L'exploitation optimale des supports offerts par les nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) pour une meilleure protection du patrimoine archéologique et historique national a été souhaitée, samedi à Constantine, par le chercheur Mohamed Seghir Ghanem. Cet universitaire, professeur d'archéologie et de civilisation maghrébine à l'université Mentouri de Constantine a axé, au cours d'une journée d'études et de sensibilisation sur la protection du patrimoine, sur l'importance de la sauvegarde des "inestimables richesses archéologiques que recèle la ville de Constantine et sa région". Le recours aux NTIC permettra également, a-t-il ajouté, de "faciliter aux citoyens l'accès à ce patrimoine pour s'imprégner de son importance afin de mieux le préserver et d'en faire bénéficier les générations futures". Auteur de pas moins de 18 ouvrages sur la préhistoire et les vestiges archéologiques de la région Est du pays, M. Ghanem a fait état, dans ce contexte, de nombreux objets, stèles épigraphiques et pièces de monnaie en argent ou en bronze à l'effigie des rois qui se sont succédé dans la région, à l'image de Massinissa, Jugurtha, Micipsa et Syphax. Ce patrimoine qui constitue "un inestimable creuset de références sur l'histoire ancienne et la civilisation millénaire de l'Algérie", mérite, selon ce chercheur, "davantage d'attention et de protection par une meilleure sensibilisation des citoyens et une formation de qualité de cellules de recherches à l'intérieur même des musées". La rencontre a permis à des universitaires et à des représentants d'institutions impliquées dans la préservation du patrimoine culturel national, telles la Police des frontières, la sûreté et la Gendarmerie nationales, la protection civile et les Douanes algériennes, de débattre du thème retenu cette année, en l'occurrence "Patrimoine et sécurisation". Le commissaire Salim Mansouri, de la Police des frontières, a fait état de la législation algérienne en vigueur en matière de protection du patrimoine culturel national et la lutte contre la contrebande, indiquant, à ce sujet, que les brigades spécialisées de la Police des frontières ont traité, depuis leur création, en 1996, pas moins de 62 affaires en relation avec des tentatives d'atteintes au patrimoine culturel. Ces interventions, effectuées à l'échelle nationale, ont permis de récupérer quelque 560 objets archéologiques datant de la préhistoire et 5.472 pièces de monnaie, dont 1.227 pièces en argent et en bronze étaient sur le point d'être exportés de manière illégale, a-t-il précisé. Le représentant de la sûreté de wilaya a insisté, pour sa part, sur l'importance de dresser l'inventaire de ce patrimoine "qui gagnerait beaucoup à être répertorié et classé afin de mieux le préserver et de faciliter sa protection". Le représentant de la Gendarmerie nationale a développé, de son côté, le rôle et la mission de cette institution dans la sauvegarde du patrimoine national avant de préciser les textes de loi appliqués dans ce domaine. L'exploitation optimale des supports offerts par les nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) pour une meilleure protection du patrimoine archéologique et historique national a été souhaitée, samedi à Constantine, par le chercheur Mohamed Seghir Ghanem. Cet universitaire, professeur d'archéologie et de civilisation maghrébine à l'université Mentouri de Constantine a axé, au cours d'une journée d'études et de sensibilisation sur la protection du patrimoine, sur l'importance de la sauvegarde des "inestimables richesses archéologiques que recèle la ville de Constantine et sa région". Le recours aux NTIC permettra également, a-t-il ajouté, de "faciliter aux citoyens l'accès à ce patrimoine pour s'imprégner de son importance afin de mieux le préserver et d'en faire bénéficier les générations futures". Auteur de pas moins de 18 ouvrages sur la préhistoire et les vestiges archéologiques de la région Est du pays, M. Ghanem a fait état, dans ce contexte, de nombreux objets, stèles épigraphiques et pièces de monnaie en argent ou en bronze à l'effigie des rois qui se sont succédé dans la région, à l'image de Massinissa, Jugurtha, Micipsa et Syphax. Ce patrimoine qui constitue "un inestimable creuset de références sur l'histoire ancienne et la civilisation millénaire de l'Algérie", mérite, selon ce chercheur, "davantage d'attention et de protection par une meilleure sensibilisation des citoyens et une formation de qualité de cellules de recherches à l'intérieur même des musées". La rencontre a permis à des universitaires et à des représentants d'institutions impliquées dans la préservation du patrimoine culturel national, telles la Police des frontières, la sûreté et la Gendarmerie nationales, la protection civile et les Douanes algériennes, de débattre du thème retenu cette année, en l'occurrence "Patrimoine et sécurisation". Le commissaire Salim Mansouri, de la Police des frontières, a fait état de la législation algérienne en vigueur en matière de protection du patrimoine culturel national et la lutte contre la contrebande, indiquant, à ce sujet, que les brigades spécialisées de la Police des frontières ont traité, depuis leur création, en 1996, pas moins de 62 affaires en relation avec des tentatives d'atteintes au patrimoine culturel. Ces interventions, effectuées à l'échelle nationale, ont permis de récupérer quelque 560 objets archéologiques datant de la préhistoire et 5.472 pièces de monnaie, dont 1.227 pièces en argent et en bronze étaient sur le point d'être exportés de manière illégale, a-t-il précisé. Le représentant de la sûreté de wilaya a insisté, pour sa part, sur l'importance de dresser l'inventaire de ce patrimoine "qui gagnerait beaucoup à être répertorié et classé afin de mieux le préserver et de faciliter sa protection". Le représentant de la Gendarmerie nationale a développé, de son côté, le rôle et la mission de cette institution dans la sauvegarde du patrimoine national avant de préciser les textes de loi appliqués dans ce domaine.