Ahmed Ouyahia a donné son accord pour le «versement des salaires impayés des travailleurs des entreprises concernées par cette situation». La centrale syndicale, qui dit avoir accueilli « avec une grande satisfaction» cette nouvelle, fait cas de la régularisation de 21.288 travailleurs. Ahmed Ouyahia a donné son accord pour le «versement des salaires impayés des travailleurs des entreprises concernées par cette situation». La centrale syndicale, qui dit avoir accueilli « avec une grande satisfaction» cette nouvelle, fait cas de la régularisation de 21.288 travailleurs. Le Premier ministre vient de mettre un terme aux souffrances qu'endurent depuis de très longs mois des milliers de travailleurs pour cause de salaires impayés. Ahmed Ouyahia, selon un communiqué laconique rendu public avant-hier par l'UGTA, a donné son accord pour le « versement des salaires impayés des travailleurs des entreprises concernées par cette situation ». Dans ce communiqué, la centrale syndicale, qui dit avoir accueilli « avec une grande satisfaction » cette nouvelle, fait cas de la régularisation de 21.288 travailleurs. Cette décision, salutaire à beaucoup d'égards pour ces milliers de travailleurs et leurs familles qui n'en finissaient pas d'attendre le règlement de leur problème et qui vivaient un véritable calvaire, intervient dans un contexte particulier puisque le pays s'apprête à vivre un événement politique majeur, en l'occurrence l'élection présidentielle prévue le 9 avril prochain. Cette décision répondrait-elle à des calculs électoralistes ? Non si l'on se réfère à l'UGTA. Le secrétaire national chargé de l'information et de la communication au niveau de l'organisation syndicale, joint hier, nous a confirmé que le règlement du dossier n'à rien à avoir avec la prochaine échéance électorale. « Cela fait plusieurs mois que nous sommes sur ce dossier et d'ailleurs de nombreuses réunions ont eu lieu entre les représentants de l'UGTA et ceux des SGP (Sociétés de gestion et de participation) ainsi que les représentants des ministères concernés » nous a, en effet, indiqué Abdelkader Malki. « Et après avoir passé au peigne fin le dossier et ciblé notamment les entreprises concernées, le dossier a été transmis au Premier ministre la semaine passée et ce dernier a alors pris rapidement cette décision que nous saluons » a-t-il ajouté. Notre interlocuteur a tenu a rendre hommage au ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale qui s'est, selon lui, « beaucoup impliqué pour faire aboutir le dossier ». Le dossier est-il pour autant complètement apuré ? Malki dira en guise de réponse ne pas savoir « s'il y'a encore d'autres entreprises dont les travailleurs souffrent encore de ce problème » en promettant que la centrale syndicale trouvera des solutions à tous les cas qui se présenteraient. La problématique des salaires impayés, qui concerne particulièrement les travailleurs les secteurs du BTPH (Bâtiment, travaux publics et hydrauliques), du textile et du cuir, n'a cessé tout au long de ces dernières années de revenir périodiquement sur les devants de la scène sociale. Les travailleurs concernés sont montés au créneau à maintes reprises en organisant des actions de protestation, voire même des grèves de la faim quelquefois, et ce, pour attirer l'attention des pouvoirs publics. Ces derniers et la centrale syndicale ont, à plusieurs reprises, engagé des négociations autour de ce sujet. Le dernier accord en date entre les deux parties remonte au mois de juin de l'année 2007 où 33.000 travailleurs ont pu percevoir leurs arriérés de salaires. Le gouvernement a alors dégagé la bagatelle de 2 milliards de dinars pour y faire face. Le dossier, récurrent qu'il est puisqu' il se pose depuis les années quatre-vingt-dix, est-il définitivement clos ou risque t-il de resurgir dans quelques temps ? A. S. Le Premier ministre vient de mettre un terme aux souffrances qu'endurent depuis de très longs mois des milliers de travailleurs pour cause de salaires impayés. Ahmed Ouyahia, selon un communiqué laconique rendu public avant-hier par l'UGTA, a donné son accord pour le « versement des salaires impayés des travailleurs des entreprises concernées par cette situation ». Dans ce communiqué, la centrale syndicale, qui dit avoir accueilli « avec une grande satisfaction » cette nouvelle, fait cas de la régularisation de 21.288 travailleurs. Cette décision, salutaire à beaucoup d'égards pour ces milliers de travailleurs et leurs familles qui n'en finissaient pas d'attendre le règlement de leur problème et qui vivaient un véritable calvaire, intervient dans un contexte particulier puisque le pays s'apprête à vivre un événement politique majeur, en l'occurrence l'élection présidentielle prévue le 9 avril prochain. Cette décision répondrait-elle à des calculs électoralistes ? Non si l'on se réfère à l'UGTA. Le secrétaire national chargé de l'information et de la communication au niveau de l'organisation syndicale, joint hier, nous a confirmé que le règlement du dossier n'à rien à avoir avec la prochaine échéance électorale. « Cela fait plusieurs mois que nous sommes sur ce dossier et d'ailleurs de nombreuses réunions ont eu lieu entre les représentants de l'UGTA et ceux des SGP (Sociétés de gestion et de participation) ainsi que les représentants des ministères concernés » nous a, en effet, indiqué Abdelkader Malki. « Et après avoir passé au peigne fin le dossier et ciblé notamment les entreprises concernées, le dossier a été transmis au Premier ministre la semaine passée et ce dernier a alors pris rapidement cette décision que nous saluons » a-t-il ajouté. Notre interlocuteur a tenu a rendre hommage au ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale qui s'est, selon lui, « beaucoup impliqué pour faire aboutir le dossier ». Le dossier est-il pour autant complètement apuré ? Malki dira en guise de réponse ne pas savoir « s'il y'a encore d'autres entreprises dont les travailleurs souffrent encore de ce problème » en promettant que la centrale syndicale trouvera des solutions à tous les cas qui se présenteraient. La problématique des salaires impayés, qui concerne particulièrement les travailleurs les secteurs du BTPH (Bâtiment, travaux publics et hydrauliques), du textile et du cuir, n'a cessé tout au long de ces dernières années de revenir périodiquement sur les devants de la scène sociale. Les travailleurs concernés sont montés au créneau à maintes reprises en organisant des actions de protestation, voire même des grèves de la faim quelquefois, et ce, pour attirer l'attention des pouvoirs publics. Ces derniers et la centrale syndicale ont, à plusieurs reprises, engagé des négociations autour de ce sujet. Le dernier accord en date entre les deux parties remonte au mois de juin de l'année 2007 où 33.000 travailleurs ont pu percevoir leurs arriérés de salaires. Le gouvernement a alors dégagé la bagatelle de 2 milliards de dinars pour y faire face. Le dossier, récurrent qu'il est puisqu' il se pose depuis les années quatre-vingt-dix, est-il définitivement clos ou risque t-il de resurgir dans quelques temps ? A. S.