«Chez nous, on s'occupe surtout du médicament alors que les équipements en matière d'hygiène hospitalière sont essentiels. A cet égard, nous en sommes encore à l'âge de pierre». C'est ce qu'a déclaré hier à la radio, le professeur Soukehal du CHU Beni Messous. «La propreté au sein des structures sanitaires est une culture qui doit être adoptée, en Algérie». Le professeur avait parlé de la nécessité de trouver une nouvelle stratégie pour instaurer cette culture dans nos hôpitaux, et même, dans nos maisons. «Les mesures de propreté doivent être respectées pour protéger les malades au sein des centres hospitaliers et tous ceux qui fréquentent ces endroits, notamment les médecins et tous les intervenants dans le secteur de la santé. Les maladies qui peuvent être transmises par manque d'hygiène, sont beaucoup plus graves qu'on ne peut l'imaginer», a ajouté M. Soukehal. Le régles de nettoyage dans les hôpitaux ne sont pas simples. Aussi , il est temps d'adopter les nouvelles mesures et normes internationales de l'hygiène hospitalière. Les produits de nettoyage, tel que les détergents, doivent être bien choisis et éviter de les mélanger. «Le mélange des produits de nettoyage, pratiqué dans nos hôpitaux, diminue de leur efficacité». Par conséquent, il est nécesssaire d'appliquer de nouvelles méthodes, comme par exemple la désinfection par vapeur et la stérilisation quotidienne de tout matériel utilisé au sein des hôpitaux, exiger la propreté du personnel et instaurer le lavement systematique des mains afin d'éviter la transmission des maladies infectieuses et contagieuses qui se transmettent très souvent à cause du manque de propreté. 47% des médecins et des personnels du secteur de la santé en Algérie ne se lavent pas les mains avant un acte médical, notamment ceux qui travaillent dans les blocs opératoires, selon une étude mené en 2004 par Le CHU d'El Harrach à propos des risques dus à l'insuffisance d'hygiène dans le secteur de la santé. Beaucoup de bactéries, par exemple, sont devenues résistantes aux antibiotiques et contre lesquelles il n'y a plus aucun traitement. La question d'hygiène est d'autant préoccupante, sachant le risque des maladies émergentes qui font des ravages en Afrique (VIH, hépatite C). La nécessité de remédier au danger du manque d'hygiène est vitale. A cet égard, il est noté que les facteurs de transmission se font à partir du réservoir humain (patients, personnel, visiteurs) et du réservoir environnemental (eau, air, dispositifs médicaux, surfaces). Les infections nosocomiales manu-portées (par les mains) représentent 50 à 60% des infections nosocomiales. Après avoir traité de l'hygiène des mains, l'intervenant a fait d'autres communications portant sur les précautions standards face aux accidents d'exposition au sang et la sécurisation de la filière d'élimination des déchets des activités de soins à risque infectieux, et de la lutte contre la diffusion des bactéries multi-résistantes en période néonatale, d'où la nécessité d' aller vers le bio-nettoyage aux hôpitaux. «Chez nous, on s'occupe surtout du médicament alors que les équipements en matière d'hygiène hospitalière sont essentiels. A cet égard, nous en sommes encore à l'âge de pierre». C'est ce qu'a déclaré hier à la radio, le professeur Soukehal du CHU Beni Messous. «La propreté au sein des structures sanitaires est une culture qui doit être adoptée, en Algérie». Le professeur avait parlé de la nécessité de trouver une nouvelle stratégie pour instaurer cette culture dans nos hôpitaux, et même, dans nos maisons. «Les mesures de propreté doivent être respectées pour protéger les malades au sein des centres hospitaliers et tous ceux qui fréquentent ces endroits, notamment les médecins et tous les intervenants dans le secteur de la santé. Les maladies qui peuvent être transmises par manque d'hygiène, sont beaucoup plus graves qu'on ne peut l'imaginer», a ajouté M. Soukehal. Le régles de nettoyage dans les hôpitaux ne sont pas simples. Aussi , il est temps d'adopter les nouvelles mesures et normes internationales de l'hygiène hospitalière. Les produits de nettoyage, tel que les détergents, doivent être bien choisis et éviter de les mélanger. «Le mélange des produits de nettoyage, pratiqué dans nos hôpitaux, diminue de leur efficacité». Par conséquent, il est nécesssaire d'appliquer de nouvelles méthodes, comme par exemple la désinfection par vapeur et la stérilisation quotidienne de tout matériel utilisé au sein des hôpitaux, exiger la propreté du personnel et instaurer le lavement systematique des mains afin d'éviter la transmission des maladies infectieuses et contagieuses qui se transmettent très souvent à cause du manque de propreté. 47% des médecins et des personnels du secteur de la santé en Algérie ne se lavent pas les mains avant un acte médical, notamment ceux qui travaillent dans les blocs opératoires, selon une étude mené en 2004 par Le CHU d'El Harrach à propos des risques dus à l'insuffisance d'hygiène dans le secteur de la santé. Beaucoup de bactéries, par exemple, sont devenues résistantes aux antibiotiques et contre lesquelles il n'y a plus aucun traitement. La question d'hygiène est d'autant préoccupante, sachant le risque des maladies émergentes qui font des ravages en Afrique (VIH, hépatite C). La nécessité de remédier au danger du manque d'hygiène est vitale. A cet égard, il est noté que les facteurs de transmission se font à partir du réservoir humain (patients, personnel, visiteurs) et du réservoir environnemental (eau, air, dispositifs médicaux, surfaces). Les infections nosocomiales manu-portées (par les mains) représentent 50 à 60% des infections nosocomiales. Après avoir traité de l'hygiène des mains, l'intervenant a fait d'autres communications portant sur les précautions standards face aux accidents d'exposition au sang et la sécurisation de la filière d'élimination des déchets des activités de soins à risque infectieux, et de la lutte contre la diffusion des bactéries multi-résistantes en période néonatale, d'où la nécessité d' aller vers le bio-nettoyage aux hôpitaux.