«Il s'agit de relever le défi des exportations hors hydrocarbures en Algérie et le groupe de réflexion Filaha Innove concourt au renouveau agricole» affirmé hier le Dr Amine Bensemmane, président du groupe Filaha Innove à l'inauguration du 1er Forum méditerranéen de l'oléiculture organisé à l'hôtel El Aurassi. Pour sa part, le secrétaire général du ministère de l'Agriculture et du Développement rural, Sid Ahmed Ferroukhi, dira : «Nous sommes dans une nouvelle perspective de lancer un programme 2009- 2014 et la conférence sur le renouveau agricole qui a eu lieu à Biskra en février dernier suit une logique pour la mise en place d'une réflexion et réaffirmer les principes pour développer l'agriculture et le monde rural au bénéfice de la société dans son ensemble». Le représentant du ministre Rachid Benaïssa dira également que la conférence nationale du renouveau agricole concerne aussi une approche de la filiale huile et la mutualisation des efforts, ainsi que l'évolution et la régulation des différentes filières où il existe plus de 100.000 exploitations agricoles dans les zones relativement marginales. Il s'agit de distribuer des revenus et de créer des emplois dans les zones sans activités économiques. L'oléiculture algérienne occupe une superficie de 300.000 hectares, soit le tiers de la surface arboricole. Selon le Forum méditerranéen de l'huile d'olive OEOMED, les projections de la production d'huile d'olive en Algérie à l'horizon 2014 se basent sur l'impact de l'entrée en production de nouvelles plantations et sur la modernisation du secteur de la transformation. Les organisateurs d'OLEOMED ajoutent que «l'Algérie fait partie des principaux pays méditerranéens dont le climat est des plus propices à la culture de l'olivier. Le pays se positionne après l'Espagne, l'Italie, la Grèce et la Tunisie qui sont, par ordre d'importance, les plus gros producteurs d'huile d'olive». Comparée à celle de la Tunisie, la production d'huile d'olive en Algérie ne représente qu'un tiers, sachant que la Tunisie produit environ 110.000 tonnes dont elle exporte 30 % essentiellement vers Europe et 70 % est réservée à la consommation locale. La superficie exploitée est de l'ordre de 16 millions d'hectares. Avec 32 millions d'oliviers, l'Algérie est en mesure de rattraper son retard et obtenir une place honorable au classement mondial. «La production de 60.000 tonnes est appelée à être augmentée, notamment avec la densification des vergers de plus de 200 petites unités de transformation et 100 conserveries qui sont à moderniser. Par ailleurs, les professionnels doivent accompagner ce niveau de développement alors que la consommation d'huile d'olive peut s'accroître en haute qualité diététique. C'est l'ambition des cinq prochaines années» a dit Ferroukhi. Celui-ci ajoute que les producteurs doivent également augmenter la productivité et la qualité de ses spécificités marchandes. Ainsi, la mobilisation des différents professionnels de la filière et leur intégration sont importantes pour développer ce secteur agroalimentaire. La labellisation est aussi déterminante pour objectiviser le produit et le rendre marchand. «Il s'agit de relever le défi des exportations hors hydrocarbures en Algérie et le groupe de réflexion Filaha Innove concourt au renouveau agricole» affirmé hier le Dr Amine Bensemmane, président du groupe Filaha Innove à l'inauguration du 1er Forum méditerranéen de l'oléiculture organisé à l'hôtel El Aurassi. Pour sa part, le secrétaire général du ministère de l'Agriculture et du Développement rural, Sid Ahmed Ferroukhi, dira : «Nous sommes dans une nouvelle perspective de lancer un programme 2009- 2014 et la conférence sur le renouveau agricole qui a eu lieu à Biskra en février dernier suit une logique pour la mise en place d'une réflexion et réaffirmer les principes pour développer l'agriculture et le monde rural au bénéfice de la société dans son ensemble». Le représentant du ministre Rachid Benaïssa dira également que la conférence nationale du renouveau agricole concerne aussi une approche de la filiale huile et la mutualisation des efforts, ainsi que l'évolution et la régulation des différentes filières où il existe plus de 100.000 exploitations agricoles dans les zones relativement marginales. Il s'agit de distribuer des revenus et de créer des emplois dans les zones sans activités économiques. L'oléiculture algérienne occupe une superficie de 300.000 hectares, soit le tiers de la surface arboricole. Selon le Forum méditerranéen de l'huile d'olive OEOMED, les projections de la production d'huile d'olive en Algérie à l'horizon 2014 se basent sur l'impact de l'entrée en production de nouvelles plantations et sur la modernisation du secteur de la transformation. Les organisateurs d'OLEOMED ajoutent que «l'Algérie fait partie des principaux pays méditerranéens dont le climat est des plus propices à la culture de l'olivier. Le pays se positionne après l'Espagne, l'Italie, la Grèce et la Tunisie qui sont, par ordre d'importance, les plus gros producteurs d'huile d'olive». Comparée à celle de la Tunisie, la production d'huile d'olive en Algérie ne représente qu'un tiers, sachant que la Tunisie produit environ 110.000 tonnes dont elle exporte 30 % essentiellement vers Europe et 70 % est réservée à la consommation locale. La superficie exploitée est de l'ordre de 16 millions d'hectares. Avec 32 millions d'oliviers, l'Algérie est en mesure de rattraper son retard et obtenir une place honorable au classement mondial. «La production de 60.000 tonnes est appelée à être augmentée, notamment avec la densification des vergers de plus de 200 petites unités de transformation et 100 conserveries qui sont à moderniser. Par ailleurs, les professionnels doivent accompagner ce niveau de développement alors que la consommation d'huile d'olive peut s'accroître en haute qualité diététique. C'est l'ambition des cinq prochaines années» a dit Ferroukhi. Celui-ci ajoute que les producteurs doivent également augmenter la productivité et la qualité de ses spécificités marchandes. Ainsi, la mobilisation des différents professionnels de la filière et leur intégration sont importantes pour développer ce secteur agroalimentaire. La labellisation est aussi déterminante pour objectiviser le produit et le rendre marchand.