Les travailleurs de la Société Nationale de Grands Travaux Routiers (SONATRO) observent un mouvement de grève depuis 10 jours pour revendiquer une amélioration de leurs conditions socioprofessionnelles. Les travailleurs de la Société Nationale de Grands Travaux Routiers (SONATRO) observent un mouvement de grève depuis 10 jours pour revendiquer une amélioration de leurs conditions socioprofessionnelles. Regroupés devant l'entrée principale de l'entreprise, sise à la zone industrielle de Reghaïa, les grévistes approchés par le Midi Libre, ont fait part de leur «ras-le-bol quant à la situation catastrophique dans laquelle se trouve la naguère plus grande entreprise algérienne qui a marqué les années 70». «Jusqu'à il y a quelques jours seulement, on est resté cinq mois sans salaire et nous ne pouvions plus subvenir aux besoins de nos familles», regrettent les travailleurs. Cette situation aurais pu duré davantage, poursuivent-ils, n'était «l'intervention du gouvernement qui a assuré le paiement de trois mois de salaire et nous sommes toujours en attente des autres redevances devant être assurées par la direction». Ils regrettent d'ailleurs les retards dans le règlement des salaires, devenus «fréquents» dans cette entreprise qui emplois plus de 2000 personnes à travers le territoire national. « Nous voulons du travail et l'on ne nous donne pas et nous voulons avoir nos salaires à temps, et là encore l'on nous prive», réclament-ils. Dans un document transmis à la direction et dont le Midi Libre dispose d'une copie, les travailleurs ont en effet décrié «la mauvaise gestion de l'entreprise et s'interrogent sur l'avenir d'une aussi importante société qui ne dispose pas de plan de charge». «Si nous continuons à évoluer sans plan de charge, cela voudra dire que l'on va droit vers une faillite», regrettent-ils. Les accusations fusaient de partout chez ces travailleurs qui cumulent chacun plus de 15 ans d'expérience dans cette entreprise, et qui veulent exprimer leur «ire face à une situation qui perdure». Ils ne manquent pas d'ailleurs d'accuser l'administration d'être derrière la situation critique que vit l'entreprise depuis plusieurs années. «L'on n'arrive pas à comprendre pourquoi bon nombre de projets on été résiliés par les clients parce que l'entreprise n'a pas réussi à respecter les délais de réalisation», s'interrogent-ils. Et de poursuivre : «Près de 120 milliards de dinars ont été perdus de cette manière dans des projets à Tizi-Ouzou, Biskra et Tindouf». Pour sa part, le conseiller du Directeur Général de la SONATRO, M. Abd El Djebar, a, dans une déclaration au Midi Libre, reconnu que l'entreprise a perdu tous ses projets. Cette situation est due à son avis «non pas à une mauvaise gestion mais aux grèves des employés qui pour le moindre prétexte refusent d'assumer leurs missions». «Ces mouvements de grève sont menés de manière illégale et sont décidés par un ancien syndicaliste, connu de tous, qui veut en tirer ses intérêts personnels et profite de ma naïveté des travailleurs», insiste-t-il. Pour ce qui est des salaires impayé, M. Abd El Djebar affirme que «l'entreprise est dans une situation critique». «Vu le manque de ressources financière, l'entreprise ne pouvait pas assurer les salaires pour ses 2.000 travailleurs car nous avons, évidemment, fait le choix de refuser toute éventuelle compression des travailleurs». «La SONATRO n'a jamais bénéficié d'un plan d'assainissement comme cela a été le cas pour toutes les autres entreprises activant dans le même secteur», conclut notre interlocuteur. Regroupés devant l'entrée principale de l'entreprise, sise à la zone industrielle de Reghaïa, les grévistes approchés par le Midi Libre, ont fait part de leur «ras-le-bol quant à la situation catastrophique dans laquelle se trouve la naguère plus grande entreprise algérienne qui a marqué les années 70». «Jusqu'à il y a quelques jours seulement, on est resté cinq mois sans salaire et nous ne pouvions plus subvenir aux besoins de nos familles», regrettent les travailleurs. Cette situation aurais pu duré davantage, poursuivent-ils, n'était «l'intervention du gouvernement qui a assuré le paiement de trois mois de salaire et nous sommes toujours en attente des autres redevances devant être assurées par la direction». Ils regrettent d'ailleurs les retards dans le règlement des salaires, devenus «fréquents» dans cette entreprise qui emplois plus de 2000 personnes à travers le territoire national. « Nous voulons du travail et l'on ne nous donne pas et nous voulons avoir nos salaires à temps, et là encore l'on nous prive», réclament-ils. Dans un document transmis à la direction et dont le Midi Libre dispose d'une copie, les travailleurs ont en effet décrié «la mauvaise gestion de l'entreprise et s'interrogent sur l'avenir d'une aussi importante société qui ne dispose pas de plan de charge». «Si nous continuons à évoluer sans plan de charge, cela voudra dire que l'on va droit vers une faillite», regrettent-ils. Les accusations fusaient de partout chez ces travailleurs qui cumulent chacun plus de 15 ans d'expérience dans cette entreprise, et qui veulent exprimer leur «ire face à une situation qui perdure». Ils ne manquent pas d'ailleurs d'accuser l'administration d'être derrière la situation critique que vit l'entreprise depuis plusieurs années. «L'on n'arrive pas à comprendre pourquoi bon nombre de projets on été résiliés par les clients parce que l'entreprise n'a pas réussi à respecter les délais de réalisation», s'interrogent-ils. Et de poursuivre : «Près de 120 milliards de dinars ont été perdus de cette manière dans des projets à Tizi-Ouzou, Biskra et Tindouf». Pour sa part, le conseiller du Directeur Général de la SONATRO, M. Abd El Djebar, a, dans une déclaration au Midi Libre, reconnu que l'entreprise a perdu tous ses projets. Cette situation est due à son avis «non pas à une mauvaise gestion mais aux grèves des employés qui pour le moindre prétexte refusent d'assumer leurs missions». «Ces mouvements de grève sont menés de manière illégale et sont décidés par un ancien syndicaliste, connu de tous, qui veut en tirer ses intérêts personnels et profite de ma naïveté des travailleurs», insiste-t-il. Pour ce qui est des salaires impayé, M. Abd El Djebar affirme que «l'entreprise est dans une situation critique». «Vu le manque de ressources financière, l'entreprise ne pouvait pas assurer les salaires pour ses 2.000 travailleurs car nous avons, évidemment, fait le choix de refuser toute éventuelle compression des travailleurs». «La SONATRO n'a jamais bénéficié d'un plan d'assainissement comme cela a été le cas pour toutes les autres entreprises activant dans le même secteur», conclut notre interlocuteur.