La présidente argentine, Cristina Kirchner, a appelé vendredi son homologue américain Barack Obama à lever l'embargo de son pays contre Cuba, le qualifiant d'"anachronique" dans un discours au sommet des Amériques, à Trinité et Tobago. "Nous devons prendre en compte ces évolutions : la suppression de la logique d'un monde bipolaire et l'anachronisme que constitue aujourd'hui l'embargo à la République sœur de Cuba, et demander qu'il soit levé", a dit Mme Kirchner en présence de M. Obama au début du sommet. Les présidents latino-américains sont favorables à une levée de l'embargo américain contre l'île, qui date de 1962, mais la plupart d'entre eux parient, à l'instar du brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, sur un processus graduel. M. Chavez et ses alliés de l'Alternative bolivarienne pour les Amériques (Alba: Venezuela, Cuba, Bolivie, Nicaragua, Honduras, Dominique et Saint-Vincent) ont en revanche annoncé vendredi qu'ils jugeaient "inacceptable" la déclaration finale du sommet qui fait que "nous devons tous faire un grand effort, ce qui suppose d'agir avec intelligence et courage pour prendre des décisions qui, bien entendu, ne peuvent être prises en un seul jour après des décennies d'inaction ou de conflit", a poursuivi Mme Kirchner. Elle a interpellé également Barack Obama à saisir "un "Nous reconnaissons, président Obama, ce que vous avez fait en annulant les restrictions absurdes imposées par l'administration Bush en 2004", a-t-elle dit. Soucieux d'empêcher que cette question ne gâche les retrouvailles de son pays avec l'Amérique latine, M. Obama avait ordonné dès lundi la levée des restrictions sur les voyages des Américano-Cubains et les transferts d'argent vers l'île. "Mais nous croyons que lorsque nous entendons Cuba dire qu'elle est totalement ouverte au dialogue avec les Etats-Unis, sur tous les sujets dont les droits de l'Homme et les prisonniers politiques, nous sommes devant une deuxième occasion de bâtir une nouvelle relation". "Sachons la saisir et voir que nous sommes devant un moment historique", a-t-elle ajouté. Cuba, exclue de l'Organisation des Etats américains (OEA) en 1962, n'est pas invitée à participer aux sommets des Amériques. Dans une tentative de désamorcer les tensions à ce sujet, le secrétaire général de l'OEA, José Miguel Insulza, a proposé vendredi de mettre fin à l'exclusion de Cuba de cette instance lors de la prochaine assemblée générale de l'organisation en juin. La présidente argentine, Cristina Kirchner, a appelé vendredi son homologue américain Barack Obama à lever l'embargo de son pays contre Cuba, le qualifiant d'"anachronique" dans un discours au sommet des Amériques, à Trinité et Tobago. "Nous devons prendre en compte ces évolutions : la suppression de la logique d'un monde bipolaire et l'anachronisme que constitue aujourd'hui l'embargo à la République sœur de Cuba, et demander qu'il soit levé", a dit Mme Kirchner en présence de M. Obama au début du sommet. Les présidents latino-américains sont favorables à une levée de l'embargo américain contre l'île, qui date de 1962, mais la plupart d'entre eux parient, à l'instar du brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, sur un processus graduel. M. Chavez et ses alliés de l'Alternative bolivarienne pour les Amériques (Alba: Venezuela, Cuba, Bolivie, Nicaragua, Honduras, Dominique et Saint-Vincent) ont en revanche annoncé vendredi qu'ils jugeaient "inacceptable" la déclaration finale du sommet qui fait que "nous devons tous faire un grand effort, ce qui suppose d'agir avec intelligence et courage pour prendre des décisions qui, bien entendu, ne peuvent être prises en un seul jour après des décennies d'inaction ou de conflit", a poursuivi Mme Kirchner. Elle a interpellé également Barack Obama à saisir "un "Nous reconnaissons, président Obama, ce que vous avez fait en annulant les restrictions absurdes imposées par l'administration Bush en 2004", a-t-elle dit. Soucieux d'empêcher que cette question ne gâche les retrouvailles de son pays avec l'Amérique latine, M. Obama avait ordonné dès lundi la levée des restrictions sur les voyages des Américano-Cubains et les transferts d'argent vers l'île. "Mais nous croyons que lorsque nous entendons Cuba dire qu'elle est totalement ouverte au dialogue avec les Etats-Unis, sur tous les sujets dont les droits de l'Homme et les prisonniers politiques, nous sommes devant une deuxième occasion de bâtir une nouvelle relation". "Sachons la saisir et voir que nous sommes devant un moment historique", a-t-elle ajouté. Cuba, exclue de l'Organisation des Etats américains (OEA) en 1962, n'est pas invitée à participer aux sommets des Amériques. Dans une tentative de désamorcer les tensions à ce sujet, le secrétaire général de l'OEA, José Miguel Insulza, a proposé vendredi de mettre fin à l'exclusion de Cuba de cette instance lors de la prochaine assemblée générale de l'organisation en juin.