Le directeur de la prévention au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mohamed Ouahdi, a appellé l‘Organisation mondiale de la santé (OMS) à contribuer à la formation d‘entomologistes algériens, afin d‘assurer la surveillance des régions exposées au risque de paludisme. Dans son intervention lors de la journée d‘études organisée à l‘occasion de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme par l‘Institut national de la santé publique (INSP), M. Ouahdi a expliqué que «le programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) a permis de vaincre cette maladie en Algérie». Toutefois, poursuit-il, cette mise en œuvre a été rendue difficile à cause du déficit en médecins spécialistes en entomologie. D‘où précise-t-il, cet appel à l‘OMS pour s‘impliquer dans le plan de formation d‘entomologistes, qui a pour objectif d‘assurer la surveillance des régions à risque qui se trouvent sur les frontières sud du pays. En 2008, 196 cas de paludisme ont été recensés, dont 4 cas d‘origine locale et 192 cas sont à mettre à l‘actif de la transmission transfrontalière. Dans ce même contexte, M. Ouahdi a tenu à préciser que la pharmacie centrale peut subvenir à tous les besoins en médicaments. Il appelle, à cet effet, «les responsables des structures de santé publique à préciser leurs besoins». «Notre souci majeur est de veiller à ce que le parasite causant cette maladie ne se réintroduise pas à l‘intérieur de nos frontière alors qu‘en Afrique, le problème de la lutte contre le paludisme est tributaire de la disponibilité des médicaments», affirme-t-il. Dans son intervention, le directeur général de l‘INSP, le Dr Kelloul Mohamed El Kamel, a relevé, pour sa part, que notre pays a réussi à contenir cette maladie, en l‘espace de deux décennies, «grâce au plan de lutte arrêté en collaboration avec l‘OMS». «Nous ne sommes plus dans la situation des années 60 où l‘on comptait entre 20.000 et 30.000 cas de paludisme par an», dira-t-il. Pour lui, la phase actuelle est celle de la vigilance et du contrôle, afin d‘agir dans le sens d‘éradiquer totalement cette maladie. D‘ailleurs, précise-t-il, «le système d‘information géographique mis en place peut jouer un rôle primordial pour réaliser cet objectif». «Ce système permettra d‘arriver à maîtriser la circulation des insectes causant cette maladie, dans la région sud du pays et les zones frontalières», a-t-il affirmé. La deuxième commémoration de cette Journée mondiale est célébrée cette année sous le thème «Vaincre le paludisme», avec un slogan pour la région africaine qui appelle à «Progresser vers l‘accès universel». Le directeur de la prévention au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mohamed Ouahdi, a appellé l‘Organisation mondiale de la santé (OMS) à contribuer à la formation d‘entomologistes algériens, afin d‘assurer la surveillance des régions exposées au risque de paludisme. Dans son intervention lors de la journée d‘études organisée à l‘occasion de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme par l‘Institut national de la santé publique (INSP), M. Ouahdi a expliqué que «le programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) a permis de vaincre cette maladie en Algérie». Toutefois, poursuit-il, cette mise en œuvre a été rendue difficile à cause du déficit en médecins spécialistes en entomologie. D‘où précise-t-il, cet appel à l‘OMS pour s‘impliquer dans le plan de formation d‘entomologistes, qui a pour objectif d‘assurer la surveillance des régions à risque qui se trouvent sur les frontières sud du pays. En 2008, 196 cas de paludisme ont été recensés, dont 4 cas d‘origine locale et 192 cas sont à mettre à l‘actif de la transmission transfrontalière. Dans ce même contexte, M. Ouahdi a tenu à préciser que la pharmacie centrale peut subvenir à tous les besoins en médicaments. Il appelle, à cet effet, «les responsables des structures de santé publique à préciser leurs besoins». «Notre souci majeur est de veiller à ce que le parasite causant cette maladie ne se réintroduise pas à l‘intérieur de nos frontière alors qu‘en Afrique, le problème de la lutte contre le paludisme est tributaire de la disponibilité des médicaments», affirme-t-il. Dans son intervention, le directeur général de l‘INSP, le Dr Kelloul Mohamed El Kamel, a relevé, pour sa part, que notre pays a réussi à contenir cette maladie, en l‘espace de deux décennies, «grâce au plan de lutte arrêté en collaboration avec l‘OMS». «Nous ne sommes plus dans la situation des années 60 où l‘on comptait entre 20.000 et 30.000 cas de paludisme par an», dira-t-il. Pour lui, la phase actuelle est celle de la vigilance et du contrôle, afin d‘agir dans le sens d‘éradiquer totalement cette maladie. D‘ailleurs, précise-t-il, «le système d‘information géographique mis en place peut jouer un rôle primordial pour réaliser cet objectif». «Ce système permettra d‘arriver à maîtriser la circulation des insectes causant cette maladie, dans la région sud du pays et les zones frontalières», a-t-il affirmé. La deuxième commémoration de cette Journée mondiale est célébrée cette année sous le thème «Vaincre le paludisme», avec un slogan pour la région africaine qui appelle à «Progresser vers l‘accès universel».