Les glucides riches en sucre accroissent le risque cardiaque chez les femmes Les femmes consommant en quantité les glucides les plus riches en sucre, comme les féculents ou le pain blanc, augmentent leurs risques de développer des troubles cardio-vasculaires, selon une étude de chercheurs italiens publiée aux Etats-Unis. Ces médecins, dont Sabina Sieri de la Fondazione IRCCS Istituto Nazionale dei Tumori à Milan en Italie, ont suivi 47 749 Italiens adultes (15 171 hommes et 32 578 femmes), qui ont répondu à des questionnaires détaillés sur leurs habitudes alimentaires. Un quart des femmes de l'étude, ayant consommé le plus de glucides, présentaient environ deux fois plus de risque (2,28) de développer des maladies cardio-vasculaires que celles en ayant consommé le moins. Les auteurs de l'étude ont conclu qu'en cas de consommation de glucides à indice glycérique élevé, il y avait un plus grand risque de maladie coronarienne chez les femmes. «La consommation de glucides avec un indice glycérique élevé, comme les féculents ou le pain blanc, plutôt que la quantité de glucides consommés, paraît agir sur le risque de développer une maladie cardio-vasculaire chez les femmes», écrivent ces chercheurs dont l'étude paraît dans les Archives of Internal Medicine. Les hommes n'ont pas vu leur risque cardiaque affecté par la quantité de glucides consommés et ce, quel que soit l'indice glycérique. Un régime alimentaire riche en glucides accroît les teneurs sanguines en glucose ainsi qu'en triglycérides, des graisses néfastes qui réduisent le niveau de bon cholestérol (HDL) et augmentent ainsi le risque de maladies cardio-vasculaires. Découverte d'un gène favorisant la schizophrénie Des mutations génétiques pourraient prédisposer certaines personnes à la schizophrénie, affirment des chercheurs canadiens dans une étude publiée dans les Proceedings of the National Academy of Science aux Etats-Unis. Les résultats de cette étude montrent que de nouvelles mutations du gène SHANK3 sont présentes chez certains patients schizophrènes, ont indiqué dans un communiqué les chercheurs de l'université de Montréal. La schizophrénie est une maladie psychiatrique qui touche environ 1% de la population mondiale. Elle se manifeste par des épisodes aigus de psychose, pouvant inclure hallucinations et délire, et divers symptômes chroniques se traduisant par des troubles affectifs, intellectuels et psychomoteurs. Elle est considérée comme potentiellement héréditaire à 70% au moins. SHANK3 est une protéine qui intervient dans le maintien de la structure physique des cellules nerveuses. Les mutations dans ce gène se soldent par des anomalies spécifiques dans la forme des cellules. Une combinaison d'aliments liée à une réduction du risque d'Alzheimer Une combinaison d'aliments, dont du poisson, des fruits et des légumes et peu de viande rouge et de produits laitiers, paraît liée à un moindre risque de développer la maladie d'Alzheimer, selon une étude publiée récemment. Cette recherche menée par le Dr Yian Gu de la faculté de médecine de l'Université Columbia à New York a suivi 2 148 personnes âgées de 65 ans qui ne souffraient pas de démence au début de l'étude. Les participants ont répondu à un questionnaire sur leur régime alimentaire et ont été évalués tous les 18 mois pendant quatre ans pour déterminer leur état cérébral. Durant cette période, 253 participants ont développé la maladie d'Alzheimer. Une combinaison alimentaire a été nettement liée à une réduction du risque de développer la maladie, soulignent ces chercheurs dont l'étude paraît dans les Archives of Neurology datées de juin. Outre les poissons et les fruits, les auteurs citent l'huile d'olive comme assaisonnement dans les salades, différents types de noix, les tomates, le poulet, les légumes crucifères comme les épinards et les légumes de couleur sombre comme autant d'aliments permettant d'abaisser le risque de développer la maladie d'Alzheimer. Le tout est combiné à une faible consommation de laitages entiers, de beurre et de viande rouge, riche en graisses saturées. Plusieurs nutriments dans ces aliments ont été identifiés dont la combinaison paraît jouer un rôle préventif. Il s'agit des vitamines B12 et E, de l'acide folique et des acides gras omega 3 et 6. En revanche, les auteurs de l'étude citent notamment les graisses saturées comme facteurs accroissant le risque de développer la maladie.