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De l'«écrivain débutant» au «cinéaste novice»
Court-métrage de Mohamed-Cherif Zerguine
Publié dans Le Midi Libre le 15 - 04 - 2009

«Le tournage d'un court-métrage intitulé «Mon nom hantait mes nuits» a débuté à Constantine», annonce le scénariste et réalisateur de cette nouvelle production, Mohamed-Cherif Zerguine. Ce dernier, enfant abandonné à sa naissance en 1953 à Constantine, a élaboré le scénario de ce court-métrage à partir de son livre, paru en mars dernier sous le titre «Pupille de l'Etat, la peur de l'inconnu». Le film sera l'émanation d'un des chapitres de l'ouvrage consacré à «la découverte du statut d'enfant sans parents et aux blessures profondes qui en ont découlé», déclare Zerguine. Des blessures nourries, dit-il, par la «hantise» du nom de famille et de la soudaine découverte du vrai prénom, d'où le titre choisi pour le film. «Mon nom hantait mes nuits» relate, notamment, la souffrance de l'auteur quand il découvre à 7 ans son abandon et raconte son cheminement dans la vie, ses angoisses, ses luttes et sa victoire sur le sort promis par la condition de pupille de l'Etat. La volonté d'aller à la recherche des racines et de la mère est née d'un déclic opéré lors du retour de Mohamed-Cherif Zerguine à Constantine, à l'âge de 20 ans, en 1984. Il souligne qu'un quart de siècle a été consacré à cette recherche qu'il estime «fructueuse», même s'il n'eut pas la chance de retrouver sa génitrice, car, en quête de ses racines, il parvint à rencontrer une partie de lui-même à travers l'hôpital où il a vu le jour et le quartier où il a grandi. Cela lui a sans doute servi à s'appuyer sur quelques unes des étapes de sa vie d'enfant pour mieux baliser son avenir, même si les escales de sa vie de gosse sont confuses et incertaines car enfouies dans les vagues souvenirs qu'un homme peut garder des premières années de sa vie. Mohamed-Cherif Zerguine souligne ne garder aucune rancœur et pardonne volontiers aussi bien à sa mère «âgée de 23 ans lorsqu'elle (l'a) mis au monde» qu'à son père qui lui a «légué l'héritage génétique qui en fait un homme équilibré», amoureux de l'art et doté d'autres talents qui s'ajoutent à ceux «d'écrivain débutant» et de «cinéaste novice», comme il se décrit lui-même. Auteur-compositeur, chanteur, membre de la Sacem (France) depuis 1982, il eut à exprimer, tout au long de son long séjour de l'autre côté de la Méditerranée, ses souffrances au moyen de la chanson. Il prévoit aussi d'animer, dès le 30 avril prochain, autour du thème de la condition de pupille de l'Etat, un cycle de conférences à Constantine, Oran et Ouargla, puis à Alger, le 1er juin, Journée internationale de l'enfant. La première conférence, qui sera organisée au palais de la culture Malek -Haddad de Constantine, sera précédée de la projection, en avant-première, du court-métrage «Mon nom hantait mes nuits», a indiqué Mohamed-Cherif Zerguine.
«Le tournage d'un court-métrage intitulé «Mon nom hantait mes nuits» a débuté à Constantine», annonce le scénariste et réalisateur de cette nouvelle production, Mohamed-Cherif Zerguine. Ce dernier, enfant abandonné à sa naissance en 1953 à Constantine, a élaboré le scénario de ce court-métrage à partir de son livre, paru en mars dernier sous le titre «Pupille de l'Etat, la peur de l'inconnu». Le film sera l'émanation d'un des chapitres de l'ouvrage consacré à «la découverte du statut d'enfant sans parents et aux blessures profondes qui en ont découlé», déclare Zerguine. Des blessures nourries, dit-il, par la «hantise» du nom de famille et de la soudaine découverte du vrai prénom, d'où le titre choisi pour le film. «Mon nom hantait mes nuits» relate, notamment, la souffrance de l'auteur quand il découvre à 7 ans son abandon et raconte son cheminement dans la vie, ses angoisses, ses luttes et sa victoire sur le sort promis par la condition de pupille de l'Etat. La volonté d'aller à la recherche des racines et de la mère est née d'un déclic opéré lors du retour de Mohamed-Cherif Zerguine à Constantine, à l'âge de 20 ans, en 1984. Il souligne qu'un quart de siècle a été consacré à cette recherche qu'il estime «fructueuse», même s'il n'eut pas la chance de retrouver sa génitrice, car, en quête de ses racines, il parvint à rencontrer une partie de lui-même à travers l'hôpital où il a vu le jour et le quartier où il a grandi. Cela lui a sans doute servi à s'appuyer sur quelques unes des étapes de sa vie d'enfant pour mieux baliser son avenir, même si les escales de sa vie de gosse sont confuses et incertaines car enfouies dans les vagues souvenirs qu'un homme peut garder des premières années de sa vie. Mohamed-Cherif Zerguine souligne ne garder aucune rancœur et pardonne volontiers aussi bien à sa mère «âgée de 23 ans lorsqu'elle (l'a) mis au monde» qu'à son père qui lui a «légué l'héritage génétique qui en fait un homme équilibré», amoureux de l'art et doté d'autres talents qui s'ajoutent à ceux «d'écrivain débutant» et de «cinéaste novice», comme il se décrit lui-même. Auteur-compositeur, chanteur, membre de la Sacem (France) depuis 1982, il eut à exprimer, tout au long de son long séjour de l'autre côté de la Méditerranée, ses souffrances au moyen de la chanson. Il prévoit aussi d'animer, dès le 30 avril prochain, autour du thème de la condition de pupille de l'Etat, un cycle de conférences à Constantine, Oran et Ouargla, puis à Alger, le 1er juin, Journée internationale de l'enfant. La première conférence, qui sera organisée au palais de la culture Malek -Haddad de Constantine, sera précédée de la projection, en avant-première, du court-métrage «Mon nom hantait mes nuits», a indiqué Mohamed-Cherif Zerguine.

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