Le Hamas espère un accord sur l'ouverture des points de passage entre la bande de Ghaza et le monde extérieur "dans quelques jours" si la médiation égyptienne avec Israel réussit, a déclaré hier un porte-parole du mouvement islamiste. Le Hamas espère un accord sur l'ouverture des points de passage entre la bande de Ghaza et le monde extérieur "dans quelques jours" si la médiation égyptienne avec Israel réussit, a déclaré hier un porte-parole du mouvement islamiste. "Le Hamas s'attend à un accord avec Israël sur la réouverture des passages entre la bande de Ghaza et l'extérieur dans quelques jours", a affirmé Fawzi Barhum. "Si les efforts de l'Egypte portent leurs fruits, nous espérons parvenir à cet accord dans quelques jours", a-t-il insisté. "Si nous recevons des réponses satisfaisantes d'Israël, cet accord mettra fin au blocus" imposé au territoire palestinien depuis que le Hamas en a pris le controle en juin 2007, a-t-il ajouté. Il a tenu ces propos alors qu'une délégation du Hamas conduite par Mahmoud Zahar, le plus influent dirigeant du mouvement islamiste dans la bande de Ghaza, s'est rendu au Caire pour de nouvelles négociations en vue de consolider les deux cessez-le-feu unilatéraux qui ont mis un terme, le 18 janvier, à la guerre entre Israël et le mouvement islamiste. C'est la première fois, à cette occasion, que M. Zahar a été vu en public depuis le déclenchement, le 27 décembre, de l'offensive militaire israélienne de 22 jours. Composée de sept responsables du Hamas, la délégation est arrivée en début d'après-midi au point de passage de Rafah, à la frontière entre la bande de Ghaza et l'Egypte, d'où elle devait gagner Le Caire, a indiqué un responsable des services de sécurité égyptiens. "Il reste des questions en suspens au sujet des garanties de la trêve et de la façon dont le point de passage de Rafah sera ouvert", a dit M. Barhoum. "Nous attendons aujourd'hui des réponses de nos frères égyptiens." Le terminal de Rafah est le seul accès de la bande de Ghaza qui ne soit pas contrôlé par Israël. M. Barhoum a précisé que le fait que M. Zahar lui-même participe aux négociations montrait l'importance de la trêve pour le Hamas. "Il est très important pour le Hamas que les efforts égyptiens portent leurs fruits", a-t-il dit. Israël et Hamas n'entretiennent pas de cntacts directs. Une délégation du Hamas s'était entretenue en milieu de semaine au Caire avec l'homme-clé de la médiation égyptienne, le chef des renseignements Omar Souleimane. Elle avait accusé Israël d'être volontairement flou dans ses réponses et avait remis au week-end la décision du mouvement sur une trêve. La délégation avait quitté l'Egypte mercredi et l'émissaire israélien, Amos Gilad, était, lui, revenu au Caire jeudi. Le chef en exil du Hamas, Khaled Mechaal, a affirmé vendredi à Damas que les dernières propositions israéliennes pour la consolidation du cessez-le-feu restaient "peu claires et incomplètes", et signifiaient la poursuite du blocus du territoire palestinien. La levée du blocus est une condition posée par le Hamas à tout accord. L'offensive israélienne a fait 1.330 morts palestiniens, selon les services de santé palestiniens, et dévasté la bande de Ghaza. "Le Hamas s'attend à un accord avec Israël sur la réouverture des passages entre la bande de Ghaza et l'extérieur dans quelques jours", a affirmé Fawzi Barhum. "Si les efforts de l'Egypte portent leurs fruits, nous espérons parvenir à cet accord dans quelques jours", a-t-il insisté. "Si nous recevons des réponses satisfaisantes d'Israël, cet accord mettra fin au blocus" imposé au territoire palestinien depuis que le Hamas en a pris le controle en juin 2007, a-t-il ajouté. Il a tenu ces propos alors qu'une délégation du Hamas conduite par Mahmoud Zahar, le plus influent dirigeant du mouvement islamiste dans la bande de Ghaza, s'est rendu au Caire pour de nouvelles négociations en vue de consolider les deux cessez-le-feu unilatéraux qui ont mis un terme, le 18 janvier, à la guerre entre Israël et le mouvement islamiste. C'est la première fois, à cette occasion, que M. Zahar a été vu en public depuis le déclenchement, le 27 décembre, de l'offensive militaire israélienne de 22 jours. Composée de sept responsables du Hamas, la délégation est arrivée en début d'après-midi au point de passage de Rafah, à la frontière entre la bande de Ghaza et l'Egypte, d'où elle devait gagner Le Caire, a indiqué un responsable des services de sécurité égyptiens. "Il reste des questions en suspens au sujet des garanties de la trêve et de la façon dont le point de passage de Rafah sera ouvert", a dit M. Barhoum. "Nous attendons aujourd'hui des réponses de nos frères égyptiens." Le terminal de Rafah est le seul accès de la bande de Ghaza qui ne soit pas contrôlé par Israël. M. Barhoum a précisé que le fait que M. Zahar lui-même participe aux négociations montrait l'importance de la trêve pour le Hamas. "Il est très important pour le Hamas que les efforts égyptiens portent leurs fruits", a-t-il dit. Israël et Hamas n'entretiennent pas de cntacts directs. Une délégation du Hamas s'était entretenue en milieu de semaine au Caire avec l'homme-clé de la médiation égyptienne, le chef des renseignements Omar Souleimane. Elle avait accusé Israël d'être volontairement flou dans ses réponses et avait remis au week-end la décision du mouvement sur une trêve. La délégation avait quitté l'Egypte mercredi et l'émissaire israélien, Amos Gilad, était, lui, revenu au Caire jeudi. Le chef en exil du Hamas, Khaled Mechaal, a affirmé vendredi à Damas que les dernières propositions israéliennes pour la consolidation du cessez-le-feu restaient "peu claires et incomplètes", et signifiaient la poursuite du blocus du territoire palestinien. La levée du blocus est une condition posée par le Hamas à tout accord. L'offensive israélienne a fait 1.330 morts palestiniens, selon les services de santé palestiniens, et dévasté la bande de Ghaza.