Le courant malékite algérien a su «préserver la pureté» de ce rite musulman introduit au Maghreb au second siècle de l'hégire, ont estimé mercredi à Ain Defla des universitaires et hommes de culte participant à un colloque sur ce thème. Lors de la 5 ème édition du colloque maghrébin sur le rite malékite, le professeur Kamel Eddine Kari de l'université de Bouira, a rappelé que ce courant de la pratique de l'Islam est apparu au centre du Maghreb (actuellement Algérie) avant de gagner les autres régions maghrébines. Selon lui, ce constat historique permet de comprendre pourquoi l'école malékite algérienne a été «une référence incontournable», depuis l'établissement dans la région des premiers prédicateurs qui ont «joué un rôle prépondérant dans la préservation des origines et de la pureté de ce rite». Le rapprochement entre les différentes écoles qui ont vu le jour dans le Maghreb Arabe est l'autre aspect développé par les intervenants lors de ce colloque, à l'exemple du Professeur Hamza Abou farés de l'université «El-fateh» de Tripoli (Libye). Dans une communication sur la contribution de l'école algérienne dans le rapprochement entre les écoles du même rite, il a relevé l'apport des Oulémas de l'école algérienne tels que Cheikh Ahmed Benyahia El- wansharissi qui a contribué à l'enseignement des concepts du rite malékite à travers des écrits. Cet homme de culte s'était également déplacé d'école en école, notamment à Tlemcen, dans le but de «rapprocher les points de vue et dissiper les divergences susceptibles de porter atteinte à lÆunité des musulmans». De son côté, le mufti de Zahlé et les Bekaa (Liban), Khalil Mahieddine El Mis, a estimé que «le rite malékite, qui a été porté et préservé par de nombreux Ouléma durant des siècles, a vu naître en Algérie l'islamologue Malek Benabi» qui est «l'un des rares théologiens contemporains à avoir donné une nouvelle approche de la religion dans l'appréhension des problèmes de la société musulmane». Plusieurs autres thèmes traitant des différents courants du rite malékite seront débattus lors de ce colloque qui prendra fin jeudi . Le courant malékite algérien a su «préserver la pureté» de ce rite musulman introduit au Maghreb au second siècle de l'hégire, ont estimé mercredi à Ain Defla des universitaires et hommes de culte participant à un colloque sur ce thème. Lors de la 5 ème édition du colloque maghrébin sur le rite malékite, le professeur Kamel Eddine Kari de l'université de Bouira, a rappelé que ce courant de la pratique de l'Islam est apparu au centre du Maghreb (actuellement Algérie) avant de gagner les autres régions maghrébines. Selon lui, ce constat historique permet de comprendre pourquoi l'école malékite algérienne a été «une référence incontournable», depuis l'établissement dans la région des premiers prédicateurs qui ont «joué un rôle prépondérant dans la préservation des origines et de la pureté de ce rite». Le rapprochement entre les différentes écoles qui ont vu le jour dans le Maghreb Arabe est l'autre aspect développé par les intervenants lors de ce colloque, à l'exemple du Professeur Hamza Abou farés de l'université «El-fateh» de Tripoli (Libye). Dans une communication sur la contribution de l'école algérienne dans le rapprochement entre les écoles du même rite, il a relevé l'apport des Oulémas de l'école algérienne tels que Cheikh Ahmed Benyahia El- wansharissi qui a contribué à l'enseignement des concepts du rite malékite à travers des écrits. Cet homme de culte s'était également déplacé d'école en école, notamment à Tlemcen, dans le but de «rapprocher les points de vue et dissiper les divergences susceptibles de porter atteinte à lÆunité des musulmans». De son côté, le mufti de Zahlé et les Bekaa (Liban), Khalil Mahieddine El Mis, a estimé que «le rite malékite, qui a été porté et préservé par de nombreux Ouléma durant des siècles, a vu naître en Algérie l'islamologue Malek Benabi» qui est «l'un des rares théologiens contemporains à avoir donné une nouvelle approche de la religion dans l'appréhension des problèmes de la société musulmane». Plusieurs autres thèmes traitant des différents courants du rite malékite seront débattus lors de ce colloque qui prendra fin jeudi .