Selon la directrice du prestigieux musée d'ethnographie et de préhistoire, plusieurs publications sont en chantier dont une revue périodique publiée également sur Internet. Ainsi, l'institution, dont les dernières publications spécialisées remontent à 1997, compte renouer avec l'information scientifique. Selon la directrice du prestigieux musée d'ethnographie et de préhistoire, plusieurs publications sont en chantier dont une revue périodique publiée également sur Internet. Ainsi, l'institution, dont les dernières publications spécialisées remontent à 1997, compte renouer avec l'information scientifique. Mlle Fatima Azzoug, directrice du musée national du Bardo, a annoncé, lors d'une interview accordée à l'APS, qu'un ensemble de publications vont voir le jour cette année. Leur objectif est de faire connaître les précieuses collections qu'abrite le musée ainsi que l'état de la recherche concernant certains aspects du patrimoine historique et culturel du pays. Les publications seront réalisées par les chercheurs attachés à l'institution qui sont chargés de la conservation des collections. «La publication est très importante dans un musée car, au contraire des expositions qui ont un caractère temporaire, elle demeure pour la postérité», affirme Mlle Azzoug. Une brochure sur les cafés maures traditionnels d'Alger, un catalogue sur les nouvelles acquisitions du musée durant les années 2007 et 2008, une recherche intitulée "La dinanderie, un art de vivre citadin" et un ouvrage sur la collection amérindienne du Bardo vont donc être publiés incessamment. «Le musée national du Bardo a, dans le passé, édité plusieurs publications, notamment un ouvrage sur les bijoux des Aurès, une brochure sur les bijoux protohistoriques, et dans le cadre de la manifestation "Alger, capitale de la culture arabe 2007", un catalogue intitulé "Les bijoux d'Algérie", dont la version en français est en cours de parution», ajoute la responsable. «Nous prévoyons aussi d'éditer d'autres publications en 2010 dont une, consacrée à la poterie de la période de la Protohistoire, dans le souci de faire connaître nos collections au large public», confie également la directrice qui souligne que ces publications contiennent toutes les informations sur les collections. «Les publications permettront aussi de mettre en valeur tous les travaux qui se font dans les domaines de la conservation et de la recherche et serviront aussi d'outils de travail aux étudiants ». D'autre part le musée compte aussi lancer une revue comprenant des articles scientifiques pour faire connaître son patrimoine ainsi que des articles de vulgarisation et d'information sur ses activités, notamment le volet relatif à l'animation. La revue sera également publiée sur Internet "pour renforcer davantage les liens entre l'institution muséale et le public", avons-nous également appris. Relevons que le livret du musée, publication contenant des informations générales sur l'institution muséale et ses collections, sera mis à jour et réédité. Le Musée national du Bardo , à ne pas confondre avec celui de Tunis, est un édifice classé "Monument Historique" depuis septembre 1985. Il a été construit à la fin de l'époque ottomane. Il faisait partie des belles résidences appelées Djenane où les notables d'Alger se reposaient. Son architecture particulière, ses cours et ses bassins en font un lieu privilégié de promenade instructive. C'est dans cette partie ottomane, dont le propriétaire aurait été un riche Tunisien appelé «El-Hadj Ben Omar» que sont exposées les collections d'ethnographie. En 1879, son dernier propriétaire français, nommé M. Joret, y a construit des extensions qui devaient lui servir d'écuries et de remises. Ces grands espaces éclairés par des verrières ont été transformés en musée de la Préhistoire en 1930. D'après le site du musée, les publications sont peu nombreuses à ce jour. Nous avons relevé : en 1956, Collections préhistoriques, 108 planches. En1959 : Touareg - Ahaggar. En 1983 : les costumes féminins de Tunisie, Par BenfoughalT. En 1984 : le trésor de Tin Hinan-Abalessa, par Mataoui.F.Z. En 1990 : les bijoux algériens, par Benfoughal.T. et par le même auteur, en 1993 : bijoux des Aurès. En 1996 : livret d'introduction au Musée (version arabe et française) et en 1997, un livre d'initiation à la Préhistoire pour les enfants, par Boudjebbour S. Mlle Fatima Azzoug, directrice du musée national du Bardo, a annoncé, lors d'une interview accordée à l'APS, qu'un ensemble de publications vont voir le jour cette année. Leur objectif est de faire connaître les précieuses collections qu'abrite le musée ainsi que l'état de la recherche concernant certains aspects du patrimoine historique et culturel du pays. Les publications seront réalisées par les chercheurs attachés à l'institution qui sont chargés de la conservation des collections. «La publication est très importante dans un musée car, au contraire des expositions qui ont un caractère temporaire, elle demeure pour la postérité», affirme Mlle Azzoug. Une brochure sur les cafés maures traditionnels d'Alger, un catalogue sur les nouvelles acquisitions du musée durant les années 2007 et 2008, une recherche intitulée "La dinanderie, un art de vivre citadin" et un ouvrage sur la collection amérindienne du Bardo vont donc être publiés incessamment. «Le musée national du Bardo a, dans le passé, édité plusieurs publications, notamment un ouvrage sur les bijoux des Aurès, une brochure sur les bijoux protohistoriques, et dans le cadre de la manifestation "Alger, capitale de la culture arabe 2007", un catalogue intitulé "Les bijoux d'Algérie", dont la version en français est en cours de parution», ajoute la responsable. «Nous prévoyons aussi d'éditer d'autres publications en 2010 dont une, consacrée à la poterie de la période de la Protohistoire, dans le souci de faire connaître nos collections au large public», confie également la directrice qui souligne que ces publications contiennent toutes les informations sur les collections. «Les publications permettront aussi de mettre en valeur tous les travaux qui se font dans les domaines de la conservation et de la recherche et serviront aussi d'outils de travail aux étudiants ». D'autre part le musée compte aussi lancer une revue comprenant des articles scientifiques pour faire connaître son patrimoine ainsi que des articles de vulgarisation et d'information sur ses activités, notamment le volet relatif à l'animation. La revue sera également publiée sur Internet "pour renforcer davantage les liens entre l'institution muséale et le public", avons-nous également appris. Relevons que le livret du musée, publication contenant des informations générales sur l'institution muséale et ses collections, sera mis à jour et réédité. Le Musée national du Bardo , à ne pas confondre avec celui de Tunis, est un édifice classé "Monument Historique" depuis septembre 1985. Il a été construit à la fin de l'époque ottomane. Il faisait partie des belles résidences appelées Djenane où les notables d'Alger se reposaient. Son architecture particulière, ses cours et ses bassins en font un lieu privilégié de promenade instructive. C'est dans cette partie ottomane, dont le propriétaire aurait été un riche Tunisien appelé «El-Hadj Ben Omar» que sont exposées les collections d'ethnographie. En 1879, son dernier propriétaire français, nommé M. Joret, y a construit des extensions qui devaient lui servir d'écuries et de remises. Ces grands espaces éclairés par des verrières ont été transformés en musée de la Préhistoire en 1930. D'après le site du musée, les publications sont peu nombreuses à ce jour. Nous avons relevé : en 1956, Collections préhistoriques, 108 planches. En1959 : Touareg - Ahaggar. En 1983 : les costumes féminins de Tunisie, Par BenfoughalT. En 1984 : le trésor de Tin Hinan-Abalessa, par Mataoui.F.Z. En 1990 : les bijoux algériens, par Benfoughal.T. et par le même auteur, en 1993 : bijoux des Aurès. En 1996 : livret d'introduction au Musée (version arabe et française) et en 1997, un livre d'initiation à la Préhistoire pour les enfants, par Boudjebbour S.