Ce projet, financé par le Luxembourg, vise à assurer la sauvegarde et l'accès le plus large à l'inestimable héritage culturel manuscrit existant dans les collections publiques et privées de la région de Tombouctou. Ce projet, financé par le Luxembourg, vise à assurer la sauvegarde et l'accès le plus large à l'inestimable héritage culturel manuscrit existant dans les collections publiques et privées de la région de Tombouctou. Le ministre malien de la culture, Mohamed el Moctar, a procédé ce mercredi, au musée national du Mali, au lancement de l‘exposition des manuscrits du Tombouctou,(ville qui se trouve au nord du Mali plus de 900km, de Bamako), qui durera jusqu‘au 15 mai. Ce projet, financé par le Luxembourg, vise à assurer la sauvegarde et l‘accès le plus large à l‘inestimable héritage culturel manuscrit existant à la fois dans les collections publiques et privées de la région de Tombouctou, le déterrement et la confection d‘un répertoire des collections familiales privées, plusieurs autres pays sont inclus ; le gouvernement d‘Afrique du Sud qui a apprêté de locaux adaptés pour la conservation et l‘exploitation des manuscrits. D‘autres partenaires ont également été évoqués, la Norvège, l‘Arabie Saoudite, la Libye et l‘Algérie ainsi que le ministère de l‘Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique du Mali. Le projet affiche une envergure internationale à la hauteur de son importance. En effet, la quarantaine de manuscrits exposés au Musée constituent un trésor pour le patrimoine culturel mondial. Certaines pièces restaurées datent du 11e siècle. On retiendra avant tout une copie complète du Saint Coran datant du 18e siècle dans une collection qui montre la diversité et la richesse des manuscrits de l‘époque : les mathématiques, la physique, l‘optique, la médecine, la géomancie, l‘histoire du Mali et l‘histoire coranique. La collection impressionne par des œuvres d‘anthologie telles que l‘Avicenne, véritable encyclopédie médicale rédigée au 11e siècle par «Ibn Sina» ou encore le récit du Pèlerinage à La Mecque d eKankou Moussa. Mais la véritable curiosité de l‘exposition reste un recueil sur « L‘intimité sexuelle, écrit au 14e siècle par Mohamed Tagar al Fullani. Autant de preuves rappelant encore une fois à tous, que Tombouctou fut une prestigieuse capitale de l‘Islam et du savoir en Afrique. Les manuscrits proviennent des quatre coins du monde islamique comme en témoignent les différentes calligraphies utilisées : «le saharien», «le sahraoui», «le saoudien», «le souqi», «l‘oriental» et même un manuscrit écrit en «turc ottoman». La collection exposée ne constitue qu‘une infime partie de l‘ensemble. Selon les chercheurs, il existerait près de 30.000 manuscrits à Tombouctou et beaucoup d‘autres restent à découvrir. L‘exposition «Manuscrits de Tombouctou» représente également l‘aboutissement d‘un travail entamé en 2004 par l‘UNESCO et le centre Ahmed-Baba. Un travail de conservation matérielle, de numérisation et d‘accès et de recherches sur ces manuscrits africains en langue arabe. Pour ce faire, il a fallu former des personnes à la restauration et à l‘archivage des données. Plus de 8.000 pages ont été numérisées et des centaines de manuscrits analysés, fichés et saisis. Le but de l‘opération est de rendre ces manuscrits accessibles à tous, sous forme numérique, sans manipulation des originaux. «Le projet financé par le Luxembourg, durera trois ans est se lancera dans quelques jours», a déclaré Karim Kahlal, le chef du projet, contacté hier par MIDI LIBRE. Les manuscrits constituent pour Tombouctou et le Mali, une source de légitime et de fierté, un trésor jalousement gardé. L‘importance des manuscrits arabes chez les populations du Mali est réelle à tel point que tout écrit en caractères arabes, revêt un caractère sacré. Il est aujourd‘hui indéniable que ce patrimoine connaît un état de détérioration certaine. Malgré un climat sec jouant plutôt en faveur de la conservation du papier, les manuscrits ne sont pas à l‘abri de tout danger. Il existe beaucoup d‘autres facteurs nocifs tels que les aléas biologiques (insectes), chimiques (acidité, humidité), naturels (chaleur, feux, eau, vent, poussière) et humains (manipulation sans soin, vol...). Le ministre malien de la culture, Mohamed el Moctar, a procédé ce mercredi, au musée national du Mali, au lancement de l‘exposition des manuscrits du Tombouctou,(ville qui se trouve au nord du Mali plus de 900km, de Bamako), qui durera jusqu‘au 15 mai. Ce projet, financé par le Luxembourg, vise à assurer la sauvegarde et l‘accès le plus large à l‘inestimable héritage culturel manuscrit existant à la fois dans les collections publiques et privées de la région de Tombouctou, le déterrement et la confection d‘un répertoire des collections familiales privées, plusieurs autres pays sont inclus ; le gouvernement d‘Afrique du Sud qui a apprêté de locaux adaptés pour la conservation et l‘exploitation des manuscrits. D‘autres partenaires ont également été évoqués, la Norvège, l‘Arabie Saoudite, la Libye et l‘Algérie ainsi que le ministère de l‘Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique du Mali. Le projet affiche une envergure internationale à la hauteur de son importance. En effet, la quarantaine de manuscrits exposés au Musée constituent un trésor pour le patrimoine culturel mondial. Certaines pièces restaurées datent du 11e siècle. On retiendra avant tout une copie complète du Saint Coran datant du 18e siècle dans une collection qui montre la diversité et la richesse des manuscrits de l‘époque : les mathématiques, la physique, l‘optique, la médecine, la géomancie, l‘histoire du Mali et l‘histoire coranique. La collection impressionne par des œuvres d‘anthologie telles que l‘Avicenne, véritable encyclopédie médicale rédigée au 11e siècle par «Ibn Sina» ou encore le récit du Pèlerinage à La Mecque d eKankou Moussa. Mais la véritable curiosité de l‘exposition reste un recueil sur « L‘intimité sexuelle, écrit au 14e siècle par Mohamed Tagar al Fullani. Autant de preuves rappelant encore une fois à tous, que Tombouctou fut une prestigieuse capitale de l‘Islam et du savoir en Afrique. Les manuscrits proviennent des quatre coins du monde islamique comme en témoignent les différentes calligraphies utilisées : «le saharien», «le sahraoui», «le saoudien», «le souqi», «l‘oriental» et même un manuscrit écrit en «turc ottoman». La collection exposée ne constitue qu‘une infime partie de l‘ensemble. Selon les chercheurs, il existerait près de 30.000 manuscrits à Tombouctou et beaucoup d‘autres restent à découvrir. L‘exposition «Manuscrits de Tombouctou» représente également l‘aboutissement d‘un travail entamé en 2004 par l‘UNESCO et le centre Ahmed-Baba. Un travail de conservation matérielle, de numérisation et d‘accès et de recherches sur ces manuscrits africains en langue arabe. Pour ce faire, il a fallu former des personnes à la restauration et à l‘archivage des données. Plus de 8.000 pages ont été numérisées et des centaines de manuscrits analysés, fichés et saisis. Le but de l‘opération est de rendre ces manuscrits accessibles à tous, sous forme numérique, sans manipulation des originaux. «Le projet financé par le Luxembourg, durera trois ans est se lancera dans quelques jours», a déclaré Karim Kahlal, le chef du projet, contacté hier par MIDI LIBRE. Les manuscrits constituent pour Tombouctou et le Mali, une source de légitime et de fierté, un trésor jalousement gardé. L‘importance des manuscrits arabes chez les populations du Mali est réelle à tel point que tout écrit en caractères arabes, revêt un caractère sacré. Il est aujourd‘hui indéniable que ce patrimoine connaît un état de détérioration certaine. Malgré un climat sec jouant plutôt en faveur de la conservation du papier, les manuscrits ne sont pas à l‘abri de tout danger. Il existe beaucoup d‘autres facteurs nocifs tels que les aléas biologiques (insectes), chimiques (acidité, humidité), naturels (chaleur, feux, eau, vent, poussière) et humains (manipulation sans soin, vol...).