 2014. «Le terrorisme a été défait sur le terrain .. . » a, d'emblée indiqué toutefois Ahmed Ouyahia jeudi à l'APN à l'occasion de la présentation de la déclaration de politique générale. Cette victoire contre l'hydre terroriste n'a été possible que, comme affirmé par l'intervenant, que « grâce à l'engagement admirable de notre armée et de nos forces de sécurité , un engagement conforté par le choix de notre peuple pour la paix et la réconciliation nationale , un choix que le gouvernement s'est attelé à mettre en œuvre librement ». Ouyahia, qui a soutenu à plusieurs reprises que le terrorisme , a été vaincu , a aussi rendu un vibrant hommage aux «citoyens volontaires «qui ont contribué à cette victoire mais s'est également incliné sur la mémoire des victimes du terrorisme . Se réjouissant de cette issue il dira que « le terrorisme fait désormais l'objet d'une condamnation unanime dans notre pays. Il ne saurait prétendre à un quelconque alibi politique et se trouve plus que jamais réduit à sa seule vocation criminelle... ». Catégorique sur la détermination de l'Etat le premier ministre dira encore que « les groupuscules de criminels qui survivent encore n'ont aucun avenir ». Mais cela ne veut point dire que ce fléau ne constitue plus aucun danger pour les populations car Ouyahia, qui a appelé la population à la vigilance, n'a pas manqué de souligner que « le terrorisme se caractérise par la lâcheté (…) il peut donc profiter de relâchement pour frapper par traîtrise et porter atteinte aux vies et aux biens». La main tendue de la République Le Premier-ministre a tenu aussi rassurer la population sur l'engagement ferme de l'Etat a « assumer « son devoir pour la sécurité des citoyens » tout en réitérant aussi sa volonté de poursuivre le processus de la réconciliation nationale, à travers «la mise en œuvre des dispositions légales « de la charte pour la paix et la réconciliation nationale ». Plusieurs catégories, à l'exemple des déportés dans les camps du sud du pays, estiment avoir le droit de bénéficier des dispositions de la réconciliation nationale puisque ils se considèrent comme faisant partie des catégories « victimes de la tragédie nationale ». Cela dit, Ouyahia, a réitéré l'appel du gouvernement « à ceux qui persistent dans le terrorisme et la subversion pour abondonner la violence contre leur peule et leur pays »en les invitant « à rallier le chemin de la réconciliation nationale et saisir la main de la République qui leur demeure tendue». Et comme pour dire toute la volonté du gouvernement à aller de l'avant dans l'application des dispositions de la charte pour la paix et la réconciliation nationale le Premier-ministre a avancé des chiffres où il ressort que l'écrasante majorité des dossiers relatifs à cette question ont été réglés. Ainsi l'orateur a indiqué que sur les 6478 dossiers de disparus recensés seuls, 35 sont en voie de règlement avec les familles des concernés. Il en est de même pour les familles éprouvées par l'implication de l'un des proches dans le terrorisme où sur 13332 dossiers seuls, 57 cas sont encore en cours de traitement. Il citera aussi le cas des 10400 dossiers relatifs à des licenciements en annonçant que seuls 23 dossiers demeurent en phase d'apurement. Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs : «Nous soutenons toutes le dispositions qui consolident l'économie nationale» La secrétaire générale du Parti des travailleurs et chef de son groupe parlementaire à l'APN a affiché son satisfecit sur le contenu de la déclaration de politique générale, tout en exprimant, il est vrai, quelques réserves. «Nous soutenons toutes les dispositions qui consolident l'économie nationale et créent les conditions du développement car cela a toujours fait partie de nos préoccupations essentielles. Nous avions raison lorsque l'on a dit qu'il faut rectifier les politiques mises en œuvre par le gouvernement. On était contre le désengagement de l'Etat de la sphère économique, mais aujourd'hui nous sommes satisfaits car l'Etat milite de nouveau et se réengage pour reprendre ses attributions. C'est pourquoi nous considérons que le contenu de la déclaration de politique générale est globalement positif, même s'il y'a encore des insuffisances, Il faut ainsi aller plus loin au plan social. Comme il est urgent, pour mettre fin à la confusion, d'entamer des reformes politiques profondes car on ne peut faire du neuf avec de l'ancien, Il faut aussi ouvrir un débat général et pour ce faire, il est impératif d'ouvrir la télévision». Athmane Maazouz chef du groupe parlementaire du RCD : «Pourquoi évacuer les questions fondamentales ?» «Nous avons assisté à un discours fleuve qui n'a rien à voir avec les préoccupations et les questions qui intéressent les citoyens. Le Premier-ministre a, de notre point de vue, évacué toutes les questions fondamentales auxquelles s'attendaient les députés». Ouyahia critique certains investisseurs étrangers Le Premier-ministre, qui a reconnu que le déficit budgétaire a fait de nouveau sa réapparition et qui a tracé les objectifs relatifs aux taux de croissance à l'horizon 2014, a critiqué certains investisseurs et opérateurs étrangers qui refusent d'être de vrais partenaires. Sur ce dernier point, le gouvernement n'a jamais été aussi critique à l'égard des investisseurs étrangers tant Ahmed Ouyahia n'a pas été particulièrement tendre envers eux battant du coup en brèche ceux qui « prétendent que nous allons empêcher les investisseurs étrangers de venir ». « Les chiffres provenant de la Banque d'Algérie vous ont été communiqués en détails et confirment que hors hydrocarbures, l'Algérie a reçu moins de 500 millions de dollars d'investissement étrangers en 2005 et moins de 1 milliard de dollars en 2007 »a , en effet , indiqué le Premier-ministre ce jeudi à l'APN à l'occasion de la présentation de la déclaration de politique générale . Plus explicite dans sa critique il dira que « les entreprises étrangères considèrent légitimes de conserver l'Algérie au rang de marché très attractif, dès lors que ce dernier leur semblait acquis sans aucun effort. Mieux, certains investisseurs étrangers qui ont prospéré sur le marché local, ont d'abord été guidés par le gain spéculatif quitte à ignorer les autorités et la souveraineté de ce pays, ou tenter d'en violer les lois impunément». Se basant sur ce cinglant constat, Ouyahia dira que l'investissement étranger envers lequel l'Algérie ne cessera pas cependant de multiplier les appels «n'a pas encore été au rendez vous». Et c'est sans doute pourquoi l'Algérie a quelque peu changé radicalement sa vision sur cette question. Une vision résumée en une phrase par Ahmed Ouyahia lorsque il a martelé devant les députés ce jeudi que «l'Algérie n'a pas prioritairement besoin actuellement de capitaux étrangers» mais elle est plutôt cruellement en manque « de savoir faire, de technologie , de management moderne et de partenaires à même d'ouvrir demain d'autres marchés à des productions en associations » .Et , pour ce faire , Ouyahia a rappelé le cadre juriduqe de l'investissement en estimant qu'il est « attractif » . Ouyahia a une fois de plus mis l'accent sur les contraintes qu'impose la dépendance de l'Algérie du secteur des hydrocarbures qui finance à hauteur 100% les importations du pays , amis qui est aussi à la source de la croissance économique du pays. Pour Ouyahia cette croissance «demeure fragile, car elle est alimentée par une forte dépense publique d'investissement qui ne sera pas toujours récurrente». Il a aussi mis en exergue la faiblesse de la machine industrielle nationale et ce malgré quelques reprises constatés çà et là. Pour lui, le secteur industriel est marginalisé car il n'a participé qu'à hauteur de 5% de la valeur ajoutée globale de l'année dernière. «Cette situation est anormale au moment où, la demande locale de produits manufacturés n'a jamais été aussi importante « a-t-il affirmé. Le gouvernement compte, pour y remédier, sur le programme de mise à niveau des entreprises pour en faire un véritable levier de la croissance économique du pays dans les prochaines années. Des années au cours desquelles le gouvernement compte porter la croissance du secteur agricole à 8%, annuellement de manière stable et continue. Comme il projette de relever de 5% à près de 10% en 2014 la part de l ‘industrie dans la valeur globale ajoutée. En troisième lieu, Ouyahia a annoncé que le gouvernement ambitionne de porter le taux du chômage à moins de 10% à l'horizon 2014.