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Les règles d'une alimentation équilibrée de l'enfant et de l'adolescent
Rachid Hamidi nutritionniste au Midi Libre
Publié dans Le Midi Libre le 11 - 02 - 2009

Ils mangent très peu de légumes, peu de viande, ils grignotent souvent, ils boivent des litres de sodas. Comment réconcilier nos enfants et ados avec une nourriture équilibrée et variée ? L'alimentation de l'enfant est importante pour sa santé et son équilibre. Ces habitudes, bonnes ou mauvaises, s'adoptent dès la prime enfance. Bien connaître les besoins alimentaires et les règles essentielles vous permettra d'aider vos enfants à acquérir une bonne pratique alimentaire pour la vie. Afin qu'ils développent leur potentiel optimal, il est vital de leur fournir une alimentation équilibrée. Les bonnes habitudes alimentaires adoptées au cours de l'enfance et de l'adolescence peuvent leur épargner plus tard dans la vie les risques de maladies. Ainsi, ces quelques conseils recueillis auprès du docteur Rachid Hamidi, nutritionniste, nous paraissent nécessaires pour veiller au bien-être de notre progéniture.
Ils mangent très peu de légumes, peu de viande, ils grignotent souvent, ils boivent des litres de sodas. Comment réconcilier nos enfants et ados avec une nourriture équilibrée et variée ? L'alimentation de l'enfant est importante pour sa santé et son équilibre. Ces habitudes, bonnes ou mauvaises, s'adoptent dès la prime enfance. Bien connaître les besoins alimentaires et les règles essentielles vous permettra d'aider vos enfants à acquérir une bonne pratique alimentaire pour la vie. Afin qu'ils développent leur potentiel optimal, il est vital de leur fournir une alimentation équilibrée. Les bonnes habitudes alimentaires adoptées au cours de l'enfance et de l'adolescence peuvent leur épargner plus tard dans la vie les risques de maladies. Ainsi, ces quelques conseils recueillis auprès du docteur Rachid Hamidi, nutritionniste, nous paraissent nécessaires pour veiller au bien-être de notre progéniture.
Le Midi Libre : Docteur Hamidi, pouvez-vous nous donner quelques indications relatives à l'alimentation quotidienne de l'enfant et de l'adolescent ?
Dr Rachid Hamidi : A l'adolescence, il est difficile de faire respecter les règles d'équilibre à nos grands enfants, les filles étant essentiellement guidées par l'image des mannequins et les garçons par la convivialité du groupe. En s'armant de patience, on peut, cependant, les inciter à composer des repas sains. Un constat très courant : votre ado ne mange jamais de légumes. Or ceux-ci apportent des fibres alimentaires (essentielles pour un bon transit), des vitamines (B9, C, carotène) et des sels minéraux (calcium, magnésium, fer...) et ce pour un faible apport de calories. En les supprimant, votre enfant se prive d'atouts nutritionnels importants qui peuvent, toutefois, être compensés par des fruits. S'il est aussi un petit consommateur de fruits, un véritable problème d'équilibre alimentaire peut se poser. Voyez avec lui s'il accepterait de manger des soupes. Gourmandes, elles peuvent être plus attrayantes qu'une assiette de légumes verts. Autre solution : marier légumes et féculents, pommes de terre et carottes, par exemple. Enfin, pensez aux jus de légumes ou de fruits. Et proposez-lui de vous aider à préparer les légumes : en participant, il peut éventuellement changer de comportement.
S'il boude les légumes, il ne rechigne pas, en revanche, devant un morceau de viande. Source de protéines animales de bonne qualité, indispensables en période de croissance, la viande est également riche en graisses. Si votre fils en mange beaucoup, cela peut représenter un apport de graisses important qui risque d'entraîner un déséquilibre alimentaire. Limitez sa consommation de viande à 200 g par jour, répartis entre le déjeuner et le dîner.
Si votre enfant n'aime pas les produits laitiers cela peut nuire à sa santé car il n'absorbe pas le calcium dont il a besoin et qui représente une priorité durant la croissance. En effet, c'est vers 20 ans que nos os atteignent leur densité maximale. Le calcium doit nous garantir des os solides à long terme. C'est essentiel pour prévenir l'ostéoporose qui peut se traduire par des tassements vertébraux et des fractures spontanées. Pour qu'il absorbe plus de calcium, préparez-lui des gratins ou des entremets dans lesquels vous ajouterez de la poudre de lait écrémé.
Vu la cherté de la vie, pouvez-vous nous citer des produits alimentaires pouvant compenser, de temps à autre, le manque de viande, poisson ou œufs ?
Pour répondre à cette question, il faut s'avoir d'abord que l'organisme est constitué d'éléments chimiques, dont 24 sont essentiels à la vie sur les 31 connus. Ils se combinent pour former les différentes structures organiques : oxygène, carbone, hydrogène, azote. 22 des éléments métalliques restants forment le groupe des minéraux. Ils sont constituants des enzymes, des vitamines, des hormones, des muscles, du tissu conjonctif, des liquides organiques etc... Ce sont les calcium, phosphore, sodium, potassium, chlore, souffre, magnésium, fer, zinc, sélénium, manganèse, iode, cuivre, fluor, chrome, aluminium, argent, étain, plomb, baryum, or. Les minéraux sont apportés par l'eau et l'alimentation.
Les protéines jouent un rôle essentiellement plastique, de construction ou de reconstruction des tissus. Les acides aminés sont les constituants de base des protéines : chaque protéine est une chaîne particulière d'acides aminés. Sur les vingt acides aminés que l'alimentation nous apporte, il en existe huit qui sont dits "indispensables" ou "essentiels", c'est-à-dire que notre organisme ne sait pas les fabriquer et qu'ils doivent donc absolument se trouver dans l'alimentation. Si un seul d'entre eux fait défaut, c'est toute la chaîne de fabrication des protéines qui se trouvera bloquée
Lorsqu'une personne change son alimentation pour des raisons financières, donc moins riches en gras, elle réduit de façon importante sa quantité d'énergie. Ce sont les glucides qui doivent remplacer les gras et nous fournir le gros de nos calories (énergie). Un régime équilibré peut donc être représenté comme suit : plus de la moitié des calories (55%) venant des glucides (pains, produits céréaliers et fruits et légumes) plus du cinquième (20%) venant des protéines (lait, produits laitiers et viandes et substituts) et moins du tiers (30%) venant des matières grasses (huiles, margarines ou beurre, viandes) et là on peut remplacer les viandes par des substituts et consommer la viande, poissons ou œufs de temps à autre
Jadis, la viande et les produits animaux étaient des aliments réservés aux jours de fête, en raison de leur coût élevé, et l'équilibre nutritionnel, hors périodes de disette, était assuré par les céréales, les légumineuses, les légumes et les fruits. La viande a été longtemps symbole de richesse, mais aussi de vigueur, de force et d'équilibre alimentaire.
Le peu de consommation de poisson peut-elle nuire au développement intellectuel de l'enfant ?
Il faut savoir que les bienfaits du poisson sur le développement cérébral du bébé viendraient très probablement des acides gras oméga 3. Pour le développement intellectuel de l'enfant, il est conseillé de donner à son enfant à raison de 340 g de poisson par semaine, car les bénéfices des nutriments du poisson préviennent de loin certains risques.
Rappelons qu'en France, en juillet dernier, l'Afssa (Agence française de sécurité sanitaire des aliments) a recommandé aux femmes enceintes et allaitantes ainsi qu'aux jeunes enfants d'éviter, à titre de précaution, la consommation des poissons prédateurs à cause du risque lié au méthylmercure. Les poissons sont, en effet, susceptibles de concentrer certains contaminants dont le méthylmercure, un dérivé du mercure présent dans l'environnement de façon naturelle ou accidentelle. Variable selon les espèces, le niveau de contamination par cette substance serait plus élevé chez les poissons prédateurs.
Or, le système nerveux central humain en cours de développement — chez le fœtus et le nourrisson — est particulièrement sensible au méthylmercure. L'agence conseille donc aux femmes enceintes ou allaitantes, ainsi qu'aux jeunes enfants d'éviter la consommation de poissons prédateurs de type espadon, marlin, siki.
Elle recommande, par ailleurs, de ne pas dépasser plus d'une portion par semaine, soit 150 g pour les femmes enceintes et allaitantes et 60 g pour les enfants jusqu'à 30 mois. Or la liste de ces poissons est relativement longue : bonite, anguille, marlin, mulet, brochet, raies, dorade, pageot, espadon, thon. Donc du poisson, oui, mais pas n'importe lequel !
Quels sont les premiers signes de la carence alimentaire chez l'enfant ?
Il faut se baser toujours sur certains signes cliniques extérieurs de la carence alimentaire tels que l'évolution de la température pour rythme de croissance. Le corps, comme tout organisme vivant, grandit depuis sa naissance jusqu'à la taille adulte. Sa croissance est particulièrement intense durant les cinq premières années de la vie. Chez l'enfant de moins de cinq ans, si le poids n'augmente pas normalement, c'est que quelque chose ne va pas. Le ralentissement, et par conséquent le retard de croissance, constitue le premier signe d'un danger imminent de malnutrition latente. Durant cette période, croissance et santé sont étroitement liées. Un facteur infectieux ou une carence alimentaire se manifestent aussitôt par un retard ou un arrêt de croissance. Les symptômes de malnutrition franche surviennent, donc, le plus souvent après une période plus ou moins longue pendant laquelle le poids de l'enfant est demeuré stationnaire. C'est cette période de ralentissement de la croissance qui permet d'avoir l'attention attirée sur le problème de la nutrition et qui facilite la prévention des formes graves.
En résumé, nous retenons qu'un enfant bien nourri est en bonne santé, ce qui se traduit par une courbe de poids excellente
O. A. A.
Le Midi Libre : Docteur Hamidi, pouvez-vous nous donner quelques indications relatives à l'alimentation quotidienne de l'enfant et de l'adolescent ?
Dr Rachid Hamidi : A l'adolescence, il est difficile de faire respecter les règles d'équilibre à nos grands enfants, les filles étant essentiellement guidées par l'image des mannequins et les garçons par la convivialité du groupe. En s'armant de patience, on peut, cependant, les inciter à composer des repas sains. Un constat très courant : votre ado ne mange jamais de légumes. Or ceux-ci apportent des fibres alimentaires (essentielles pour un bon transit), des vitamines (B9, C, carotène) et des sels minéraux (calcium, magnésium, fer...) et ce pour un faible apport de calories. En les supprimant, votre enfant se prive d'atouts nutritionnels importants qui peuvent, toutefois, être compensés par des fruits. S'il est aussi un petit consommateur de fruits, un véritable problème d'équilibre alimentaire peut se poser. Voyez avec lui s'il accepterait de manger des soupes. Gourmandes, elles peuvent être plus attrayantes qu'une assiette de légumes verts. Autre solution : marier légumes et féculents, pommes de terre et carottes, par exemple. Enfin, pensez aux jus de légumes ou de fruits. Et proposez-lui de vous aider à préparer les légumes : en participant, il peut éventuellement changer de comportement.
S'il boude les légumes, il ne rechigne pas, en revanche, devant un morceau de viande. Source de protéines animales de bonne qualité, indispensables en période de croissance, la viande est également riche en graisses. Si votre fils en mange beaucoup, cela peut représenter un apport de graisses important qui risque d'entraîner un déséquilibre alimentaire. Limitez sa consommation de viande à 200 g par jour, répartis entre le déjeuner et le dîner.
Si votre enfant n'aime pas les produits laitiers cela peut nuire à sa santé car il n'absorbe pas le calcium dont il a besoin et qui représente une priorité durant la croissance. En effet, c'est vers 20 ans que nos os atteignent leur densité maximale. Le calcium doit nous garantir des os solides à long terme. C'est essentiel pour prévenir l'ostéoporose qui peut se traduire par des tassements vertébraux et des fractures spontanées. Pour qu'il absorbe plus de calcium, préparez-lui des gratins ou des entremets dans lesquels vous ajouterez de la poudre de lait écrémé.
Vu la cherté de la vie, pouvez-vous nous citer des produits alimentaires pouvant compenser, de temps à autre, le manque de viande, poisson ou œufs ?
Pour répondre à cette question, il faut s'avoir d'abord que l'organisme est constitué d'éléments chimiques, dont 24 sont essentiels à la vie sur les 31 connus. Ils se combinent pour former les différentes structures organiques : oxygène, carbone, hydrogène, azote. 22 des éléments métalliques restants forment le groupe des minéraux. Ils sont constituants des enzymes, des vitamines, des hormones, des muscles, du tissu conjonctif, des liquides organiques etc... Ce sont les calcium, phosphore, sodium, potassium, chlore, souffre, magnésium, fer, zinc, sélénium, manganèse, iode, cuivre, fluor, chrome, aluminium, argent, étain, plomb, baryum, or. Les minéraux sont apportés par l'eau et l'alimentation.
Les protéines jouent un rôle essentiellement plastique, de construction ou de reconstruction des tissus. Les acides aminés sont les constituants de base des protéines : chaque protéine est une chaîne particulière d'acides aminés. Sur les vingt acides aminés que l'alimentation nous apporte, il en existe huit qui sont dits "indispensables" ou "essentiels", c'est-à-dire que notre organisme ne sait pas les fabriquer et qu'ils doivent donc absolument se trouver dans l'alimentation. Si un seul d'entre eux fait défaut, c'est toute la chaîne de fabrication des protéines qui se trouvera bloquée
Lorsqu'une personne change son alimentation pour des raisons financières, donc moins riches en gras, elle réduit de façon importante sa quantité d'énergie. Ce sont les glucides qui doivent remplacer les gras et nous fournir le gros de nos calories (énergie). Un régime équilibré peut donc être représenté comme suit : plus de la moitié des calories (55%) venant des glucides (pains, produits céréaliers et fruits et légumes) plus du cinquième (20%) venant des protéines (lait, produits laitiers et viandes et substituts) et moins du tiers (30%) venant des matières grasses (huiles, margarines ou beurre, viandes) et là on peut remplacer les viandes par des substituts et consommer la viande, poissons ou œufs de temps à autre
Jadis, la viande et les produits animaux étaient des aliments réservés aux jours de fête, en raison de leur coût élevé, et l'équilibre nutritionnel, hors périodes de disette, était assuré par les céréales, les légumineuses, les légumes et les fruits. La viande a été longtemps symbole de richesse, mais aussi de vigueur, de force et d'équilibre alimentaire.
Le peu de consommation de poisson peut-elle nuire au développement intellectuel de l'enfant ?
Il faut savoir que les bienfaits du poisson sur le développement cérébral du bébé viendraient très probablement des acides gras oméga 3. Pour le développement intellectuel de l'enfant, il est conseillé de donner à son enfant à raison de 340 g de poisson par semaine, car les bénéfices des nutriments du poisson préviennent de loin certains risques.
Rappelons qu'en France, en juillet dernier, l'Afssa (Agence française de sécurité sanitaire des aliments) a recommandé aux femmes enceintes et allaitantes ainsi qu'aux jeunes enfants d'éviter, à titre de précaution, la consommation des poissons prédateurs à cause du risque lié au méthylmercure. Les poissons sont, en effet, susceptibles de concentrer certains contaminants dont le méthylmercure, un dérivé du mercure présent dans l'environnement de façon naturelle ou accidentelle. Variable selon les espèces, le niveau de contamination par cette substance serait plus élevé chez les poissons prédateurs.
Or, le système nerveux central humain en cours de développement — chez le fœtus et le nourrisson — est particulièrement sensible au méthylmercure. L'agence conseille donc aux femmes enceintes ou allaitantes, ainsi qu'aux jeunes enfants d'éviter la consommation de poissons prédateurs de type espadon, marlin, siki.
Elle recommande, par ailleurs, de ne pas dépasser plus d'une portion par semaine, soit 150 g pour les femmes enceintes et allaitantes et 60 g pour les enfants jusqu'à 30 mois. Or la liste de ces poissons est relativement longue : bonite, anguille, marlin, mulet, brochet, raies, dorade, pageot, espadon, thon. Donc du poisson, oui, mais pas n'importe lequel !
Quels sont les premiers signes de la carence alimentaire chez l'enfant ?
Il faut se baser toujours sur certains signes cliniques extérieurs de la carence alimentaire tels que l'évolution de la température pour rythme de croissance. Le corps, comme tout organisme vivant, grandit depuis sa naissance jusqu'à la taille adulte. Sa croissance est particulièrement intense durant les cinq premières années de la vie. Chez l'enfant de moins de cinq ans, si le poids n'augmente pas normalement, c'est que quelque chose ne va pas. Le ralentissement, et par conséquent le retard de croissance, constitue le premier signe d'un danger imminent de malnutrition latente. Durant cette période, croissance et santé sont étroitement liées. Un facteur infectieux ou une carence alimentaire se manifestent aussitôt par un retard ou un arrêt de croissance. Les symptômes de malnutrition franche surviennent, donc, le plus souvent après une période plus ou moins longue pendant laquelle le poids de l'enfant est demeuré stationnaire. C'est cette période de ralentissement de la croissance qui permet d'avoir l'attention attirée sur le problème de la nutrition et qui facilite la prévention des formes graves.
En résumé, nous retenons qu'un enfant bien nourri est en bonne santé, ce qui se traduit par une courbe de poids excellente
O. A. A.


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