C'est de Cordoue, en Espagne, que les pays de la rive sud de la Méditerranée et ceux de la rive nord ont tenté de redynamiser l' UPM (Union pour la Méditerranée). Réunis, hier, dans cette ville espagnole dans le cadre du Forum des 5+5, les ministres des Affaires étrangères des dix pays ont, dans une déclaration finale à l'issue de cette rencontre, exprimé «leur volonté de contribuer aux efforts déployés afin de surmonter les obstacles». Ils ont aussi mis l'accent sur «l'importance d'avancer dès à présent dans la définition des institutions, des projets, du financement et des mécanismes d'action». Ainsi il est clairement admis par les représentants de ces pays, en l'occurrence l'Algérie, le Maroc, la Tunisie, la Libye et la Mauritanie pour la rive sud et la France, l'Espagne, l'Italie, le Portugal et Malte pour la rive nord, que l'UPM connaît d'importants problèmes qui empêchent son décollage. Lancée l'année dernière à l'initiative de la France l'UPM, qui se voulait un espace de discussions et de coopération entre les deux rives de la Méditerranée, n'a pas d'emblée suscitée l'enthousiasme des pays arabes qui suspectaient les pays européens de vouloir faire de cet espace le cadre idoine permettant le rapprochement entre les pays arabes et Israël. Ces soupçons se sont avérés fondés puisqu'à la faveur de l'agression barbare israélienne contre la Bande de Ghaza, les pays européens ont adopté des positions très mitigées voire compréhensives à l'endroit de Tel Aviv. Dans leur déclaration finale, les ministres des Affaires étrangères ont demandé aux co-présidences (française et égyptienne, ndlr) de l'UPM de rester en contact avec les différentes parties pour mettre en place les conditions qui aboutiront à la reprise des travaux. «Nous espérons que l'Egypte et la France seront capables, d'ici à demain de clarifier les positions et que l'on puisse organiser à Bruxelles une réunion de hauts fonctionnaires pour mettre en marche le processus», a expliqué le ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos. De son côté Taïeb Fassi-Fihri, le chef de la diplomatie marocaine , a souligné qu'une «reprise de L'UPM était nécessaire». Ce forcing sera poursuivi à Bruxelles, puisqu'une réunion informelle est prévue demain jeudi à l'initiative de Javier Solana, diplomate en chef de l'UE (Union européenne ). Il faut dire que cette institution est toujours sans secrétariat, ni financement. C'est de Cordoue, en Espagne, que les pays de la rive sud de la Méditerranée et ceux de la rive nord ont tenté de redynamiser l' UPM (Union pour la Méditerranée). Réunis, hier, dans cette ville espagnole dans le cadre du Forum des 5+5, les ministres des Affaires étrangères des dix pays ont, dans une déclaration finale à l'issue de cette rencontre, exprimé «leur volonté de contribuer aux efforts déployés afin de surmonter les obstacles». Ils ont aussi mis l'accent sur «l'importance d'avancer dès à présent dans la définition des institutions, des projets, du financement et des mécanismes d'action». Ainsi il est clairement admis par les représentants de ces pays, en l'occurrence l'Algérie, le Maroc, la Tunisie, la Libye et la Mauritanie pour la rive sud et la France, l'Espagne, l'Italie, le Portugal et Malte pour la rive nord, que l'UPM connaît d'importants problèmes qui empêchent son décollage. Lancée l'année dernière à l'initiative de la France l'UPM, qui se voulait un espace de discussions et de coopération entre les deux rives de la Méditerranée, n'a pas d'emblée suscitée l'enthousiasme des pays arabes qui suspectaient les pays européens de vouloir faire de cet espace le cadre idoine permettant le rapprochement entre les pays arabes et Israël. Ces soupçons se sont avérés fondés puisqu'à la faveur de l'agression barbare israélienne contre la Bande de Ghaza, les pays européens ont adopté des positions très mitigées voire compréhensives à l'endroit de Tel Aviv. Dans leur déclaration finale, les ministres des Affaires étrangères ont demandé aux co-présidences (française et égyptienne, ndlr) de l'UPM de rester en contact avec les différentes parties pour mettre en place les conditions qui aboutiront à la reprise des travaux. «Nous espérons que l'Egypte et la France seront capables, d'ici à demain de clarifier les positions et que l'on puisse organiser à Bruxelles une réunion de hauts fonctionnaires pour mettre en marche le processus», a expliqué le ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos. De son côté Taïeb Fassi-Fihri, le chef de la diplomatie marocaine , a souligné qu'une «reprise de L'UPM était nécessaire». Ce forcing sera poursuivi à Bruxelles, puisqu'une réunion informelle est prévue demain jeudi à l'initiative de Javier Solana, diplomate en chef de l'UE (Union européenne ). Il faut dire que cette institution est toujours sans secrétariat, ni financement.