Très en vogue ces derniers mois dans la région, le gingembre, communément appelé «zinjabil» est en passe de se faire une place parmi les boissons très sollicitées dans les cafétérias. Très en vogue ces derniers mois dans la région, le gingembre, communément appelé «zinjabil» est en passe de se faire une place parmi les boissons très sollicitées dans les cafétérias. «Il faut faire une halte dans un de ces cafés pour s'imprégner de l'ambiance d'une ville», disait l'écrivain français André Gide. C'est ainsi que l'on peut s'imprégner de nouvelles habitudes qui commencent à s'installer dans les cafés maures de Béjaïa. Très en vogue ces derniers mois dans la région, le gingembre, communément appelé « zinjabil » est en passe de se faire une place parmi les boissons servies dans les cafétérias. Détrôner le thé et, peut-être même, le café, c'est en tout cas une question de temps, pensent les cafetiers qui savent pertinemment mettre à profit de telles opportunités. «Je sers parfois plus de tasses de gingembre que de thé ou de café. Bon nombre de clients ont, paraît-il, trouvé le remède dans… le zinjabil», témoigne un tenancier d'un café de la ville. Et les fabricants dont certains se sont vite convertis à la production du gingembre, semblent avoir pignon sur rue du moment que la demande va crescendo. El Kabir, Elmalik, Naciria, Salsabil, Zinjabil… etc. sont autant de marques déposées du gingembre qui, subtilement, fait son entrée dans le marché local. Le gingembre qui s'écoule dans le marché local provient souvent de Sétif, ou bien importé de Chine, le pays géant de la culture des épices, notamment l'ail et le gingembre. A voir la demande on ne peut plus grandissante sur cette boisson, extraite à partir des racines du gingembre, l'on est tenté de penser curieusement que ce produit est largement consommé ces derniers temps. De par sa saveur exceptionnelle et ses vertus thérapeutiques prouvées, le gingembre est, depuis longtemps, consommé aux quatre coins de la planète pour soulager certains maux tels que les rhumatismes, les nausées, le rhume et les perturbations digestives, estiment des chercheurs. «Le gingembre peut être préparé sous différentes formes, capsules, poudre…Tout comme il est mélangé avec d'autres infusions, telles que la tisane. Mais, ici, il se fait souvent, comme le veulent nos clients, par infusion dans l'eau chaude», nous dit, Sabyr, un cafetier. Dans d'autres régions du pays, le gingembre est préparé sous forme d'une infusion glacée que l'on sert telle quelle ou que l'on dilue dans de l'eau minérale. «La première gorgée donne quelque peu un arrière-goût piquant. Toutefois, je me soulage en buvant une tasse de gingembre. En hiver surtout, zinjabil me réchauffe le corps», estime un quinquagénaire, attablé dans un café de la ville. S'agissant des prix, la tasse de gingembre est vendues à 15 dinars, presque dans toutes les cafétérias de Béjaïa. Souvent, la marque et la qualité du produit font la différence des prix. «Il existe plusieurs variétés de gingembre. D'où, évidemment, la différence des prix, aussi bien en gros qu'au détail. Un paquet de 15 sachets vaut, selon la qualité, entre 100 et 120 dinars», explique encore un autre cafetier. «Il faut faire une halte dans un de ces cafés pour s'imprégner de l'ambiance d'une ville», disait l'écrivain français André Gide. C'est ainsi que l'on peut s'imprégner de nouvelles habitudes qui commencent à s'installer dans les cafés maures de Béjaïa. Très en vogue ces derniers mois dans la région, le gingembre, communément appelé « zinjabil » est en passe de se faire une place parmi les boissons servies dans les cafétérias. Détrôner le thé et, peut-être même, le café, c'est en tout cas une question de temps, pensent les cafetiers qui savent pertinemment mettre à profit de telles opportunités. «Je sers parfois plus de tasses de gingembre que de thé ou de café. Bon nombre de clients ont, paraît-il, trouvé le remède dans… le zinjabil», témoigne un tenancier d'un café de la ville. Et les fabricants dont certains se sont vite convertis à la production du gingembre, semblent avoir pignon sur rue du moment que la demande va crescendo. El Kabir, Elmalik, Naciria, Salsabil, Zinjabil… etc. sont autant de marques déposées du gingembre qui, subtilement, fait son entrée dans le marché local. Le gingembre qui s'écoule dans le marché local provient souvent de Sétif, ou bien importé de Chine, le pays géant de la culture des épices, notamment l'ail et le gingembre. A voir la demande on ne peut plus grandissante sur cette boisson, extraite à partir des racines du gingembre, l'on est tenté de penser curieusement que ce produit est largement consommé ces derniers temps. De par sa saveur exceptionnelle et ses vertus thérapeutiques prouvées, le gingembre est, depuis longtemps, consommé aux quatre coins de la planète pour soulager certains maux tels que les rhumatismes, les nausées, le rhume et les perturbations digestives, estiment des chercheurs. «Le gingembre peut être préparé sous différentes formes, capsules, poudre…Tout comme il est mélangé avec d'autres infusions, telles que la tisane. Mais, ici, il se fait souvent, comme le veulent nos clients, par infusion dans l'eau chaude», nous dit, Sabyr, un cafetier. Dans d'autres régions du pays, le gingembre est préparé sous forme d'une infusion glacée que l'on sert telle quelle ou que l'on dilue dans de l'eau minérale. «La première gorgée donne quelque peu un arrière-goût piquant. Toutefois, je me soulage en buvant une tasse de gingembre. En hiver surtout, zinjabil me réchauffe le corps», estime un quinquagénaire, attablé dans un café de la ville. S'agissant des prix, la tasse de gingembre est vendues à 15 dinars, presque dans toutes les cafétérias de Béjaïa. Souvent, la marque et la qualité du produit font la différence des prix. «Il existe plusieurs variétés de gingembre. D'où, évidemment, la différence des prix, aussi bien en gros qu'au détail. Un paquet de 15 sachets vaut, selon la qualité, entre 100 et 120 dinars», explique encore un autre cafetier.