M. Amar Ailam, président de l'association algérienne d'ophtalmologie, a déclaré samedi à Alger que 2 habitants sur 1000 sont atteints de cécité en Algérie. A l'occasion des 5es journées d'ophtalmologie de l'Hôpital central de l'armée , le professeur Ailam a affirmé que "le glaucome vient en deuxième position en Algérie et dans le monde des maladies causant la cécité après celle de la cataracte". M. Amar Ailam, président de l'association algérienne d'ophtalmologie, a déclaré samedi à Alger que 2 habitants sur 1000 sont atteints de cécité en Algérie. A l'occasion des 5es journées d'ophtalmologie de l'Hôpital central de l'armée , le professeur Ailam a affirmé que "le glaucome vient en deuxième position en Algérie et dans le monde des maladies causant la cécité après celle de la cataracte". Il existe deux types de glaucome qui causent la cécité chez plus de 66 millions de personnes dans le monde dont la moitié souffre du premier type de cette maladie appelée le glaucome à angle ouvert dans les pays européens, africains et américains, alors que la deuxième partie qui souffre du glaucome à angle fermé est répandue en Asie. Concernant l'Algérie, le professeur Ailam, chef de service au centre hospitalo-universitaire (CHU) de Mustapha Pacha a souligné que le glaucome à angle ouvert est le plus répandu avec 90% du total des personnes souffrant de glaucome. Cette maladie cause l'hypertension oculaire chez les personnes de plus de 40 ans sans présenter de symptômes précis, a précisé le spécialiste. Le professeur Ailam préconise d'assurer l'équilibre de la tension oculaire soit par la prise de collyres, l'utilisation du laser ou le recours à la chirurgie, qui contribuent tous les trois à éviter que cette maladie mène à la cécité. Le spécialiste a estimé que grâce aux progrès de la science, notamment par l'enregistrement de nouvelles molécules, lasers et techniques chirurgicales, les spécialistes algériens, à l'instar de leurs confrères dans le monde, ont adopté ces techniques pour mettre un terme à cette maladie handicapante. "Le taux de propagation de cette maladie en Algérie avoisine celui des pays développés", a souligné M. Ailam, ajoutant que la différence entre les deux taux s'explique par "les mariages consanguins". A la naissance, le nombre des fibres optiques s'élève à un million, a précisé le spécialiste soulignant qu'une fibre meurt toutes les 90 minutes, alors que chez la personne atteinte de glaucome, c'est toutes les 9 minutes. La maladie se manifeste par l'atteinte du champ visuel et le malade ne peut s'en rendre compte qu'après l'apparition de troubles dans l'oeil suite à la destruction de 40 % des fibres optiques (entre 400.000 et 500.000) et dans ce cas, le renouvellement ou l'opération chirurgicale sont inutiles. Le spécialiste a déploré l'ignorance des gens de cette maladie et le fait de ne pas faire la distinction entre le glaucome et la cataracte qui provoque également la cécité mais, a-t-il ajouté. "La deuxième maladie est réparable et la personne atteinte peut retrouver la vue, tandis que si la personne perd la vue suite à un glaucome, elle sera handicapée le restant de sa vie", précise-t-il. Les spécialistes ont appelé les participants à cette rencontre au dépistage précoce de la maladie pour toutes les personnes ayant atteint 40 ans, d'éviter de porter des lunettes sans consulter l'ophtalmologiste et de se faire ausculter les nerfs optiques. Il ont préconisé, par ailleurs, de sensibiliser les gens à cette maladie à travers notamment les médias à l'instar des autres maladies tels que le diabète et l'hypertension artérielle. Les études effectuées par le ministère de la Santé durant les dernières années ont montré les taux d'atteinte par le glaucome parmi la population, mais les études restent très limitées puisque 60 % ignorent qu'ils sont atteints de cette maladie. Pour faire face à ce défi, les spécialistes ont appelé à la conjugaison des efforts des associations scientifiques pour faire connaître cette maladie qu'ils qualifient de "silencieuse" et une meilleure prise en charge. De son côté, le Dr Hartani Dahbia, chef de service au CHU Mustapha Pacha, a affirmé que l'Algérie "a franchi de grands pas" en ophtalmologie grâce aux équipes de jeunes médecins et des équipements mis en place par l'Etat, ajoutant que "ce développement a permis la prise en charge des malades et la réduction des transferts à l'étranger". Par ailleurs, le professeur Antar Mustapha, directeur de l'hôpital central de l'armée a souligné la nécessité pour cet hôpital de tenir des rencontres scientifiques pour traiter des thèmes de la formation, la chirurgie et les soins. Il existe deux types de glaucome qui causent la cécité chez plus de 66 millions de personnes dans le monde dont la moitié souffre du premier type de cette maladie appelée le glaucome à angle ouvert dans les pays européens, africains et américains, alors que la deuxième partie qui souffre du glaucome à angle fermé est répandue en Asie. Concernant l'Algérie, le professeur Ailam, chef de service au centre hospitalo-universitaire (CHU) de Mustapha Pacha a souligné que le glaucome à angle ouvert est le plus répandu avec 90% du total des personnes souffrant de glaucome. Cette maladie cause l'hypertension oculaire chez les personnes de plus de 40 ans sans présenter de symptômes précis, a précisé le spécialiste. Le professeur Ailam préconise d'assurer l'équilibre de la tension oculaire soit par la prise de collyres, l'utilisation du laser ou le recours à la chirurgie, qui contribuent tous les trois à éviter que cette maladie mène à la cécité. Le spécialiste a estimé que grâce aux progrès de la science, notamment par l'enregistrement de nouvelles molécules, lasers et techniques chirurgicales, les spécialistes algériens, à l'instar de leurs confrères dans le monde, ont adopté ces techniques pour mettre un terme à cette maladie handicapante. "Le taux de propagation de cette maladie en Algérie avoisine celui des pays développés", a souligné M. Ailam, ajoutant que la différence entre les deux taux s'explique par "les mariages consanguins". A la naissance, le nombre des fibres optiques s'élève à un million, a précisé le spécialiste soulignant qu'une fibre meurt toutes les 90 minutes, alors que chez la personne atteinte de glaucome, c'est toutes les 9 minutes. La maladie se manifeste par l'atteinte du champ visuel et le malade ne peut s'en rendre compte qu'après l'apparition de troubles dans l'oeil suite à la destruction de 40 % des fibres optiques (entre 400.000 et 500.000) et dans ce cas, le renouvellement ou l'opération chirurgicale sont inutiles. Le spécialiste a déploré l'ignorance des gens de cette maladie et le fait de ne pas faire la distinction entre le glaucome et la cataracte qui provoque également la cécité mais, a-t-il ajouté. "La deuxième maladie est réparable et la personne atteinte peut retrouver la vue, tandis que si la personne perd la vue suite à un glaucome, elle sera handicapée le restant de sa vie", précise-t-il. Les spécialistes ont appelé les participants à cette rencontre au dépistage précoce de la maladie pour toutes les personnes ayant atteint 40 ans, d'éviter de porter des lunettes sans consulter l'ophtalmologiste et de se faire ausculter les nerfs optiques. Il ont préconisé, par ailleurs, de sensibiliser les gens à cette maladie à travers notamment les médias à l'instar des autres maladies tels que le diabète et l'hypertension artérielle. Les études effectuées par le ministère de la Santé durant les dernières années ont montré les taux d'atteinte par le glaucome parmi la population, mais les études restent très limitées puisque 60 % ignorent qu'ils sont atteints de cette maladie. Pour faire face à ce défi, les spécialistes ont appelé à la conjugaison des efforts des associations scientifiques pour faire connaître cette maladie qu'ils qualifient de "silencieuse" et une meilleure prise en charge. De son côté, le Dr Hartani Dahbia, chef de service au CHU Mustapha Pacha, a affirmé que l'Algérie "a franchi de grands pas" en ophtalmologie grâce aux équipes de jeunes médecins et des équipements mis en place par l'Etat, ajoutant que "ce développement a permis la prise en charge des malades et la réduction des transferts à l'étranger". Par ailleurs, le professeur Antar Mustapha, directeur de l'hôpital central de l'armée a souligné la nécessité pour cet hôpital de tenir des rencontres scientifiques pour traiter des thèmes de la formation, la chirurgie et les soins.