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Une cinquantaine de décès depuis le début de l'année
Asphyxie au monoxyde de carbone
Publié dans Le Midi Libre le 17 - 03 - 2009

Inodore, incolore, indétectable par l'homme, le monoxyde de carbone est la première cause de mortalité accidentelle par gaz toxique. Le dernier communiqué hebdomadaire de la protection civile fait état de 21 interventions pour assistance aux personnes asphyxiées au monoxyde de carbone lors desquelles 14 personnes sont malheureusement décédées alors que 29 autres personnes ont été sauvées.
Inodore, incolore, indétectable par l'homme, le monoxyde de carbone est la première cause de mortalité accidentelle par gaz toxique. Le dernier communiqué hebdomadaire de la protection civile fait état de 21 interventions pour assistance aux personnes asphyxiées au monoxyde de carbone lors desquelles 14 personnes sont malheureusement décédées alors que 29 autres personnes ont été sauvées.
En 2007, sur les 138 686 accidents domestiques enregistrés par la protection civile, 4% sont des asphyxies. Ces asphyxies dues essentiellement aux fuites de gaz, ont fait une cinquantaine de morts depuis le début de l'année.
Le grand froid qui a touché diverses régions du pays ces dernières semaines a poussé nombre d'habitants à recourir à des chauffages nécessitant l'utilisation de bonbonnes de gaz butane ou de gaz de ville. Deux combustibles qui ne sont pas sans risques. La mise en garde de la protection civile est claire, «les citoyens doivent impérativement prendre de grandes précautions, car le danger d'une asphyxie est important en cette période de grand froid. Comme C'est le cas au niveau des Hauts-Plateaux où la température est très basse, poussant des familles à allumer leur chauffage et même leur cuisinière pour chauffer leur habitation, et cela souvent sans disposer de bouche d'aération. Le danger est invisible, car le gaz est incolore et pratiquement inodore. Et une seule heure peut suffire à tuer une personne».
La densité du monoxyde de carbone est voisine de celle de l'air, il sera présent en hauteur et au sol. Il s'accumule très rapidement dans les locaux. C'est un gaz asphyxiant, qui est absorbé en quelques minutes dans l'organisme et se fixe sur l'hémoglobine à la place de l'oxygène. Dans la majorité des cas, les intoxications résultent de l'utilisation d'un système défectueux de chauffage ou de production d'eau chaude, quel que soit le combustible utilisé (gaz, fioul, bois ou charbon).
Maux de tête, nausées, confusion mentale, fatigue sont les principaux symptômes d'une intoxication faible. En revanche, la perte de connaissance, l'impotence musculaire et les troubles du comportement révèlent une intoxication aiguë pouvant entraîner le coma puis le décès.
Intoxications au monoxyde de carbone : comment éviter les accidents
Dans la majorité des cas, les intoxications au monoxyde de carbone auraient pu être évités. Elles résultent en effet le plus souvent d'une installation défectueuse de chauffage ou de production d'eau chaude.
Pour éviter les accidents, il ne faut notamment jamais utiliser une cuisinière pour se chauffer, ne pas utiliser en continu les chauffages d'appoint, ne pas utiliser de groupes électrogènes à l'intérieur, et enfin, confier l'installation des nouveaux appareils de chauffage par un professionnel.
Il est également recommandé d'aérer quotidiennement les habitations même par temps froid, de faire entretenir par un professionnel qualifié son matériel, de faire ramoner le conduit de cheminée et de ne jamais obstruer les grilles de ventilation.
T.L.
En 2007, sur les 138 686 accidents domestiques enregistrés par la protection civile, 4% sont des asphyxies. Ces asphyxies dues essentiellement aux fuites de gaz, ont fait une cinquantaine de morts depuis le début de l'année.
Le grand froid qui a touché diverses régions du pays ces dernières semaines a poussé nombre d'habitants à recourir à des chauffages nécessitant l'utilisation de bonbonnes de gaz butane ou de gaz de ville. Deux combustibles qui ne sont pas sans risques. La mise en garde de la protection civile est claire, «les citoyens doivent impérativement prendre de grandes précautions, car le danger d'une asphyxie est important en cette période de grand froid. Comme C'est le cas au niveau des Hauts-Plateaux où la température est très basse, poussant des familles à allumer leur chauffage et même leur cuisinière pour chauffer leur habitation, et cela souvent sans disposer de bouche d'aération. Le danger est invisible, car le gaz est incolore et pratiquement inodore. Et une seule heure peut suffire à tuer une personne».
La densité du monoxyde de carbone est voisine de celle de l'air, il sera présent en hauteur et au sol. Il s'accumule très rapidement dans les locaux. C'est un gaz asphyxiant, qui est absorbé en quelques minutes dans l'organisme et se fixe sur l'hémoglobine à la place de l'oxygène. Dans la majorité des cas, les intoxications résultent de l'utilisation d'un système défectueux de chauffage ou de production d'eau chaude, quel que soit le combustible utilisé (gaz, fioul, bois ou charbon).
Maux de tête, nausées, confusion mentale, fatigue sont les principaux symptômes d'une intoxication faible. En revanche, la perte de connaissance, l'impotence musculaire et les troubles du comportement révèlent une intoxication aiguë pouvant entraîner le coma puis le décès.
Intoxications au monoxyde de carbone : comment éviter les accidents
Dans la majorité des cas, les intoxications au monoxyde de carbone auraient pu être évités. Elles résultent en effet le plus souvent d'une installation défectueuse de chauffage ou de production d'eau chaude.
Pour éviter les accidents, il ne faut notamment jamais utiliser une cuisinière pour se chauffer, ne pas utiliser en continu les chauffages d'appoint, ne pas utiliser de groupes électrogènes à l'intérieur, et enfin, confier l'installation des nouveaux appareils de chauffage par un professionnel.
Il est également recommandé d'aérer quotidiennement les habitations même par temps froid, de faire entretenir par un professionnel qualifié son matériel, de faire ramoner le conduit de cheminée et de ne jamais obstruer les grilles de ventilation.
T.L.


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