Le candidat a décidé de récapituler toutes ses déclarations faites à partir des wilayas qu'il a eu à sillonner, 17 jours durant. Le candidat a décidé de récapituler toutes ses déclarations faites à partir des wilayas qu'il a eu à sillonner, 17 jours durant. M. Abdelaziz Bouteflika, candidat indépendant à l‘élection présidentielle d‘avril prochain a, une nouvelle fois hier, écarté toute amnistie générale, instaurée sans l‘aval du peuple. A Alger, par laquelle il a choisi de clôturer sa campagne électorale pour l‘élection présidentielle de jeudi prochain, le candidat a décidé de récapituler toutes ses déclarations faites à partir des wilayas qu‘il a eu à sillonner, 17 jours durant. Ainsi, comme il l‘avait déjà martelé précédemment, M. Bouteflika estime que l‘Amnistie générale est tributaire d‘une «mise au silence complète et définitive des armes dans notre pays». «Je ne pourrais décréter une amnistie générale que lorsque le dernier terroriste se rendra et décidera de revenir sur le droit chemin; dans le cas contraire c‘est même impensable», affirme-t-il. Et de poursuivre : «Soyez donc sûrs et certains que je ne changerai pas un mot et encore même une virgule dans la charte sur la réconciliation nationale sans passer par la voie référendaire». Parlant justement de la lutte antiterroriste, le candidat a insisté sur sa détermination à «encourager les services de sécurité et l‘Armée nationale populaire (ANP) à complètement éradiquer ce phénomène qui nous a nui pendant près d‘une décennie, non seulement en fauchant des centaines de vies de nos concitoyens mais aussi, en portant atteinte à nos infrastructures». Autant de raisons pour lesquelles, «la consolidation du processus de réconciliation nationale est plus qu‘impératif». «Nous devons préserver la cohérence et la logique d‘ensemble de cette œuvre de réconciliation nationale, avec pour but ultime, de mettre notre pays définitivement à l‘abri des vicissitudes et des retournements de conjoncture toujours possibles, dans un monde de plus en plus interdépendant», dira-t-il. M. Bouteflika rappelle dans ce sens avoir placé au rang de ses préoccupations majeures depuis son investiture en 1999 à la tête de l‘Etat «le rétablissement de la paix sociale et la sécurité dans tout le pays». Il ne manque de mettre en exergue sa satisfaction quant aux retombées positives de ses efforts qu‘il a eu à «constater durant son périple effectué à l‘occasion de cette campagne électorale». Devant une assistance composée en grande majorité de jeunes, M. Abdelaziz Bouteflika a choisi de ne pas se limiter à son discours qu‘il avait préalablement préparé. Enlevant ses lunette, marquant la fin d‘une lecture machinale, il lance, non sans esquisser un sourire : «J‘en ai gros sur le cœur et je veux vous en parlez». «Vous êtes le présent et le futur de notre pays et vous devez absolument savoir que notre peuple a trop souffert; nous devons tout mettre en œuvre pour lui épargner d‘autres souffrances et permettre à notre nation de se reconstruire et de prospérer», dira-t-il devant une assistance en ébullition d‘où fusaient des slogans lui étant favorables. Dans le même sillage, M. Bouteflika tient à relever qu‘il «n‘est pas question d‘abdiquer face à ceux qui continueront dans la voie de la terreur et de la dévastation», Dans ce discours, le candidat à un troisième mandat à la tête de l‘Etat a évoqué bon nombre de réalisations effectuées sous sa houlette durant ces dix derniers années, s‘engageant à en faire encore davantage durant les cinq prochaines années s‘il venait à être réélu à la tête de l‘Etat. Comme de tradition, le candidat a clôturé son discours par un appel au peuple pour aller voter en masse le jour J. "La légitimité sera rendue aux institutions" M. bouteflika, a promis hier de rendre aux institutions de l'Etat leur légitimité «bafouée jusque-là», dans le cas où le peuple choisit de l'élire pour un troisième mandat. «Je me pencherai davantage sur les institutions de l'Etat pour lesquelles j'oeuvrerai à rendre leur légitimité», dira-t-il sans pour autant préciser de quelles institutions il s'agit. Je ne veux plus de bidonville ! Le candidat Abdelaiziz Bouteflika s'est dit navré, hier, de l'image qu'offrent certaines villes en raison de l'inachèvement des constructions personnelles particulièrement dans leur façade extérieur. «Je ne comprend pas ce drôle de phénomène : l'Algérien peut rouler dans des voitures dernier cri mais il est incapable de peindre l'extérieur et parfois même l'intérieur de sa maison», s'étonne-t-il. Un autre défi que le candidat s'est engagé à relever durant le prochain quinquennat, c'est celui de résorber la crise de logement. «Je veux que tout Algérien et Algérienne aient leur propre appartement mais, après cela, celui que je verrais dans un bidonville je le mettrais en prison», avertit-il. Un décor original ! La direction de campagne du candidat Abdelaziz Bouteflika a donné une importance particulière au décor de la coupole, fait dans un style américain. En effet, en plus de la récurrence du bleu dans la signalétique, les organisateurs ont cette fois-ci opté pour un fond complètement blanc par lequel bouteflika a fait son entrée sur les rythmes de la chanson «Bladi Hiya Al Djazair» (mon pays c'est l'Algérie, NDLR) de chab Mami. Le candidat n'a d'ailleurs pas entamé son discours de suite après son entrée sur scène et a préféré se mêler d'abord à l'ambiance euphorique qui régnait déjà dans la salle avant d'avancer vers le pupitre. M. Abdelaziz Bouteflika, candidat indépendant à l‘élection présidentielle d‘avril prochain a, une nouvelle fois hier, écarté toute amnistie générale, instaurée sans l‘aval du peuple. A Alger, par laquelle il a choisi de clôturer sa campagne électorale pour l‘élection présidentielle de jeudi prochain, le candidat a décidé de récapituler toutes ses déclarations faites à partir des wilayas qu‘il a eu à sillonner, 17 jours durant. Ainsi, comme il l‘avait déjà martelé précédemment, M. Bouteflika estime que l‘Amnistie générale est tributaire d‘une «mise au silence complète et définitive des armes dans notre pays». «Je ne pourrais décréter une amnistie générale que lorsque le dernier terroriste se rendra et décidera de revenir sur le droit chemin; dans le cas contraire c‘est même impensable», affirme-t-il. Et de poursuivre : «Soyez donc sûrs et certains que je ne changerai pas un mot et encore même une virgule dans la charte sur la réconciliation nationale sans passer par la voie référendaire». Parlant justement de la lutte antiterroriste, le candidat a insisté sur sa détermination à «encourager les services de sécurité et l‘Armée nationale populaire (ANP) à complètement éradiquer ce phénomène qui nous a nui pendant près d‘une décennie, non seulement en fauchant des centaines de vies de nos concitoyens mais aussi, en portant atteinte à nos infrastructures». Autant de raisons pour lesquelles, «la consolidation du processus de réconciliation nationale est plus qu‘impératif». «Nous devons préserver la cohérence et la logique d‘ensemble de cette œuvre de réconciliation nationale, avec pour but ultime, de mettre notre pays définitivement à l‘abri des vicissitudes et des retournements de conjoncture toujours possibles, dans un monde de plus en plus interdépendant», dira-t-il. M. Bouteflika rappelle dans ce sens avoir placé au rang de ses préoccupations majeures depuis son investiture en 1999 à la tête de l‘Etat «le rétablissement de la paix sociale et la sécurité dans tout le pays». Il ne manque de mettre en exergue sa satisfaction quant aux retombées positives de ses efforts qu‘il a eu à «constater durant son périple effectué à l‘occasion de cette campagne électorale». Devant une assistance composée en grande majorité de jeunes, M. Abdelaziz Bouteflika a choisi de ne pas se limiter à son discours qu‘il avait préalablement préparé. Enlevant ses lunette, marquant la fin d‘une lecture machinale, il lance, non sans esquisser un sourire : «J‘en ai gros sur le cœur et je veux vous en parlez». «Vous êtes le présent et le futur de notre pays et vous devez absolument savoir que notre peuple a trop souffert; nous devons tout mettre en œuvre pour lui épargner d‘autres souffrances et permettre à notre nation de se reconstruire et de prospérer», dira-t-il devant une assistance en ébullition d‘où fusaient des slogans lui étant favorables. Dans le même sillage, M. Bouteflika tient à relever qu‘il «n‘est pas question d‘abdiquer face à ceux qui continueront dans la voie de la terreur et de la dévastation», Dans ce discours, le candidat à un troisième mandat à la tête de l‘Etat a évoqué bon nombre de réalisations effectuées sous sa houlette durant ces dix derniers années, s‘engageant à en faire encore davantage durant les cinq prochaines années s‘il venait à être réélu à la tête de l‘Etat. Comme de tradition, le candidat a clôturé son discours par un appel au peuple pour aller voter en masse le jour J. "La légitimité sera rendue aux institutions" M. bouteflika, a promis hier de rendre aux institutions de l'Etat leur légitimité «bafouée jusque-là», dans le cas où le peuple choisit de l'élire pour un troisième mandat. «Je me pencherai davantage sur les institutions de l'Etat pour lesquelles j'oeuvrerai à rendre leur légitimité», dira-t-il sans pour autant préciser de quelles institutions il s'agit. Je ne veux plus de bidonville ! Le candidat Abdelaiziz Bouteflika s'est dit navré, hier, de l'image qu'offrent certaines villes en raison de l'inachèvement des constructions personnelles particulièrement dans leur façade extérieur. «Je ne comprend pas ce drôle de phénomène : l'Algérien peut rouler dans des voitures dernier cri mais il est incapable de peindre l'extérieur et parfois même l'intérieur de sa maison», s'étonne-t-il. Un autre défi que le candidat s'est engagé à relever durant le prochain quinquennat, c'est celui de résorber la crise de logement. «Je veux que tout Algérien et Algérienne aient leur propre appartement mais, après cela, celui que je verrais dans un bidonville je le mettrais en prison», avertit-il. Un décor original ! La direction de campagne du candidat Abdelaziz Bouteflika a donné une importance particulière au décor de la coupole, fait dans un style américain. En effet, en plus de la récurrence du bleu dans la signalétique, les organisateurs ont cette fois-ci opté pour un fond complètement blanc par lequel bouteflika a fait son entrée sur les rythmes de la chanson «Bladi Hiya Al Djazair» (mon pays c'est l'Algérie, NDLR) de chab Mami. Le candidat n'a d'ailleurs pas entamé son discours de suite après son entrée sur scène et a préféré se mêler d'abord à l'ambiance euphorique qui régnait déjà dans la salle avant d'avancer vers le pupitre.