Déjà en pleine évolution depuis de longues années, les relations algéro-cubaines vont connaître un nouvel essor, notamment dans le domaine de la santé où la coopération entre les deux pays a atteint un niveau appréciable ces dernières années. La récente visite du Président cubain à Alger, Raoul Castro, et ses entretiens avec le Président Bouteflika ont consolidé la collaboration dans les échanges d'experts dans les domaines médical et technologique, les produits pharmaceutiques, ainsi que la formation et le perfectionnement des personnels hospitaliers. La visite de travail et d'amitié effectuée par le chef de l'Etat, il y a deux ans et demi, à La Havane, a permis de renforcer le partenariat positif, notamment avec l'accord paraphé en début février courant à Alger relatif au transfert de technologie entre le groupe pharmaceutique Saïdal et le groupe Heber Biotic Cuba pour la production d'un vaccin contre l'hépatite B. Cet accord a pour objectif essentiel de réduire substantiellement les importations qui coûtent au pays des millions d'euros annuellement. En effet, les termes de cet accord stipulent que les deux parties s'engagent, dans une première phase, pour le transfert de savoir-faire et de la technologie nécessaire pour doter nos hôpitaux de moyens modernes en équipements médicaux. Quant à la seconde phase de cet accord d'amitié prometteur, il concerne la construction d'une usine mixte pour la fabrication du vaccin contre l'hépatite B ayant une capacité de 5 millions de doses au cours de la première année de mise en service. Le coût d'investissement de cette réalisation destinée à renforcer les potentialités de fabrication de médicaments génériques est évalué à plus de 3,5 millions d'euros. Rappelons que des professionnels de la santé et des médecins cubains exercent en Algérie depuis de nombreuses années, en vertu des conventions de coopération régissant les deux pays dans le domaine de la santé. Les praticiens cubains travaillent notamment dans des hôpitaux et cliniques des villes des Hauts-Plateaux où ils encadrent les personnels médicaux locaux et apportent leur expérience. Ayant une réputation internationale dans le domaine de l'ophtalmologie et de la chirurgie des yeux, les spécialistes cubains ont effectué plus de 1.700 interventions chirurgicales parmi plus de 27.000 malades présentant des pathologies oculaires à l'hôpital ophtalmologique cubain de Djelfa, opérationnel depuis avril 2008. Le responsable des services médicaux cubains en Algérie, le Dr Soto Entenza Maria Elena, accomplit de gros efforts dans cet établissement spécialisé géré principalement par des experts cubains, puisqu'il est dirigé par un autre Cubain, en l'occurrence le Dr Curbelo Alfonso Luis, dont le crédo est d'assister et de soigner les patients locaux en apportant leur capital- savoir et leur expertise. Le glaucome, le trachome et les maladies des yeux, d'une manière générale, touchant surtout les populations du Sud en raison du manque d'eau, sont susceptibles d'être éradiqués en Algérie, dans la mesure où cet hôpital privé, le premier du genre sur le continent africain, est le symbole d'un partenariat agissant et dynamique entre l'Algérie et Cuba. Forte concentration médicale cubaine dans les Hauts-Plateaux Travaillant en permanence, cette structure moderne d'une superficie de trois hectares et d'un investissement de 20 millions de dollars possède deux laboratoires de microbiologie et clinique, huit blocs opératoires et 120 lits. En outre, elle est dotée d'équipements et de moyens logistiques perfectionnés et sophistiqués, tels que l'abéromètre, l'angiographe et le tomographe. Cette structure sanitaire emploie exclusivement des personnels médicaux cubains chargés de prodiguer des soins et d'effectuer des opérations chirurgicales destinées à remédier aux maladies inhérentes à la myopie et l'astigmatisme. D'autres maladies des yeux sont traitées dans cet établissement typiquement cubain, à savoir la presbytie, la cataracte, l'hypermétropie, la rétine vitreuse et les infections de la cornée et du glaucome. D'autres spécialités y sont pratiquées dans cette infrastructure sanitaire de haut niveau technologique où les prestations de services sont aux standards internationaux, tandis que les coûts des soins ne découragent pas les malades, puisqu'ils oscillent entre 300 et 400 euros équivalent dinars. La coopération sanitaire algéro-cubaine ne s'arrête pas au domaine ophtalmologique, car les deux pays envisagent de l'élargir à l'obstétrique et aux maladies infantiles, ainsi qu'à la maternité à travers un programme tracé depuis plus d'une année. Dans quelques années, le système de santé national sera à prédominance cubaine puisque pas moins de trois hôpitaux cubains en construction dans le Sud du pays sont en voie d'achèvement. Il s'agit des hôpitaux de Béchar dont le taux d'avancement dépasse les 65 %, de Ouargla (70 %) et celui d'El Oued (50 %). Par ailleurs, trois hôpitaux dont les études de faisabilité et de réalisation sont en cours d'achèvement sont prévus à Tamanrasset, Sétif et Tlemcen. C'est dire que, désormais, la carte sanitaire nationale sera dominée par le label du pays de la canne à sucre et du cigare, à savoir Cuba. A. A. Déjà en pleine évolution depuis de longues années, les relations algéro-cubaines vont connaître un nouvel essor, notamment dans le domaine de la santé où la coopération entre les deux pays a atteint un niveau appréciable ces dernières années. La récente visite du Président cubain à Alger, Raoul Castro, et ses entretiens avec le Président Bouteflika ont consolidé la collaboration dans les échanges d'experts dans les domaines médical et technologique, les produits pharmaceutiques, ainsi que la formation et le perfectionnement des personnels hospitaliers. La visite de travail et d'amitié effectuée par le chef de l'Etat, il y a deux ans et demi, à La Havane, a permis de renforcer le partenariat positif, notamment avec l'accord paraphé en début février courant à Alger relatif au transfert de technologie entre le groupe pharmaceutique Saïdal et le groupe Heber Biotic Cuba pour la production d'un vaccin contre l'hépatite B. Cet accord a pour objectif essentiel de réduire substantiellement les importations qui coûtent au pays des millions d'euros annuellement. En effet, les termes de cet accord stipulent que les deux parties s'engagent, dans une première phase, pour le transfert de savoir-faire et de la technologie nécessaire pour doter nos hôpitaux de moyens modernes en équipements médicaux. Quant à la seconde phase de cet accord d'amitié prometteur, il concerne la construction d'une usine mixte pour la fabrication du vaccin contre l'hépatite B ayant une capacité de 5 millions de doses au cours de la première année de mise en service. Le coût d'investissement de cette réalisation destinée à renforcer les potentialités de fabrication de médicaments génériques est évalué à plus de 3,5 millions d'euros. Rappelons que des professionnels de la santé et des médecins cubains exercent en Algérie depuis de nombreuses années, en vertu des conventions de coopération régissant les deux pays dans le domaine de la santé. Les praticiens cubains travaillent notamment dans des hôpitaux et cliniques des villes des Hauts-Plateaux où ils encadrent les personnels médicaux locaux et apportent leur expérience. Ayant une réputation internationale dans le domaine de l'ophtalmologie et de la chirurgie des yeux, les spécialistes cubains ont effectué plus de 1.700 interventions chirurgicales parmi plus de 27.000 malades présentant des pathologies oculaires à l'hôpital ophtalmologique cubain de Djelfa, opérationnel depuis avril 2008. Le responsable des services médicaux cubains en Algérie, le Dr Soto Entenza Maria Elena, accomplit de gros efforts dans cet établissement spécialisé géré principalement par des experts cubains, puisqu'il est dirigé par un autre Cubain, en l'occurrence le Dr Curbelo Alfonso Luis, dont le crédo est d'assister et de soigner les patients locaux en apportant leur capital- savoir et leur expertise. Le glaucome, le trachome et les maladies des yeux, d'une manière générale, touchant surtout les populations du Sud en raison du manque d'eau, sont susceptibles d'être éradiqués en Algérie, dans la mesure où cet hôpital privé, le premier du genre sur le continent africain, est le symbole d'un partenariat agissant et dynamique entre l'Algérie et Cuba. Forte concentration médicale cubaine dans les Hauts-Plateaux Travaillant en permanence, cette structure moderne d'une superficie de trois hectares et d'un investissement de 20 millions de dollars possède deux laboratoires de microbiologie et clinique, huit blocs opératoires et 120 lits. En outre, elle est dotée d'équipements et de moyens logistiques perfectionnés et sophistiqués, tels que l'abéromètre, l'angiographe et le tomographe. Cette structure sanitaire emploie exclusivement des personnels médicaux cubains chargés de prodiguer des soins et d'effectuer des opérations chirurgicales destinées à remédier aux maladies inhérentes à la myopie et l'astigmatisme. D'autres maladies des yeux sont traitées dans cet établissement typiquement cubain, à savoir la presbytie, la cataracte, l'hypermétropie, la rétine vitreuse et les infections de la cornée et du glaucome. D'autres spécialités y sont pratiquées dans cette infrastructure sanitaire de haut niveau technologique où les prestations de services sont aux standards internationaux, tandis que les coûts des soins ne découragent pas les malades, puisqu'ils oscillent entre 300 et 400 euros équivalent dinars. La coopération sanitaire algéro-cubaine ne s'arrête pas au domaine ophtalmologique, car les deux pays envisagent de l'élargir à l'obstétrique et aux maladies infantiles, ainsi qu'à la maternité à travers un programme tracé depuis plus d'une année. Dans quelques années, le système de santé national sera à prédominance cubaine puisque pas moins de trois hôpitaux cubains en construction dans le Sud du pays sont en voie d'achèvement. Il s'agit des hôpitaux de Béchar dont le taux d'avancement dépasse les 65 %, de Ouargla (70 %) et celui d'El Oued (50 %). Par ailleurs, trois hôpitaux dont les études de faisabilité et de réalisation sont en cours d'achèvement sont prévus à Tamanrasset, Sétif et Tlemcen. C'est dire que, désormais, la carte sanitaire nationale sera dominée par le label du pays de la canne à sucre et du cigare, à savoir Cuba. A. A.