Le Centre culturel français d'Alger sort cette semaine des frontières du cinéma français pour nous proposer un classique italien, «Main basse sur la ville» de Francesco Rosi, Lion d'Or à la Mostra de Venise de 1963. Ce film sorti en 1663 en Italie, avec Rod Steiger a été projeté hier à raison de deux séances à 15h30 et 18h00. Au début des années 60, Nottola, promoteur et membre du conseil municipal de la ville de Naples, arrive à convaincre la municipalité d'exploiter des terrains agricoles pour y établir un immense projet immobilier. La proximité du chantier et le manque de précaution de la part des promoteurs provoquent l'écroulement d'une ancienne maison et la mort d'un enfant. Ayant eu lieu en pleine période électorale, ce drame devient un instrument pour les différentes parties concernées jusqu'à la création d'une commission d'enquête. Presque à travers un reportage mais sans rien perdre de sa qualité artistique, le film de Francesco Rosi tente de mettre au jour une réalité sociopolitique italienne corrompue et de montrer, de l'intérieur, la complicité présente entre le pouvoir politique et le pouvoir économique. Francesco Rosi est un réalisateur italien né à Naples en 1922. Il a été l'assistant de Luchino Visconti avant de réaliser en 1958 son premier film, Le défi. A l'exemple de Main basse sur la ville, les films de Rosi sont souvent à mi-chemin entre la fiction et le documentaire. Le souci du réalisateur, presque pédagogique, a toujours été d'instruire à propos d'un problème social ou politique dont il aurait élucidé les contours par l'intermédiaire de la camera : « Avec mes films, j'ai cherché avant tout à comprendre mon pays et à le raconter à travers un instrument, le cinéma… » Rosi a également adapté plusieurs œuvres littéraires telles que Le Christ s'est arrêté à Eboli de Carlo Levi, Le cadavre exquis d'après Leonardo Sciascia et Chronique d'une mort annoncée de Gabriel García Márquez. Il est aussi à l'origine, en 1984, d'une adaptation au cinéma de Carmen, l'opéra de Georges Bizet. Le Centre culturel français d'Alger sort cette semaine des frontières du cinéma français pour nous proposer un classique italien, «Main basse sur la ville» de Francesco Rosi, Lion d'Or à la Mostra de Venise de 1963. Ce film sorti en 1663 en Italie, avec Rod Steiger a été projeté hier à raison de deux séances à 15h30 et 18h00. Au début des années 60, Nottola, promoteur et membre du conseil municipal de la ville de Naples, arrive à convaincre la municipalité d'exploiter des terrains agricoles pour y établir un immense projet immobilier. La proximité du chantier et le manque de précaution de la part des promoteurs provoquent l'écroulement d'une ancienne maison et la mort d'un enfant. Ayant eu lieu en pleine période électorale, ce drame devient un instrument pour les différentes parties concernées jusqu'à la création d'une commission d'enquête. Presque à travers un reportage mais sans rien perdre de sa qualité artistique, le film de Francesco Rosi tente de mettre au jour une réalité sociopolitique italienne corrompue et de montrer, de l'intérieur, la complicité présente entre le pouvoir politique et le pouvoir économique. Francesco Rosi est un réalisateur italien né à Naples en 1922. Il a été l'assistant de Luchino Visconti avant de réaliser en 1958 son premier film, Le défi. A l'exemple de Main basse sur la ville, les films de Rosi sont souvent à mi-chemin entre la fiction et le documentaire. Le souci du réalisateur, presque pédagogique, a toujours été d'instruire à propos d'un problème social ou politique dont il aurait élucidé les contours par l'intermédiaire de la camera : « Avec mes films, j'ai cherché avant tout à comprendre mon pays et à le raconter à travers un instrument, le cinéma… » Rosi a également adapté plusieurs œuvres littéraires telles que Le Christ s'est arrêté à Eboli de Carlo Levi, Le cadavre exquis d'après Leonardo Sciascia et Chronique d'une mort annoncée de Gabriel García Márquez. Il est aussi à l'origine, en 1984, d'une adaptation au cinéma de Carmen, l'opéra de Georges Bizet.