Les hommes infertiles paraissent avoir près de trois fois plus de risques de développer un cancer du testicule, selon une recherche parue lundi dans les Archives of Internal Medicine, une revue médicale américaine. Le Dr Thomas Walsh de la faculté de médecine de l'Université de Washington à Seattle (nord-ouest), le principal auteur de cette étude, a analysé des données médicales de 22.562 hommes en Californie qui avec leur épouse ou compagne, ont cherché entre 1967 et 1998 des traitements pour accroître la fertilité du couple. Selon les résultats d'analyses cliniques de sperme, 4.549 hommes dans le groupe étaient infertiles. Ces chercheurs ont ensuite comparé ces informations avec les statistiques sur le cancer de l'Etat de Californie entre 1988 et 2004. Ils ont découvert que 34 hommes dans le groupe de 22.562 ont été diagnostiqués d'un cancer du testicule au moins un an après avoir cherché un traitement contre l'infertilité. Comparativement à des hommes de la même tranche d'âge dans la population générale, ceux qui étaient infertiles avaient 2,8 fois plus de risques de développer un cancer du testicule que ceux n'ayant pas ce problème. Les auteurs de cette étude ont écarté la possibilité que l'infertilité comme telle ou ses traitements puissent causer un cancer testiculaire pour privilégier la thèse selon laquelle un défaut génétique expliquerait à la fois l'infertilité et le développement d'une tumeur cancéreuse d'un testicule. Ils citent aussi des facteurs environnementaux. Les tumeurs dites "germinales" du testicule, de loin les plus fréquentes chez les homme jeunes dans les pays industrialisés, ont vu leur fréquence augmenter au cours des 30 à 50 dernières années, selon les auteurs de l'étude. Il y a également des indications montrant que la qualité du sperme et la fertilité masculine ont diminué durant cette même période dans les pays industrialisés, notent-ils également. Les hommes infertiles paraissent avoir près de trois fois plus de risques de développer un cancer du testicule, selon une recherche parue lundi dans les Archives of Internal Medicine, une revue médicale américaine. Le Dr Thomas Walsh de la faculté de médecine de l'Université de Washington à Seattle (nord-ouest), le principal auteur de cette étude, a analysé des données médicales de 22.562 hommes en Californie qui avec leur épouse ou compagne, ont cherché entre 1967 et 1998 des traitements pour accroître la fertilité du couple. Selon les résultats d'analyses cliniques de sperme, 4.549 hommes dans le groupe étaient infertiles. Ces chercheurs ont ensuite comparé ces informations avec les statistiques sur le cancer de l'Etat de Californie entre 1988 et 2004. Ils ont découvert que 34 hommes dans le groupe de 22.562 ont été diagnostiqués d'un cancer du testicule au moins un an après avoir cherché un traitement contre l'infertilité. Comparativement à des hommes de la même tranche d'âge dans la population générale, ceux qui étaient infertiles avaient 2,8 fois plus de risques de développer un cancer du testicule que ceux n'ayant pas ce problème. Les auteurs de cette étude ont écarté la possibilité que l'infertilité comme telle ou ses traitements puissent causer un cancer testiculaire pour privilégier la thèse selon laquelle un défaut génétique expliquerait à la fois l'infertilité et le développement d'une tumeur cancéreuse d'un testicule. Ils citent aussi des facteurs environnementaux. Les tumeurs dites "germinales" du testicule, de loin les plus fréquentes chez les homme jeunes dans les pays industrialisés, ont vu leur fréquence augmenter au cours des 30 à 50 dernières années, selon les auteurs de l'étude. Il y a également des indications montrant que la qualité du sperme et la fertilité masculine ont diminué durant cette même période dans les pays industrialisés, notent-ils également.