De nombreux citoyens désireux de s'y inscrire, buttent sur des obstacles administratifs. Toute demande d'inscription doit être appuyée par la présentation de la carte d'identité titre de propriété. De nombreux citoyens désireux de s'y inscrire, buttent sur des obstacles administratifs. Toute demande d'inscription doit être appuyée par la présentation de la carte d'identité titre de propriété. Malgré les efforts des pouvoirs publics déployés pour la mise à jour des listes électorales et les opérations de sensibilisations menées tambour battant , de nombreux citoyens désireux de s'y inscrire, dans la perspective de la prochaine élection présidentielle, buttent sur des obstacles administratifs. Toute demande d'inscription doit être appuyée par la présentation de la carte d'identité nationale ou du passeport ainsi que la présentation de l'un des documents suivants: titre de propriété, contrat de location, reçu de loyer, attestation d'hébergement, quittance d'électricité et gaz, quittance des services des eaux, et ce, pour la justification de la résidence. Les électeurs et électrices ayant changé de domicile doivent, quant à eux, présenter également, lors de leur nouvelle inscription, l'attestation de radiation de la liste électorale de l'ancienne commune de résidence, a rappelé un récent communiqué du ministère de l'Intérieur. Qu'en est-il sur le terrain? Armée de son courage, une dame âgée se présente au bureau de révision des listes électorale de l'APC de Sidi-M'hamed. « Il faut monter au cinquième étage », lui lance l'appariteur. « Mon fils, je ne peux pas monter toutes ces marches », dit-elle. « Je ne peux rien faire pour vous », lui lance-t-il. Découragée, elle rebrousse chemin. Autre siège communal sur les hauteurs d'Alger. C'est un jeune qui se présente. Il a l'intention de s'inscrire sur la liste électorale de sa nouvelle commune de résidence. Ses parents ont changé de domicile, il y a peu de temps. Il n'a pas l'attestation de radiation de la liste électorale de l'ancienne commune de résidence. « Il nous faut cette attestation, il faut la ramener », souligne le préposé au guichet. Cet autre homme âgé de près de quatre-ving-quatre ans, tient toujours à accomplir son devoir de citoyen responsable. Il a perdu sa carte d'électeur. Il se demande s'il pourra voter le jour du scrutin. Samedi dernier, le ministre de l'Intérieur et des Collectivité locales, Noureddine Yazid Zerhouni, soulignant que «l'opération, qui devra durer 15 jours, consiste à s'assurer que tous les résidents de ces logements en âge de voter soient inscrits sur les listes électorales de leur nouveau lieu de résidence et que leurs noms soient rayés des listes électorales de leurs anciens lieux de résidence pour éviter ainsi les doubles inscriptions ». Il reste à savoir, si les citoyens, en âge de voter, habitant des bidonvilles et qui ne sont inscrits sur aucune listes électorales auront la possibilité de glisser le bulletin dans l'urne. Ils ont une carte d'identité, mais aucun titre de propriété, ni contrat de location, de reçu de loyer, ou attestation d'hébergement, de quittance d'électricité et gaz, de quittance des services des eaux, pour la justification de la résidence. Ils seront peut-être les grands oubliés de cette consultation populaire. S. B. Malgré les efforts des pouvoirs publics déployés pour la mise à jour des listes électorales et les opérations de sensibilisations menées tambour battant , de nombreux citoyens désireux de s'y inscrire, dans la perspective de la prochaine élection présidentielle, buttent sur des obstacles administratifs. Toute demande d'inscription doit être appuyée par la présentation de la carte d'identité nationale ou du passeport ainsi que la présentation de l'un des documents suivants: titre de propriété, contrat de location, reçu de loyer, attestation d'hébergement, quittance d'électricité et gaz, quittance des services des eaux, et ce, pour la justification de la résidence. Les électeurs et électrices ayant changé de domicile doivent, quant à eux, présenter également, lors de leur nouvelle inscription, l'attestation de radiation de la liste électorale de l'ancienne commune de résidence, a rappelé un récent communiqué du ministère de l'Intérieur. Qu'en est-il sur le terrain? Armée de son courage, une dame âgée se présente au bureau de révision des listes électorale de l'APC de Sidi-M'hamed. « Il faut monter au cinquième étage », lui lance l'appariteur. « Mon fils, je ne peux pas monter toutes ces marches », dit-elle. « Je ne peux rien faire pour vous », lui lance-t-il. Découragée, elle rebrousse chemin. Autre siège communal sur les hauteurs d'Alger. C'est un jeune qui se présente. Il a l'intention de s'inscrire sur la liste électorale de sa nouvelle commune de résidence. Ses parents ont changé de domicile, il y a peu de temps. Il n'a pas l'attestation de radiation de la liste électorale de l'ancienne commune de résidence. « Il nous faut cette attestation, il faut la ramener », souligne le préposé au guichet. Cet autre homme âgé de près de quatre-ving-quatre ans, tient toujours à accomplir son devoir de citoyen responsable. Il a perdu sa carte d'électeur. Il se demande s'il pourra voter le jour du scrutin. Samedi dernier, le ministre de l'Intérieur et des Collectivité locales, Noureddine Yazid Zerhouni, soulignant que «l'opération, qui devra durer 15 jours, consiste à s'assurer que tous les résidents de ces logements en âge de voter soient inscrits sur les listes électorales de leur nouveau lieu de résidence et que leurs noms soient rayés des listes électorales de leurs anciens lieux de résidence pour éviter ainsi les doubles inscriptions ». Il reste à savoir, si les citoyens, en âge de voter, habitant des bidonvilles et qui ne sont inscrits sur aucune listes électorales auront la possibilité de glisser le bulletin dans l'urne. Ils ont une carte d'identité, mais aucun titre de propriété, ni contrat de location, de reçu de loyer, ou attestation d'hébergement, de quittance d'électricité et gaz, de quittance des services des eaux, pour la justification de la résidence. Ils seront peut-être les grands oubliés de cette consultation populaire. S. B.