Le changement des cartes d'identité et des passeports avec l'introduction d'éléments biométriques s'inscrit, particulièrement, dans une démarche globale de lutte contre le terrorisme et le crime organisé. Le changement des cartes d'identité et des passeports avec l'introduction d'éléments biométriques s'inscrit, particulièrement, dans une démarche globale de lutte contre le terrorisme et le crime organisé. Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales a adressé, à la fin du mois de janvier écoulé, des correspondances à tous les walis à travers le territoire national les enjoignant d'aviser les Directions de la réglementation et de l'administration générale que les cartes nationales d'identité biométriques entreront en vigueur avant la fin du mois de mars prochain, a-t-on appris de source proche de ce département. Ainsi, à partir de la mi-février, toutes les nouvelles demandes de cartes d'identité qui seront effectuées, selon l'instruction ministérielle, auront des caractéristiques biométriques telles qu' annoncé déjà au mois de novembre écoulé par le Président de la République, lors d'une séance de travail accordée au secteur. Toutefois, tient à préciser notre interlocuteur, le département de Zerhouni s'attend, d'ores et déjà, à rencontrer des difficultés sur le plan logistique pour assurer ce «passage». «Les employés des daïras, même s'ils ont reçu des formations dans ce domaine, auront sans, aucun doute, des complexités à maîtriser ce genre compliqué de technologie.» explique notre source. Et de préciser qu'il n'est pas aussi évident, d'«équiper toutes les daïras du matériel nécessaire à temps (…) C'est pour cela que le changement s'effectuera de manière progressive». D'autant plus que «la période choisie pour lancer cette démarche intervient en pleine période électorale». Il n'écarte pas dans ce sens que «le lancement de ces nouvelles cartes soit effectué dans un premier temps au niveau des grandes agglomérations». Cette opération s'inscrit, rappelons-le, dans le cadre d'une campagne lancée contre le crime organisé et le terrorisme international. Ainsi, des traits génétiques seront utilisés dans les pièces d'identité afin de protéger ces dernières et leur donner plus d'assurance contre le trafic et la fraude. «Ça sera une carte infalsifiable», insiste notre interlocuteur. Plusieurs consultations, précise-t-il, ont été effectuées par le ministère avec des sociétés algériennes et étrangères spécialisées dans la fabrication de cartes d'identité et de passeports biométriques pour l'achat des équipements. La deuxième étape, affirme notre source, concernera le passeport qui sera lui aussi à éléments biométriques. «La sortie du premier passeport de ce genre est prévue avant le deuxième semestre de l'année en cours», rappelle-t-il. Ces passeports biométriques, appelés « passeports électroniques », contiendront une puce électronique sur leur couvercle où seront inscrites les informations afférentes au titulaire du passeport en plus d'une photo numérique. A cela seront ajoutées les empreintes des deux pouces du propriétaire et une empreinte électronique de la pupille de son œil. Ces passeports sont contrôlés au niveau des aéroports, des ports et des points de contrôle sur les frontières par des appareils spécifiques. Ces deux nouveaux documents seront généralisés et déployés à travers tout le territoire national d'ici 2013, avait promis Zerhouni lors de l'une de ses sorties médiatiques. Le plan d'action qu'avait présenté le Premier ministre, Ahmed Ouyahia devant les députés, projetait, rappelons-le, de lancer l'utilisation d'une carte nationale d'identité et d'un passeport biométriques au début de l'année 2009. «Ces deux nouveaux documents ainsi que la modernisation du fichier de l'état civil, par le biais de l'outil informatique, contribueront à alléger les formalités et à réduire les pièces administratives exigées des citoyens», promettait alors M. Ouyahia. S. H. Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales a adressé, à la fin du mois de janvier écoulé, des correspondances à tous les walis à travers le territoire national les enjoignant d'aviser les Directions de la réglementation et de l'administration générale que les cartes nationales d'identité biométriques entreront en vigueur avant la fin du mois de mars prochain, a-t-on appris de source proche de ce département. Ainsi, à partir de la mi-février, toutes les nouvelles demandes de cartes d'identité qui seront effectuées, selon l'instruction ministérielle, auront des caractéristiques biométriques telles qu' annoncé déjà au mois de novembre écoulé par le Président de la République, lors d'une séance de travail accordée au secteur. Toutefois, tient à préciser notre interlocuteur, le département de Zerhouni s'attend, d'ores et déjà, à rencontrer des difficultés sur le plan logistique pour assurer ce «passage». «Les employés des daïras, même s'ils ont reçu des formations dans ce domaine, auront sans, aucun doute, des complexités à maîtriser ce genre compliqué de technologie.» explique notre source. Et de préciser qu'il n'est pas aussi évident, d'«équiper toutes les daïras du matériel nécessaire à temps (…) C'est pour cela que le changement s'effectuera de manière progressive». D'autant plus que «la période choisie pour lancer cette démarche intervient en pleine période électorale». Il n'écarte pas dans ce sens que «le lancement de ces nouvelles cartes soit effectué dans un premier temps au niveau des grandes agglomérations». Cette opération s'inscrit, rappelons-le, dans le cadre d'une campagne lancée contre le crime organisé et le terrorisme international. Ainsi, des traits génétiques seront utilisés dans les pièces d'identité afin de protéger ces dernières et leur donner plus d'assurance contre le trafic et la fraude. «Ça sera une carte infalsifiable», insiste notre interlocuteur. Plusieurs consultations, précise-t-il, ont été effectuées par le ministère avec des sociétés algériennes et étrangères spécialisées dans la fabrication de cartes d'identité et de passeports biométriques pour l'achat des équipements. La deuxième étape, affirme notre source, concernera le passeport qui sera lui aussi à éléments biométriques. «La sortie du premier passeport de ce genre est prévue avant le deuxième semestre de l'année en cours», rappelle-t-il. Ces passeports biométriques, appelés « passeports électroniques », contiendront une puce électronique sur leur couvercle où seront inscrites les informations afférentes au titulaire du passeport en plus d'une photo numérique. A cela seront ajoutées les empreintes des deux pouces du propriétaire et une empreinte électronique de la pupille de son œil. Ces passeports sont contrôlés au niveau des aéroports, des ports et des points de contrôle sur les frontières par des appareils spécifiques. Ces deux nouveaux documents seront généralisés et déployés à travers tout le territoire national d'ici 2013, avait promis Zerhouni lors de l'une de ses sorties médiatiques. Le plan d'action qu'avait présenté le Premier ministre, Ahmed Ouyahia devant les députés, projetait, rappelons-le, de lancer l'utilisation d'une carte nationale d'identité et d'un passeport biométriques au début de l'année 2009. «Ces deux nouveaux documents ainsi que la modernisation du fichier de l'état civil, par le biais de l'outil informatique, contribueront à alléger les formalités et à réduire les pièces administratives exigées des citoyens», promettait alors M. Ouyahia. S. H.